jeudi 27 août 2020

«À table»: cuisine de saveurs et épicerie fine


 Les gastronomes vont pouvoir s’en donner à cœur joie : un service traiteur doté d’un magasin vient d’ouvrir. Pour manger plus sainement!

Depuis le 3 août, l’entité dispose d’une épicerie fine, rue du Faubourg n° 49. Le projet est initié par Jean-Yves Callens et son épouse Marie-Pierre Becquaert. «Il y a cinq ans que l’idée me trottait dans la tête, explique celui qui dirige la section restauration du collège de la Lys depuis près de 15 ans. J’aime bien les produits artisanaux et, pour m’en procurer, je devais parcourir des kilomètres. En plus, quand je les cuisinais, la question fusait: où as-tu trouvé cela?»

«Comment cuisiner après une opération»

Néanmoins, l’élément déclencheur se produit en janvier 2019: suite à des ennuis de santé, le chef subit une chirurgie bariatrique. «Au contact de spécialistes, j’ai pris conscience que je mangeais trop et que je cuisinais exagérément à la crème et au beurre. Or, il y a moyen de préparer des plats avec autant de saveurs, de façon bien plus diététique, en utilisant d’autres huiles. Opéré, on ne peut manger que des quantités limitées et il est important que les plats gardent du goût.

J’ai poussé le processus de réflexion plus loin en intervenant, à l’hôpital de Menin, lors de séances d’information. J’ai créé le module “Comment cuisiner après une opération?” pour en faire profiter d’autres.»

En novembre 2019, Jean-Yves Callens crée donc «À table», un service traiteur avec livraison: «Je n’ai pas cherché longtemps pour le nom. Quand il y a des gens à la maison, cela finit invariablement par un “À table” parce que, chez nous, manger tous ensemble est primordial!»

Déjà au rendez-vous lors des fêtes, le succès décolle avec le confinement. «Il a fallu dédoubler le service livraison! Le jour de Pâques a été particulièrement émouvant. J’étais la seule personne que certains voyaient. Pareil pour le jour de la fête des mères. J’ai livré le même plat au domicile d’une dame et de ses enfants. Ils l’ont ensuite dégusté ensemble, reliés par l’ordinateur!»

La qualité de l’artisanal

Étape logique suivante, le couple se met en quête d’une surface pour installer ses cuisines et son épicerie fine: «En avril, deux de mes anciens élèves ont signalé qu’ils arrêtaient leur tea-room. Nous avons trouvé un accord pour une location de la salle de réception, de la cuisine et du magasin.»

Avec l’aide précieuse de l’ADL, les choses se mettent en place rapidement: «Nous avons contacté des producteurs à taille humaine. Pour l’heure, nous avons quelque 700 références.»

Des exemples? 25 sucres fruités, 15 sels, des huiles espagnoles et italiennes, des confitures exotiques, des apéritifs, du vin, des bières, des moutardes, des tapenades, etc. De quoi ravir les gourmets et les fins cuisiniers: «Nous proposons des coffrets de sachets d’épices; cela évite de garder dix paquets dans ses armoires! Nous vendons des préparations pour cake, pour cocktail, etc., de même que des cafés et des thés à emporter.

Et nous restons à l’écoute des clients, proposons de la qualité à des prix qui ne sont pas excessifs.»



Cominoise, Marie-Pierre enseigne au collège de la Lys et à l’institut Saint-Henri. Mouscronnois, Jean-Yves est engagé dans la section hôtellerie de l’ex-IND.

«Nous nous sommes mariés en 2001. Comme on travaillait tous les deux à Comines, il était logique que l’on s’y installe, explique celui qui s’est fort bien acclimaté. À Mouscron, bénévole pour l’Excel, j’étais le responsable des buvettes. C’est dans ma nature de m’investir et j’ai fait la même chose quand je suis arrivé à Comines.»

Vacances «orientées»…

Pas question pour ces deux enseignants de réduire leur horaire: «C’est un projet de couple qui a été bien réfléchi et bien balisé, précise Marie-Pierre. Nous avons engagé une vendeuse à temps plein, Justine. En septembre va s’ajouter un cuisinier à mi-temps. Quand il y a aura des fêtes dans la salle, nous engagerons des extras. Nous aviserons en fonction du chiffre d’affaires. Nous tenons à garder nos autres activités et à nous occuper de notre fils de 15 ans, Pierre-Yves, qui nous donne un coup de main.

