jeudi 22 novembre 2018

Médiathèque. Succès des jeux de société

Depuis une dizaine d’années, les animatrices du Centre de Lecture publique invitent, en novembre, les enfants et les adultes à découvrir des jeux de société. «Nous vous expliquons. Vous vous amusez»: tel est leur slogan!
Entre amis ou en famille, une centaine de joueurs ont rejoint la bibliothèque en ce dimanche après-midi. Sept des animateurs du CLP local ont suggéré, chacun, six jeux par tranches d’âges et cela commence dès deux ans. «Nous proposons des jeux de société qui sortent de l’ordinaire, précise Sylvie Verbeeke. Nous nous fournissons dans des petits magasins très spécialisés aussi bien en Belgique que dans le nord de la France. Nous achetons une centaine de jeux par an pour la ludothèque cominoise.»
Aux différentes tables, nous découvrons des jeux coopératifs (comme «La fée aux fleurs» pour les petits), des jeux de stratégie («Les trois brigands»), des quiz de culture générale («TTMC»), des jeux tactiques (comme «Wonder zoo»), des jeux de déduction («Check list»), etc.
Ces jeux sont là pour être testés en vue d’un achat personnel ou d’une location future à la ludothèque ouverte le mercredi et vendredi de 13 h à 19 h et le samedi de 9 h à 13 h. «Depuis quelques années, il y a un engouement pour les jeux de société aussi bien en famille avec les enfants que pour une soirée jeux entre ados ou adultes. C’est le fait de quitter les écrans de PC ou autres pour retourner vers un lien social de proximité», ajoute Sylvie Verbeeke.
Ce dimanche après-midi était vraiment passionnant et enthousiasmant; même que certains petits enfants n’ont pu retenir leurs larmes parce qu’il était l’heure de quitter les tables de jeux… N’est-ce pas une belle récompense pour les organisatrices?
056 55 49 58 ou www.biblio-cw.be
 - L'Avenir

samedi 17 novembre 2018

Warneton - «Les soldats de plomb» sous la plume de Bernard Baudour

Bernard Baudour vient de publier un nouveau roman policier avec les aventures d’Édouard Desbois. L’auteur se veut aussi coach en autoédition!
Lors de cet automne 2018, Bernard Baudour a fait naître sa troisième production littéraire. Après «Robbie Smith» (2015) et «L’Écervelé» (2017), cet auteur de Warneton nous propose «Les Soldats de Plomb». Ce roman d’aventures fait partie d’une trilogie autour de son personnage de fiction: Édouard Desbois. Dans le premier épisode «L’Écervelé», Édouard est abattu d’une balle dans la tête, mais ne meurt pas! Après s’être remis de cet accident, il est encore régulièrement confronté à des visions étranges… «Dans ce nouvel ouvrage, Édouard reçoit une lettre mystérieuse, précise l’auteur. C’est une sorte d’énigme difficile à décrypter qui l’invite à rechercher des soldats de plomb.»
Bernard Baudour passe beaucoup de temps à se documenter historiquement, géographiquement et scientifiquement. Dans ce dernier roman qui démarre plus rapidement, il fait passer son personnage dans les Honnelles, en région montoise, d’où sont aussi originaires les grands-parents de l’auteur. Ceux-ci ont fait de la résistance pendant la Seconde Guerre mondiale. «Les anecdotes qu’ils m’ont racontées, je les intègre dans le roman en les mélangeant aux soldats de plomb avec lesquels je jouais lorsque j’étais enfant. J’y aborde ainsi la Résistance, la région des Honnelles et même le poète Émile Verhaeren. L’écriture permet de créer des histoires qui nous plongent dans les souvenirs. J’essaie de surprendre mon lecteur même si en écrivant un roman quelque peu policier, il faut respecter des structures… Mais, à côté de cela, il faut aussi se laisser aller pour écrire en étant emporté par ses personnages dont certains, nouveaux, se retrouvent dans des endroits inédits. L’auteur crée un autre monde et cela fait du bien car l’univers réel n’est pas toujours agréable…» Pour vivre l’inattendu à chaque page, vous pouvez faire confiance à l’auteur qui a une imagination plus que débordante!
Aider les écrivains en herbe
Depuis peu, Bernard Baudour s’est aussi lancé dans le coaching d’écrivains néophytes. «J’avais envie de travailler dans l’édition et d’aider des nouveaux auteurs, explique-t-il. J’ai eu la chance de rencontrer la structure Azimut qui est une coopérative d’activités dans tous les domaines de l’entreprenariat Azimut accompagne les projets et permet de les tester, sans prendre trop de risques.»
En ayant un manuscrit planqué au fond du tiroir ou dans un dossier sur le disque dur de l’ordinateur, l’auteur de Warneton peut vous accompagner jusqu’à la mise en vente de votre création littéraire. «Peu d’auteurs parviennent à être publiés dans une maison d’édition classique, relève l’auteur. Une solution avec des coûts relativement faibles peut être l’autoédition (ou l’édition à compte d’auteurs) et dans ce cadre-là, les écrivains peuvent avoir besoin de mon coaching…Le livre est quelque chose de prestigieux qui séduit. En opposition au virtuel, le livre reprend de l’importance: c’est un magnifique objet» conclut Bernard Baudour.      - L'Avenir

