mardi 27 février 2018

Comines - Une crémaillère radiophonique


Installée depuis quelques mois, Libellule FM (107.8) a officiellement inauguré ses nouveaux studios par une émission spéciale.
L’émission collégiale «fou l'bazar!» sur Libellule FM avait, vendredi soir, un caractère exceptionnel. Elle était particulièrement festive à l’occasion de la pendaison de crémaillère de la radio locale. Pendant plusieurs décennies, les studios étaient installés à Warneton. Le dernier lieu d’accueil était le hall des sports de la cité des mountches.
Compte tenu du réaménagement de cette salle, Radio Libellule a migré, grâce à l’intervention technique de la Ville, vers le centre de Comines (rue de la Procession, 45).
Depuis la rentrée de septembre, les émissions ont repris un cours normal en cette nouvelle implantation. Celle-ci comporte deux studios, des bureaux et des locaux techniques pour l’émetteur.
Pour des raisons essentiellement techniques, liées à divers aménagements, la pendaison de la crémaillère n’a pu trouver place qu’en cette fin février.
Un partenaire de choix
Dès 18 h, la coordinatrice Christine Declercq était aux manettes de cette émission spéciale. Elle a reçu Luc Dujardin, président de l’ASBL «Comines Contact Culture» qui inclut la radio, et Serge Titeca ancien vice-président.
À leurs côtés, des membres du conseil d’administration représentent la ville de Comines-Warneton: Frédéric Hallez, Charlotte Gruson, Fabien Dumont et Chantal Bertouille.
Charlotte et Frédéric ont mis en évidence les partenariats avec Libellule à savoir celui avec le Centre Culturel et l’autre avec les stagiaires du Service de réinsertion du CPAS. Il y a bien d’autres partenariats comme le Centre de Lecture Publique et Carpe Diem.
«L’émission Zakouskis du Centre Culturel avec la bibliothèque et la Maison des jeunes est l’exemple type d’une saine collaboration culturelle, précise Charlotte Gruson, présidente du Centre Culturel. Cette radio associative et d’expression est un partenaire de choix pour des projets communs.»
L’inauguration des nouveaux studios était aussi l’occasion de se souvenir, notamment des débuts avec trois radios libres sur Comines.
«Les radios locales sont importantes. C’est la possibilité d’aller à la rencontre des gens de chez nous»précise Chantal Bertouille, animatrice sur radio Zénith (Comines) au début des années 80.
Une quarantaine d’animateurs
Après 39 ans d’existence, la Libellule a écrit de nombreuses pages de son histoire. Luc Dujardin a un quart de siècle de présence à la fois au Conseil d’administration et dans l’émission BSS (Blue Suede Shoes) en compagnie de Charlie.
«Le déménagement offre un nouveau confort technique à une quarantaine d’animateurs, commente le président. Dans les faits, cela ne change pas le concept qui a évolué au fil du temps comme radio associative et d’expression reconnue par le CSA.
La radio donne la parole à des passionnés de diverses musiques, de multiples hobbies ou encore à de nombreuses associations. La particularité est la très grande diversité de styles par rapport aux autres radios formatées de la bande FM.»

Serge Titeca: trente-trois ans de radio

Cette pendaison de crémaillère comportait deux temps. Différents animateurs continuaient à assurer le direct radio, tandis que les invités migraient vers la MJC.
Là, au milieu des caricatures de l’exposition de Vadot, une septantaine de personnes se sont retrouvées pour le verre de l’amitié.
Un autodidacte qui pouvait en remontrer!
L’occasion pour le président Luc Dujardin de remercier les autorités communales et le service technique qui ont permis à radio Libellule d’être logée à bonne enseigne.
Un vibrant hommage a été rendu à Serge Titeca pour ses 33 ans passés à la radio dont une bonne vingtaine au Conseil d’administration de l’ASBL. «Tu es un autodidacte mais par tes connaissances pratiques, tu aurais pu enseigner les pratiques techniques de la radio!» relevait Luc Dujardin.
Lors de la réception, Serge nous confiait: «Si cette radio a pu exister, c’est grâce à Raoul Verolleman, présent ce soir, qui a créé Libellule. Elle est différente des autres radios qui se veulent plus ciblées. Des bons souvenirs sont les bals de Libellule, les animations dans les magasins, les foires commerciales. Le plus pénible fut l’incendie en 1994. En trois décennies, c’est la technique qui a le plus évolué depuis les grandes bandes jusqu’aux petits logiciels!»
056 55 77 20, www.libellulefm.be
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