Nous sommes d’ailleurs partis dix jours en vacances. Mais, bien évidemment, elles étaient un peu orientées: nous sommes allés rendre visite à quelques producteurs de ce que nous vendons. Nous avons fait de riches rencontres et de belles découvertes en Bourgogne, dans le Sud de la France, etc.» Entre le service traiteur, la salle et l’épicerie fine, le boulot ne manque pourtant pas: «Sans compter que nous gérons un service de vente en ligne où l’on peut commander directement!»

0479 77 69 82 wwwtraiteur-atable.be

Marie-France PHILIPPO - L'Avenir


mardi 10 mars 2020

Soirée de théâtre, musique, chant, danse & gastronomie.

Les deux écoles libres ont uni leurs forces pour monter un spectacle mêlant théâtre, chant, musique, gastronomie et danse. Pari réussi!
Ce week-end, le projet «Mademoiselle» a donné lieu à un dîner-spectacle, fruit d’une collaboration féconde entre l’institut Saint-Henri et le collège de la Lys. Une première! Sur deux soirées, quelque 235 personnes ont profité du couronnement de deux années de travail.
Tout commence en 2014, avec la classe de 6e latine de Saint-Henri, composée de quatre filles: «En fin d’année, pour le fun, j’ai proposé qu’elles s’habillent et se coiffent à la romaine, explique Amandine Marmu, en charge du cours. Comme l’école compte une section coiffure, nous avons fait appel à leur talent.» D’année en année, les activités se sont succédé: visites en commun au Louvre, photos des coiffures devant le Colisée, exposition, etc.
«ADI-Hainaut, l’association des directeurs de la province, permet de donner un coup de pouce, sous forme d’heures attribuées, à des projets innovants qui s’étalent sur deux ans, poursuit Sylvie Demeersseman, directrice de Saint-Henri. On s’est dit: “Pourquoi ne pas aller plus loin, en intégrant l’aspect gustatif?” Et l’on a fait appel à la section restauration du collège de la Lys.»
«Nous avons accepté sans hésiter, répond le directeur Fabrice Verslype, et la collaboration s’est étoffée par nos sections accueil, horticulture, menuiserie et sécurité. Un projet fédérateur, autour de différents arts, intégrant des élèves d’horizons différents: voilà un beau défi!»
L’évolution de l’image de la femme
Encore fallait-il trouver un fil conducteur: «En s’accordant sur une date, après le congé de carnaval, nous nous sommes aperçus que nous étions autour du 8 mars, Journée de la femme, précise Amandine Marmu. Le thème s’est imposé: l’évolution de l’image de la femme depuis l’Antiquité jusqu’au XXIe siècle. En classe, nous avons choisi des textes, notamment l’auteur Juvénal qui, dans l’une de ses satires, évoque la vie des femmes dans la Rome antique.»
Pour le XVIIe siècle, les répliques de l’indémodable Molière se sont invitées sur scène; pour le XIXe siècle: Zola et Le bonheur des dames. Avec des coiffures d’époque que les élèves ont dû dompter, sous l’œil de leur professeure, Marie Hottekiet.
Chaque époque était illustrée par des mets, des costumes, des coiffures, de la musique et des danses d’époque: «Nous avons utilisé au maximum les talents que nous possédions au sein de nos deux écoles, explique Maïté Lecat, professeure de latin au collège de la Lys, qui s’est occupée de la chorale antique. Dans les derniers jours, nous fourmillions encore d’idées, mais il a fallu finaliser!»
À la clé, une enthousiasmante soirée de cinq heures, avec de jolis intermèdes musicaux, comme un hymne à la femme, mais aussi à une jeunesse motivée et pétillante.
Une aventure qui laissera des traces et qui pourrait bien se renouveler: «Nous avons un programme à suivre et d’autres activités, commente Amandine Marmu. Et le projet est plutôt chronophage! Néanmoins, je pense que le bonheur de participer à une telle expérience fera germer d’autres idées.»
Un   projet   qui  servira   d’exemple   en   Wallonie
Frédéric Dewez, conseiller pédagogique en latin, avait fait le déplacement depuis Namur. «Un tel spectacle est une première en Wallonie et il servira de modèle à la rédaction d’une sorte de cahier des charges lorsque des sections voudront monter un projet commun.
À l’heure où l’on parle de plus en plus de travail collaboratif et d’interdisciplinarité, le projet est précurseur! De surcroît, il permet de sortir des clichés entre les “intellectuels” et les “manuels”. Nous avons ressenti le bonheur que les jeunes avaient d’être là, ensemble, prouvant la spécificité et la complémentarité de leurs compétences. Le spectacle ouvre aussi à la réflexion sur la condition de la femme, avec les échos que cela prend actuellement.»
Le chef d’atelier Jean-Yves Callens et le chef Dimitri Desmons ont géré l’aspect gastronomique: «Les 7es hôtellerie ont eu la tâche de choisir des aliments que l’on mangeait dans l’Antiquité, au XVIIe et au XIXe siècle. Après recherches sur internet, ils ont choisi des mets et les ont préparés au goût du jour: tourte de viande, velouté de châtaignes à la truffe, pain au lard ou pintade aux écrevisses. Certains ne sont pas faciles à cuisiner, comme les pois chiches. De même, ils ont appris à préparer le lard et différents types de pain. La gestion du timing a été complexe entre les tableaux sur scène et les plats. Il fallait que la centaine de convives soit servie sur un laps de temps le plus court possible. Voilà aussi un bel apprentissage pour nos élèves, tant en cuisine qu’en salle! Le résultat est vraiment à la hauteur de nos espérances.»
 Marie-France PHILIPPO - L'Avenir

