vendredi 28 septembre 2018

Comines - Pour la première fois, deux mille élèves des trois écoles secondaires ont couru ensemble pour soutenir des projets solidaires du CNCD 11.11.11.

Depuis 2015, le collège de la Lys organise un cross solidaire au profit du CNCD 11.11.11. Cette ONG belge regroupe une septantaine d’associations soutenant des projets de solidarité au sud de la planète. Les organisateurs, le centre culturel, la maison des jeunes Carpe Diem et le groupe local du CNCD, souhaitaient ouvrir ce challenge à d’autres écoles cominoises. Ce mercredi matin, les secondaires de l’institut Saint-Henri, du collège de la Lys et de l’athénée Fernand Jacquemin ainsi que des classes de 6e primaires ont foulé le macadam du centre de Comines sur 3,2 km, sans aucun esprit de classement ou de compétition. C’est la première fois que tous les élèves du secondaire de l’entité mouillent ensemble le maillot pour la bonne cause. Chaque élève a donné un euro pour le CNCD. La Ville double la récolte ainsi que Wallonie-Bruxelles International.
Bousculer les préjugés
Parallèlement à la course, plus de 1700 jeunes ont participé à des animations sur les migrations (thème de la campagne actuelle du CNCD 11.11.11) pour bousculer leurs préjugés et développer leur esprit critique.
Au stade de la MJC, nous avons rencontré une directrice, un professeur et un trio d’élèves. Sylvie Demeersseman est la directrice de Saint-Henri: «C’est la première fois que l’entièreté des écoles s’est mise ensemble pour une cause solidaire. Grâce aux animations en classe, les jeunes ont été touchés par les problématiques du Sud. C’est une super initiative». Jérôme Gobert est professeur de français au cycle supérieur de l’Athénée: «J’ai couru avec mes élèves. C’était très bien organisé. Les professeurs d’éducation physique ont soigné l’endurance des élèves. Les animations les ont stimulés».
Pour plus de justice et de solidarité
Baptiste Casier, Louis Hugue et Romain Cochez du collège de la Lys, eux, viennent de terminer leur course: «C’est incroyable. Tout d’abord au niveau des intervenants en classe qui nous ont fait comprendre les différentes sortes de migrations. Aujourd’hui, c’était un beau parcours même s’il y avait pas mal de marcheurs. En rue, les spectateurs nous encourageaient».
À l’arrivée, les élèves du cycle supérieur ont pris le temps de visiter le village associatif comprenant une dizaine d’associations et d’ONG qui promeuvent plus de justice et de solidarité dans le monde. La matinée s’est terminée au son de l’Afrique avec le groupe bruxellois de djembés Sysmo.   - L'Avenir
Les organisateurs, le centre culturel et la maison des jeunes, se sont entourées de services communaux comme la police pour la bonne marche de la matinée.
Une partie de logistique a été prise en charge par des élèves. La section 7e technique de qualification en sécurité du collège de la Lys, avec Xavier Verschaeve, a fourni 14 signaleurs. La mission correspondait à leur formation pratique d’agent de sécurité ou de gardien de la paix. La 6e accueil bureau du CDL, avec Isabelle Deprez, a assuré le dispatching, le bar à eau. Quelques élèves formés au BEPS par Elise Cornard du CDL, Pauline Vancoppenolle de l’athénée et d’élèves étant pompiers volontaires ont assuré la cellule «secours» qui n’a pas été mise à contribution.
Sébastien Brulez est chargé de campagnes au CNCD 11.11.11: «C’est une belle mobilisation pour la solidarité. C’est impressionnant de voir autant d’élèves.
Nous avons eu un bon accueil dans les écoles et par le groupe local. Plus de 50 projets sont soutenus annuellement. Par exemple: le travail décent au Vietnam, le soutien aux maraîchers au Burkina, l’absentéisme scolaire en Ouganda. Cela touche les élèves». Louis Dubuc est animateur à la maison des jeunes: «C’est un bel événement réussi sous le soleil. Ce qui est génial, c’est que toutes les secondaires ont participé». Marie-Aude Breyne, elle, est chargée d’éducation permanente au centre culturel: «C’est un chouette moment. Les participants ont le sourire et nous aussi. C’est une belle première expérience». Début novembre aura lieu la traditionnelle récolte de fonds pour le CNCD 11.11.11 avec ses différents produits.
E.D L'Avenir








