lundi 13 janvier 2020

Recuplast est en manque de place
La SPRL Recuplast est occupée à démonter le bâtiment qu’elle a acquis.
Dans la rue du Textile, la SPRL Recuplast envisage également de s’agrandir. Elle a acheté le bâtiment adjacent à son site et est occupée de le démonter.
«Nous n’avons pas suffisamment de place de stockage», explique l’administrateur, Dries Sagaert.
Depuis 1990, Recuplast recycle les matières plastiques. L’entreprise s’est installée dans le zoning cominois en 2005 et occupe trois personnes. Elle achète des déchets de plastique, des pièces d’injection, des films, etc. afin de les transformer en granulés réutilisables. Ces derniers sont utilisés dans la fabrication de pots de fleurs, d’articles de loisirs, de tubes, de sacs, etc.

Comines - Menina: déjà 6 400 cuisines vendues

Menina: déjà 6 400 cuisines vendues
La rue du Textile telle qu’elle se présente actuellement.
De l’autre côté de la rue, la SPRL Menina, qui s’est installée à Comines en 1994, va déménager dans la chaussée de Wervicq.
Elle aménagera officiellement au 1er février dans les anciens locaux du magasin d’électroménager et chauffage Plantefève.
Depuis 39 ans, le gérant, Daniel Deschepper, vend des cuisines. La société a été fondée à Menin, en 1967, et elle a déménagé sur les terres hennuyères pour disposer de davantage de surface: «Nous voulions aussi attirer les clients français, qui apprécient le savoir-faire belge en matière de cuisine. En Belgique et en France, depuis 26 ans que nous sommes à Comines, nous avons installé quelque 6 400 cuisines.»

Comines - Carwash Oceanic

Rue du Textile: vers une industrialisation
Antoine Lamoo Pierre Deprez et Domt,inique Turcq ont lavé des milliers de voitures. Dorénavant, ils ne laveront plus que la leur!
En service depuis 33 ans, le carwash Oceanic a fermé ses portes, son site ayant été acheté par AD Megatec. La rue changera de configuration.
Dans la rue du Textile, le 30 décembre, la SPRL Oceanic Carwash a lavé ses dernières voitures. Une cessation d’activités qui n’est pas du tout liée à une faillite économique; bien au contraire, puisque les affaires tournaient très bien. En fait, le site intéressait vivement la société adjacente, AD Megatec, qui envisage d’importantes extensions, des deux côtés de la voirie.
D’ailleurs, en novembre 2019, nous avions rencontré le patron, Alex Verledens, par ailleurs fondateur de l’entreprise de fenêtres et portes en PVC. Ce citoyen d’Izegem nous avait fait part de ses projets: l’acquisition du carwash Oceanic, du hangar de la société Berle, des cuisines Menina et de la prairie entre les deux, également propriété des cuisinistes. Tous les bâtiments seront rasés afin de permettre à l’entreprise de poursuivre son essor et de s’adapter aux besoins du marché.
Pour info, en 2018, AD Megatec a fabriqué 55 200 fenêtres pour quelque 350 clients. Elle emploie 103 personnes et, dans son secteur, elle est la troisième société en Belgique. Et bientôt la première…
En 2020, de nouveaux bureaux et un entrepôt fleuriront sur le site du carwash. De l’autre côté, en 2021, un vaste bâtiment sortira de terre pour y produire des fenêtres et des portes en aluminium; une toute nouvelle spécialité que l’entreprise, qui se limite actuellement au PVC, va développer pour répondre à la demande.
Un carwash depuis 1986
«Après 17 ans de service, j’ai saisi l’opportunité de vendre ma société, explique Pierre Deprez, propriétaire du carwash. Une occasion, on la saisit ou on la laisse passer! À l’âge de 20 ans, en 2003, je l’avais rachetée à un oncle, Frédéric Logie, qui avait créé l’entreprise en 1986. Pendant toutes ces années, j’espère que mon équipe et moi-même, nous avons rendu nos clients heureux. Ce métier m’a apporté beaucoup et je suis un peu embêté d’abandonner ceux et celles que j’ai côtoyés durant tant d’années!»
Certains diront: encore un commerce de moins sur l’entité! «Restons positifs, je laisse une belle place à quiconque voudrait se lancer dans le secteur du lavage de voitures sur Comines. Si j’ai pu développer mon affaire, d’autres le peuvent aussi. Le tout est de faire preuve de motivation. Il y a d’ailleurs déjà de superbes solutions carwash sur l’entité: l’installation du Bizet et le particulier Steeve Blois vous recevront avec plaisir. Sans compter Lavadom, LM center, etc. De mon côté, je remercie de tout cœur ma clientèle pour toutes ces années.»
La société occupait deux employés: le Bizétois Antoine Lamoot, qui y a travaillé 24 ans, et le Cominois Dominique Turcq. «Le fait qu’ils ont été intégrés au personnel de la société AD Megatec a fait partie de la négociation», conclut Pierre Deprez.
Marie-France PHILIPPO - L'Avenir