mercredi 14 novembre 2018

Ploegsteert - Des produits en vrac chez Hélène

Des produits en vrac chez Hélène
Hélène Bertrand veut développer son épicerie-boulangerie avec des produits en vrac. Elle lance une première expérience pour tester les clients.
En juillet, Hélène Bertrand reprenait l’épicerie-boulangerie de la rue de Messines, la dernière de Ploegsteert. En effet, après 30 années de bons et loyaux services, Isabelle Ryckebusch avait décidé de rendre son tablier. «Chez Isabelle» est devenu «Chez Hélène».
Quatre mois plus tard, la nouvelle exploitante est ravie de son chiffre d’affaires, tout en souhaitant avancer. «Je continue sur la lancée d’Isabelle: pain, fromage, charcuterie, épicerie, jeux, etc., mais il ne faut pas rester sur ses acquis. Je suis à l’écoute des demandes des clients.»
C’est ainsi que son magasin est devenu point de dépôt pour les colis UPS et pour le nettoyage à sec, de même qu’elle propose des boissons chaudes.
Depuis peu, elle s’est mise aux aliments et produits en vrac: «Le zéro déchet est dans l’air du temps. Voilà pourquoi je me suis associée à Elise, une dame de Bailleul, qui propose, via des commandes sur internet, de livrer dans des points relais. Il y a de tout: de la farine, des biscuits apéritifs, du choco, de la confiture, des savons, des produits d’entretien, etc. Soit on achète une consigne soit on vient avec son propre bocal. C’est de la marchandise souvent bio et venant de producteurs locaux. Tous les vendredis, elle apporte les commandes à Ploegsteert. À l’avenir, je compte installer un rayon avec des produits en vrac, mais j’attends de voir les besoins des clients. J’ai déjà commencé en achetant des fûts de 10 litres de porto rouge et blanc. J’offre la bouteille et les clients achètent le contenu.»
Pour commander: envracetmoi.fr
 - L'Avenir