dimanche 23 février 2020

Un flashmob pour aider l’ASBL «TakeOff»

Un flashmob pour aider l’ASBL «TakeOff»
Rory, 8 ans, est atteinte d’une anomalie qui affecte l’intestin. Elle poursuit sa scolarité grâce à «TakeOff», que sa maman veut aider.
Elle s’appelle Rory, habite à Houthem et est âgée de huit ans. Il y a quatre ans, on lui a diagnostiqué la maladie de Hirschsprung, une anomalie de fonctionnement de la partie terminale de l’intestin se traduisant par une constipation ou une occlusion intestinale.
En conséquence, elle souffre de constipation continue et doit subir un traitement journalier sous formes d’ondes électriques chaque jour durant deux heures. Quand elle aura atteint l’âge de 14 ans, une opération est possible.
Sa maman, Nancy Bruneel, s’est mise en quête d’une association pour trouver de l’aide. Il y a deux ans, elle s’est ainsi rapprochée de «TakeOff». Cette association lui permet de suivre des cours, tout en réalisant quelques sorties sympathiques comme assister à un match des «diables rouges» et rencontrer les joueurs. Un autre beau moment l’attend le 17 avril puisqu’une autre association «Mistral Gagnant» lui offre un séjour à Disneyland Paris.
«TakeOff», comment ça marche?
Dès le signalement d’un enfant malade, l’ASBL prend contact avec les trois acteurs du projet: parents, école et hôpital. Que l’enfant soit chez lui ou à l’hôpital, TakeOff l’équipe d’un ordinateur portable avec webcam. TakeOff installe aussi dans sa classe un ordinateur couplé à une caméra, qui lui permet d’entrer en connexion avec ses amis et professeurs. «TakeOff» se charge de tout l’aspect technique (prêt du matériel, installation de la ligne internet, formation des intervenants, assistance, etc.)
Tout ceci a bien sûr un coût, dont la maman de Rory est bien consciente. Voilà pourquoi elle souhaite remercier l’ASBL: elle s’est engagée comme bénévole et organise diverses manifestations.
Le 22 mars, un flashmob sera organisé à Comines, dès 10 h 15. Départ de la gare de Comines en direction de la place. Une participation de 2€ est demandée et elle comporte l’inscription, un t-shirt, une boisson et un sandwich aux participants. Pour vous inscrire, rien de plus simple, vous versez 2€ sur le compte de l’association en indiquant votre nom et la taille du t-shirt en communication. Date limite: le 10 mars.
Dans le même temps, Nancy organise une vente de biscuits et elle sera présente lors de diverses activités locales. Un repas est également prévu le 3 avril, à l’institut Saint-Henri.
rory.takeoff@gmail.com Facebook Rory Takeoff
Marie-France PHILIPPO - L'Avenir