jeudi 2 janvier 2020

Le Bizet - Style-Décor

Style-Décor : l’histoire familiale se poursuit
Josine Bryonest tombée dans le commerce quand elle était petite. Après 20 ans dans le secteur bancaire, elle est revenue à ses premières amours.
En 2014, Josine Bryon a repris le magasin de meubles de ses parents, «Style-Décor», rue du Touquet. «Après un graduat en marketing à l’Ephec et un diplôme d’ingénieur commercial aux Fucam, j’ai travaillé dans le secteur de la banque et des assurances. Je me suis lassée d’un monde devenu impersonnel. Aussi lorsque mes parents ont cherché un repreneur, j’ai sauté sur l’occasion. Il faut dire que comme l’habitation est à l’étage, dès mes 12 ans, je servais les clients!»
Son père, ébéniste, a bâti le magasin en 1970 et l’a agrandi en 1984. «Dès que j’ai repris, j’ai créé un site internet et modernisé la décoration. En mai 2017, Michaël Vandevoorde a été engagé pour la vente, la gestion du site et la livraison des meubles. En plus, nous travaillons avec un apprenti.» Résultat: le chiffre d’affaires suit une courbe exponentielle: «L’an passé, j’ai acheté le magasin Bout d’chou, de l’autre côté de la rue. Pour l’instant, les 240 m2 servent de stockage. J’aimerais agrandir le showroom, mais où placer le stock?»
Des conseils personnalisés
Les clients sont à 80% issus de France: «De la région lilloise, mais aussi de Paris, Boulogne, etc. Ils nous arrivent grâce au bouche-à-oreille et au site internet. Toutefois, l’affluence des Belges est en nette augmentation; la reconnaissance dans sa région fait toujours plaisir.»
D’évidence, dans le secteur, les magasins familiaux se font rares: «Et pourtant, j’affiche des tarifs bien plus avantageux que les grandes surfaces. Pourquoi? Parce que les bâtiments sont amortis et que nous avons peu de personnel. De surcroît, le client se sent entendu et respecté parce que nous travaillons directement en notre nom. À titre personnel, je prends plaisir à consacrer des heures à dénicher le bonheur de mes clients. Il m’arrive de me déplacer à domicile pour voir la configuration des lieux!»
Quelque 90% des meubles sont belges: «C’est une de nos forces: si nécessaire, nous allons chercher nous-mêmes la marchandise. Nous vendons du haut et du moyen de gamme, mais pas question de proposer du bon marché. Parce que l’on assure le service après-vente et qu’on aurait trop de souci. Un exemple: pour les canapés, nous ne vendons pas si la densité n’atteint pas les 43 kg/m. Sous cette norme, on sait très bien qu’en quelques années, le canapé sera usé! Ceux que l’on propose, nous les garantissons 30 ans.»
Josine Bryon se veut aussi très à l’écoute des nouveautés. En parcourant le showroom, elle nous montre de surprenantes tables en céramique à rallonges incorporées, des meubles à gadgets électriques, des luminaires design et le fameux boxspring: «Il s’agit d’un lit surélevé, très facile d’utilisation. Nous en vendons énormément, de même que des matelas de qualité.»
L’an prochain, le magasin fêtera son demi-siècle: «La façade sera refaite pour l’occasion. Et j’ai d’autres projets! Mes deux filles portent de l’intérêt au commerce; voilà qui me motive»!
Marie-France PHILIPPO - L'Avenir