lundi 5 novembre 2018

Comines - Une seconde implantation pour LM Center 

Michaël a ouvert un deuxième garage
Présent dans le zoning depuis 2003, LM Center poursuit sa progression à Ypres, avec l’ouverture d’une seconde implantation.
Michael Laleman vient d’ouvrir un second garage à Ypres, où il offre les mêmes services que son implantation cominoise située dans la rue des Marmousets. «C’est le hasard qui a bien fait les choses. Dans un nouveau parc industriel, Oostkaaipark, j’ai acheté le hangar n° 23 dans le but de le louer. Toutefois, un ami, Wim Cardoen, qui a été chef d’atelier dans un garage durant 25 ans, était désireux d’ouvrir une affaire à son compte. Nous nous sommes donc associés. L’idée est de proposer la même chose qu’à Comines, c’est-à-dire la réparation toutes marques, une centrale de pneus, la vente de véhicules, etc. Nous ne sommes liés à aucune marque, mais nous sommes spécialisés en Audi, Volkswagen, Seat et Skoda.»
Et le voilà donc à la tête de deux garages. Originaire de Comines Ten-Brielen, Michaël Laleman (45 ans) a décroché un A2 en électromécanique au Collège Technique Saint-Joseph. «Par la suite, j’ai fait un graduat en automobile, aux cours du soir, à Courtrai. Je me suis installé à Wervicq, puis j’ai eu envie d’ouvrir une centrale de pneus; ce qui n’existait pas sur l’entité cominoise. Nous avons bâti dans le zoning en 2003. Les activités se sont étendues à la mécanique, aux entretiens, aux dépannages, à la vente d’accessoires, etc. Aujourd’hui, j’ai un fichier de 15 000 clients!»
LM Center fait partie d’un réseau de centrales de pneus agréées pour le leasing: «En plus d’avoir les meilleurs prix grâce à de grosses commandes, nous avons des marchés avec beaucoup de sociétés privées, mais aussi avec La Poste (les implantations de Comines, Wervicq, Geluwe et Menin), la Croix Jaune et Blanche (Comines et Mouscron), etc. Avec cinq membres du personnel, dès qu’une voiture se présente, il nous est possible de changer les pneus rapidement.»
Un monde en constante évolution
Répondre aux besoins de la clientèle et s’adapter aux nouveautés sont indispensables: «Les normes et les technologies changent en permanence. Il faut s’obliger à suivre des formations et à acheter du matériel performant, par exemple dans ce qui est détection des pannes électriques. Et puis il y a toutes ces normes contre la pollution, qui ont des conséquences sur le marché. De nos jours, un véhicule diesel d’un certain âge est très difficilement vendable. Même pour l’exportation, avec les taxes et le fait que tous les pays deviennent soucieux de l’environnement, ce n’est plus comme avant!»
Et, selon lui, cela va encore changer: «À cause des particules fines, les autorités ne veulent plus de diesel. Est-ce le bon choix quand on sait que les voitures essence consomment, en moyenne, 20% de plus que les diesel? Le groupe VW finalise des moteurs diesel qui consommeront deux fois moins que les moteurs à essence et produiront 40% de particules en moins. Quant aux voitures électriques, elles restent trop chères pour la population moyenne. Et sont-elles vraiment écologiques? Les autorités devraient davantage développer le covoiturage et la voiture partagée.» Marie-France PHILIPPO - L'Avenir
http://www.lmcenter.be/


Comines- La Maison Dekimpe


«La vie est riche de plein de choses» Six personnes travaillent chez Dekimpe pour assurer environ 400 décès par an: une sacrée organisation!

