mardi 31 juillet 2018

Comines - «Aka Bo»: un magasin de seconde main

 PProfitant de la ducasse de la rue de Wervicq, un magasin de seconde main s’est ouvert, ce samedi, dans un local de la communauté protestante.
Sur une idée de Christine Vandoolaeghe, Izia Mendes et Shirlei Souto Major. La première étant en vacances, ce sont les deux dernières qui gèrent l’accueil. Toutes deux viennent du Brésil: «L’initiative est liée au projet «zéro déchet» auquel nous participons, explique Izia, qui habite à Wervicq. Nous savions que le temple stockait beaucoup d’habits pour les plus démunis, mais que rien n’était organisé. Nous en avons parlé à Anne-Marie Heineken, qui nous a encouragées à ouvrir un magasin.»
Le local servait de salle de réunion pour la communauté protestante: «Tout a été repeint et aménagé par nos soins. Les pièces sont proposées à 1€, 2€ et 3€. L’objectif est de venir en aide aux démunis. Les bénéfices permettront de constituer des colis alimentaires.»
 Ouvert le premier samedi du mois
Pour le moment, le magasin n’ouvre que le premier samedi du mois, de 10 à 12 h. et de 14 à 18 h. «Ce n’est qu’un début, nous verrons s’il y a des demandes. Nous sommes bénévoles et cette activité doit être conciliée avec nos vies», précise Shirlei, psychologue de formation qui habite à Halluin où son mari exerce comme pasteur.

 Signalons que si vous possédez des vêtements, chaussures et accessoires dont vous voulez vous séparer, l’équipe est prête à les recevoir en vue de les trier et de les recycler.  - L'Avenir
«Aka Bo»: un magasin de seconde main

Comines - Les protestants possèdent un nouveau guide

Les protestants possèdent un nouveau guide
Depuis 94 ans, Comines possède un temple protestant. Sans pasteur depuis trois ans, la communauté a perdu des fidèles et veut se reconstruire.
Situé dans la rue de Wervicq, le temple protestant compte depuis peu un nouveau pasteur, même si celui-ci n’est pas encore officiellement en poste. «Je viens juste de déménager, avec mon épouse, également théologienne, et les quatre enfants», explique l’intéressé, Jonathan Julien.
Depuis août 2015 quand Marc Rugamba, qui était installé depuis cinq ans, a annoncé son départ, la communauté s’est retrouvée bien orpheline. En attente d’un nouveau pasteur, la Mouscronnoise Anne-Marie Heineken est devenue présidente du consistoire: «Je connaissais Comines parce que j’ai donné les cours de religion protestante à l’athénée royal jusqu’en 2016, année où j’ai été admise à la retraite. J’ai assuré la transition et je suis heureuse que Jonathan Julien, qui a d’ailleurs repris mes cours à l’athénée, ait accepté de s’installer à Comines. Sans pasteur, nous avons perdu bien des fidèles.»
Guidé par sa foi
Né à Haïti en 1970, Jonathan Julien possède un parcours pour le moins atypique: «J’ai décroché une maîtrise en relations internationales, à Port-au-Prince. Ensuite, je suis arrivé à Paris, à la Sorbonne, pour compléter mon bagage avant de partir pour Bruxelles, à l’université Saint-Louis, pour obtenir un master en droit international.»
Il aurait pu faire une brillante carrière, mais il a choisi la voie que lui dictait sa foi: «Mon père, alors qu’il était séminariste, a été tué par le régime de Duvalier. Il était très engagé et serait probablement devenu pasteur. À Bruxelles, je me suis inscrit à la faculté universitaire de théologie protestante.»
Diplômé, il s’installe à Ath et donne des cours de religion protestante à Comines, Mouscron, Enghien et au SHAPE, à Mons. «Je ne suis pas encore pasteur, parce que je dois terminer mes stages, mais j’ai accepté de prendre en charge la communauté cominoise. J’aimerais la dynamiser. Elle ne compte plus qu’une quinzaine de membres et vit bien trop discrètement. Nous voulons ouvrir nos portes, notamment grâce à la musique et au chant, puisque je pratique les deux disciplines. C’est une bonne façon d’évangéliser, de rassembler et de moderniser. D’évidence, comme les catholiques, nous vivons un désintérêt pour les convictions religieuses et nous devons nous tourner vers les préoccupations de la population. Le renouveau doit être à la fois liturgique et humain.»
«Nous envisageons de créer des cours de chant, renchérit Anne-Marie Heineken. L’académie n’en propose pas. Par exemple, le gospel intéresse beaucoup de monde. Les activités seront proposées à tous, sans restriction de religion, avec une belle ouverture sur le monde.»  - L'Avenir

lundi 30 juillet 2018

Braquage avec violence à l’agence Ladbrokes de Warneton

Braquage avec violence à l’agence Ladbrokes de Warneton
Le malfrat a donné un coup de silencieux dans la tête du gérant. Le malfrat, qui portait une combinaison, est parti avec l’argent du coffre.
Lundi, vers 10 h 10, un braquage s’est déroulé à l’agence Ladbrokes, centre de Warneton, à l’angle des rues d’Ypres et de Lille. Alors que quatre clients se trouvaient à l’intérieur, un malfrat armé d’un pistolet avec silencieux s’est dirigé vers le gérant, Hervé Duthilleul.
«Il m’a menacé avec son arme, en faisant preuve de violence, nous raconte-t-il, alors qu’il a repris courageusement son poste quelques heures plus tard. Directement, il m’a poussé sur le côté, puis asséné un coup de silencieux dans la tempe. J’ai été complètement sonné. Il a menacé les clients en pointant son arme et en criant «personne ne bouge». Je lui ai donné l’argent de la caisse où il n’y avait pas grand-chose, mais il a ordonné que j’ouvre le coffre-fort; ce que j’ai fait. Visiblement, il connaissait les lieux puisqu’il m’a montré où se trouvait le coffre-fort. Il y avait pas mal d’argent.»
L’homme parlait français et était équipé d’une combinaison qui couvrait son corps, même les mains: «Il y avait juste des petits trous pour les yeux, comme les adeptes du mouvement Anonymous.»
 - L'Avenir

lundi 9 juillet 2018

Roland Raraux, Patricia Godderis et Virginie Dejonckheere: le noyau dur du FC Houthem

Patricia, une fidèle parmi les fidèles
Patricia Godderis (52 ans) est une vraie Houthémoise: «Mes parents tenaient le café de la boucherie, qui est aujourd’hui celui de la bourloire.
À l’époque, c’était le local du FC Houthem. Par la suite, pendant une vingtaine d’années, j’ai tenu la cantine du club. Quand Geert Bocksoen a souhaité quitter la présidence, comme j’étais vice-présidente, je me sentais obligée de faire le pas. Le comité est composé de trois officiels, à savoir moi-même, Virginie Dejonckheere et Roland Raraux. On se complète très bien. En plus, Geert Bocksoen a organisé trois soirées de formation pour nous expliquer les rouages administratifs.»
Cette maman de deux enfants travaille depuis 30 ans à Mons, en tant que secrétaire-comptable dans une école supérieure. «Je pense qu’un club de foot est très important pour faire vivre une commune et qu’il faut se battre pour offrir aux jeunes la possibilité de pratiquer un sport, à Houthem. Déjà que nous n’avons plus beaucoup de magasins!»
 - L'Avenir