lundi 13 janvier 2020

Recuplast est en manque de place
La SPRL Recuplast est occupée à démonter le bâtiment qu’elle a acquis.
Dans la rue du Textile, la SPRL Recuplast envisage également de s’agrandir. Elle a acheté le bâtiment adjacent à son site et est occupée de le démonter.
«Nous n’avons pas suffisamment de place de stockage», explique l’administrateur, Dries Sagaert.
Depuis 1990, Recuplast recycle les matières plastiques. L’entreprise s’est installée dans le zoning cominois en 2005 et occupe trois personnes. Elle achète des déchets de plastique, des pièces d’injection, des films, etc. afin de les transformer en granulés réutilisables. Ces derniers sont utilisés dans la fabrication de pots de fleurs, d’articles de loisirs, de tubes, de sacs, etc.

Comines - Menina: déjà 6 400 cuisines vendues

Menina: déjà 6 400 cuisines vendues
La rue du Textile telle qu’elle se présente actuellement.
De l’autre côté de la rue, la SPRL Menina, qui s’est installée à Comines en 1994, va déménager dans la chaussée de Wervicq.
Elle aménagera officiellement au 1er février dans les anciens locaux du magasin d’électroménager et chauffage Plantefève.
Depuis 39 ans, le gérant, Daniel Deschepper, vend des cuisines. La société a été fondée à Menin, en 1967, et elle a déménagé sur les terres hennuyères pour disposer de davantage de surface: «Nous voulions aussi attirer les clients français, qui apprécient le savoir-faire belge en matière de cuisine. En Belgique et en France, depuis 26 ans que nous sommes à Comines, nous avons installé quelque 6 400 cuisines.»

Comines - Carwash Oceanic

Rue du Textile: vers une industrialisation
Antoine Lamoo Pierre Deprez et Domt,inique Turcq ont lavé des milliers de voitures. Dorénavant, ils ne laveront plus que la leur!
En service depuis 33 ans, le carwash Oceanic a fermé ses portes, son site ayant été acheté par AD Megatec. La rue changera de configuration.
Dans la rue du Textile, le 30 décembre, la SPRL Oceanic Carwash a lavé ses dernières voitures. Une cessation d’activités qui n’est pas du tout liée à une faillite économique; bien au contraire, puisque les affaires tournaient très bien. En fait, le site intéressait vivement la société adjacente, AD Megatec, qui envisage d’importantes extensions, des deux côtés de la voirie.
D’ailleurs, en novembre 2019, nous avions rencontré le patron, Alex Verledens, par ailleurs fondateur de l’entreprise de fenêtres et portes en PVC. Ce citoyen d’Izegem nous avait fait part de ses projets: l’acquisition du carwash Oceanic, du hangar de la société Berle, des cuisines Menina et de la prairie entre les deux, également propriété des cuisinistes. Tous les bâtiments seront rasés afin de permettre à l’entreprise de poursuivre son essor et de s’adapter aux besoins du marché.
Pour info, en 2018, AD Megatec a fabriqué 55 200 fenêtres pour quelque 350 clients. Elle emploie 103 personnes et, dans son secteur, elle est la troisième société en Belgique. Et bientôt la première…
En 2020, de nouveaux bureaux et un entrepôt fleuriront sur le site du carwash. De l’autre côté, en 2021, un vaste bâtiment sortira de terre pour y produire des fenêtres et des portes en aluminium; une toute nouvelle spécialité que l’entreprise, qui se limite actuellement au PVC, va développer pour répondre à la demande.
Un carwash depuis 1986
«Après 17 ans de service, j’ai saisi l’opportunité de vendre ma société, explique Pierre Deprez, propriétaire du carwash. Une occasion, on la saisit ou on la laisse passer! À l’âge de 20 ans, en 2003, je l’avais rachetée à un oncle, Frédéric Logie, qui avait créé l’entreprise en 1986. Pendant toutes ces années, j’espère que mon équipe et moi-même, nous avons rendu nos clients heureux. Ce métier m’a apporté beaucoup et je suis un peu embêté d’abandonner ceux et celles que j’ai côtoyés durant tant d’années!»
Certains diront: encore un commerce de moins sur l’entité! «Restons positifs, je laisse une belle place à quiconque voudrait se lancer dans le secteur du lavage de voitures sur Comines. Si j’ai pu développer mon affaire, d’autres le peuvent aussi. Le tout est de faire preuve de motivation. Il y a d’ailleurs déjà de superbes solutions carwash sur l’entité: l’installation du Bizet et le particulier Steeve Blois vous recevront avec plaisir. Sans compter Lavadom, LM center, etc. De mon côté, je remercie de tout cœur ma clientèle pour toutes ces années.»
La société occupait deux employés: le Bizétois Antoine Lamoot, qui y a travaillé 24 ans, et le Cominois Dominique Turcq. «Le fait qu’ils ont été intégrés au personnel de la société AD Megatec a fait partie de la négociation», conclut Pierre Deprez.
Marie-France PHILIPPO - L'Avenir