La Maison Dekimpe emploie six personnes: Emmanuel et son épouse Ludivine Jorissen, Sophie Leclercq et Céderic Dieryck, de même que Johan et Lien à l’implantation de Wervicq. Treize vacataires apportent leur aide.
«À Comines, nous couvrons entre 220 et 250 décès par an, dont environ 50 en collaboration avec des pompes funèbres françaises. À Wervicq, nous tournons autour de 160 décès. Avec quelque 400 décès par an, une sacrée organisation est exigée!»
Comme son père Raymond, Emmanuel a suivi plusieurs formations en thanatopraxie. «Aujourd’hui, on préfère le terme de thanatologue plutôt qu’embaumeur. C’est un domaine en évolution et il faut s’en cesse se former.»
C’est ainsi qu’en août il a passé trois semaines au Canada, à Mont-Joli: «Il s’agissait d’un stage lié à une formation sur la reconstruction. Les Canadiens, comme d’autres pays anglo-saxons, sont à la pointe en ce qui concerne les techniques de conservation. Premièrement, ils doivent conserver les corps plus longtemps parce qu’ils n’inhument pas l’hiver à cause du sol gelé et que la population s’expatrie énormément. Donc, il n’est pas rare qu’entre le décès et l’enterrement, trois semaines soient passées.
Deuxièmement, chez eux, la tradition implique de redonner le visage de la jeunesse au défunt alors que chez nous, on accepte les effets de l’âge. Les techniques sont appropriées à leurs besoins, avec des injections sous-cutanées et des concentrations de formaldéhydes plus élevées.»
«La mort fait partie de la vie»
Le fait de côtoyer des défunts au quotidien n’entame pas le moral de ce bon vivant: «La mort fait partie de la vie. Pendant le temps qu’il nous est donné sur terre, la vie est riche de plein de choses dont il faut profiter à fond. Cela m’énerve quand je vois certains qui se pourrissent la vie avec des bêtises.»
Pour des cérémonies dans l’intimité
Les pompes funèbres Dekimpe ont aménagé une salle de culte pour un hommage empreint de sérénité, en phase avec les familles.
Depuis septembre, les pompes funèbres Dekimpe mettent à la disposition des familles qui le souhaitent une salle de culte, située à l’angle de la rue de Warneton et de l’avenue du Canal. «Nous avions régulièrement des demandes pour des cérémonies dans l’intimité, précise Emmanuel Dekimpe (42 ans), cinquième génération et patron de l’entreprise depuis 2016. Il nous arrivait d’utiliser la chapelle aménagée dans notre funérarium, mais elle n’accueille que quatre ou cinq personnes. Or, il est clair que l’évolution sociologique tend vers une intimité avec la famille élargie. Pourquoi? Éviter l’église, ne pas subir le côté «show» d’un enterrement, choisir librement les musiques, créer la convivialité, etc. Chacun a ses raisons et ce n’est pas à nous de juger.»

L’ancien garage aménagé
C’est ainsi que plusieurs cérémonies se sont déroulées à la salle des Marmousets: «Elle nous convenait assez bien, mais elle a été aménagée en dojo pour un club sportif. La ville nous a alors orientés vers la salle du Poulailler, à Bas-Warneton. Vu son état, il était hors de question d’y aller.
Notre première idée a été de construire une salle sur un terrain que nous possédons en face du cimetière, mais l’investissement est trop élevé pour l’usage. Nous avons alors décidé d’aménager l’ancien garage Ceschin que nous avions acheté pour faire des appartements. Nous en avons fait un endroit sobre, mais confortable au niveau de l’éclairage, de la sonorisation, des tons, etc. Avec un écran pour diffuser les photos du défunt ou les textes lus. Cinquante chaises ont été disposées, on peut encore accepter que quelques personnes restent debout à l’arrière, mais pas davantage.

Les prêtres ne souhaitent pas venir; ce que je comprends parfaitement puisque la maison des Chrétiens, c’est l’église. Dès lors, c’est notre équipe qui rencontre les familles et prépare les textes; ce qui représente des heures de travail.»
«Ce n’est pas pour cela que l’on meurt prématurément!»
Le «succès» est au rendez-vous: «Notre devise a toujours été d’être à l’écoute des besoins des familles. Déjà, en 1984, mon père a été pionnier dans la création d’un funérarium. L’évolution entraîne de nouvelles exigences. Il faut pouvoir les entendre et y répondre. C’est en cela que je trouve que j’exerce un très beau métier où l’on peut saisir l’intimité dans les moments où l’être humain est le plus vrai.
Dans notre société matérialiste et individualiste, la mort nous impose des sentiments primitifs, purs. Notre rôle est de réussir au mieux ce dernier hommage à quelqu’un qui a représenté énormément de choses pour ceux qui restent. Et qui leur permettra d’entamer cet indispensable cheminement du deuil.»
En ce sens, la préparation de ses propres obsèques est à encourager: «La mort est un passage obligé. Quand on a décidé ce que l’on voulait pour soi, l’affaire est réglée et la famille est déchargée du poids de l’organisation, source potentielle de conflits, et peut se concentrer sur le deuil. Et ce n’est pas pour cela que l’on meurt prématurément!» Marie-France PHILIPPO - L'Avenir