jeudi 2 janvier 2020

Le Bizet - Style-Décor

Style-Décor : l’histoire familiale se poursuit
Josine Bryonest tombée dans le commerce quand elle était petite. Après 20 ans dans le secteur bancaire, elle est revenue à ses premières amours.
En 2014, Josine Bryon a repris le magasin de meubles de ses parents, «Style-Décor», rue du Touquet. «Après un graduat en marketing à l’Ephec et un diplôme d’ingénieur commercial aux Fucam, j’ai travaillé dans le secteur de la banque et des assurances. Je me suis lassée d’un monde devenu impersonnel. Aussi lorsque mes parents ont cherché un repreneur, j’ai sauté sur l’occasion. Il faut dire que comme l’habitation est à l’étage, dès mes 12 ans, je servais les clients!»
Son père, ébéniste, a bâti le magasin en 1970 et l’a agrandi en 1984. «Dès que j’ai repris, j’ai créé un site internet et modernisé la décoration. En mai 2017, Michaël Vandevoorde a été engagé pour la vente, la gestion du site et la livraison des meubles. En plus, nous travaillons avec un apprenti.» Résultat: le chiffre d’affaires suit une courbe exponentielle: «L’an passé, j’ai acheté le magasin Bout d’chou, de l’autre côté de la rue. Pour l’instant, les 240 m2 servent de stockage. J’aimerais agrandir le showroom, mais où placer le stock?»
Des conseils personnalisés
Les clients sont à 80% issus de France: «De la région lilloise, mais aussi de Paris, Boulogne, etc. Ils nous arrivent grâce au bouche-à-oreille et au site internet. Toutefois, l’affluence des Belges est en nette augmentation; la reconnaissance dans sa région fait toujours plaisir.»
D’évidence, dans le secteur, les magasins familiaux se font rares: «Et pourtant, j’affiche des tarifs bien plus avantageux que les grandes surfaces. Pourquoi? Parce que les bâtiments sont amortis et que nous avons peu de personnel. De surcroît, le client se sent entendu et respecté parce que nous travaillons directement en notre nom. À titre personnel, je prends plaisir à consacrer des heures à dénicher le bonheur de mes clients. Il m’arrive de me déplacer à domicile pour voir la configuration des lieux!»
Quelque 90% des meubles sont belges: «C’est une de nos forces: si nécessaire, nous allons chercher nous-mêmes la marchandise. Nous vendons du haut et du moyen de gamme, mais pas question de proposer du bon marché. Parce que l’on assure le service après-vente et qu’on aurait trop de souci. Un exemple: pour les canapés, nous ne vendons pas si la densité n’atteint pas les 43 kg/m. Sous cette norme, on sait très bien qu’en quelques années, le canapé sera usé! Ceux que l’on propose, nous les garantissons 30 ans.»
Josine Bryon se veut aussi très à l’écoute des nouveautés. En parcourant le showroom, elle nous montre de surprenantes tables en céramique à rallonges incorporées, des meubles à gadgets électriques, des luminaires design et le fameux boxspring: «Il s’agit d’un lit surélevé, très facile d’utilisation. Nous en vendons énormément, de même que des matelas de qualité.»
L’an prochain, le magasin fêtera son demi-siècle: «La façade sera refaite pour l’occasion. Et j’ai d’autres projets! Mes deux filles portent de l’intérêt au commerce; voilà qui me motive»!
Marie-France PHILIPPO - L'Avenir