mercredi 26 septembre 2018

Comines -La Ligue du coin de terre cesse ses activités

Découragés, les membres du comité jettent l’éponge. Ils en ont assez de tirer le diable par la queue pour organiser leurs activités.
Dimanche après-midi, le comité de la Ligue du coin de terre organisait l’une de ses quatre conférences annuelles. Le thème: «les pollinisateurs», un sujet présenté de main de maître par Martin Windels.
Un oignon de 937 g récompensé
La rencontre a également été l’occasion de récompenser les lauréats du concours du plus gros oignon. Willy Lesthaeghe s’est distingué par un spécimen de 937 g. Les trois suivants: Walter Verbeke (289 g), Willy Demey (205 g) et Lydia Deprez (154 g). À noter que le président Gino Timperman, hors concours, a produit un oignon de 618 g. «Cette année sèche n’était pas propice aux gros légumes, commente l’expert en jardinage. Nous avons régulièrement des oignons de plus d’un kilo… Le plus lourd que nous ayons eu pesait 1 445 g, en 2006, cultivé par Lucien Haubourdin » Signalons encore que Willy Lesthaeghe en est à son huitième succès en quinze participations. Toutefois, l’après-midi a été marquée par l’annonce du président, Gino Timperman, qui a fait part de l’arrêt des activités de la Ligue du coin de terre. En mars dernier, le groupe comptait tout de même encore cent douze membres. Les trémolos dans la voix en disaient long sur son état d’esprit: «Je suis membre depuis trente ans, a expliqué l’Houthémois. Après quelques années, le président Michel Martin m’a inclus dans le comité en tant que trésorier. J’ai voulu apporter des nouvelles idées, notamment en organisant un souper.»
Plus de soutien de l’administration communale
Devenu président, il a constitué une équipe de choc avec William Ugille comme secrétaire et Stéphane Ugille, dans le rôle du commissaire. Les épouses ont donné un précieux coup de main. «Aujourd’hui, nous ne sommes plus soutenus par l’administration communale. Nous devons payer pour louer la salle de l’office du tourisme. Nous avons aussi des problèmes pour faire venir des conférenciers. Voilà pourquoi, découragés, nous avons décidé de tout arrêter, fin 2018. Nous organiserons encore notre souper le 27 octobre prochain et nous mettons les petits plats dans les grands pour qu’il soit réussi. Pour l’heure, personne ne veut reprendre le flambeau. Peut-être une relève s’annoncera-t-elle mais, dans l’état actuel des choses, en janvier 2019, il n’y aura plus de section cominoise à la lIgue du coin de terre.»
En 2019, l’entité comptera donc une seule section, celle de Ploegsteert, avec cent quarante membres dont quarante-cinq sont actifs  Marie-France PHILIPPO - L'Avenir

Comines - SPA: davantage de confort pour les animaux hébergés


La SPA organisait une première journée portes ouvertes. L’objectif: présenter le nouveau comité et montrer ses installations.
Ce dimanche, la SPA a ouvert ses portes. Bien que le choix du jour ne soit pas vraiment le meilleur sur le plan de la météo, bien des courageux ont bravé la pluie en venant supporter l’équipe.
«Ses portes ouvertes sont une première expérience. L’idée est de redynamiser la SPA, de la rendre plus visible», explique Paula Puype, la nouvelle présidente de l’ASBL, qui a pris la suite de Nadine Salembier, décédée le 22 février dernier.
«J’ai toujours adoré tous les animaux, pas seulement les chats et les chiens. Quand la SPA a été fondée par Madame Salembier, en 1979, je me suis proposée comme bénévole. J’y suis venue tous les jours, même après mon travail! Durant plus de 30 ans, j’ai effectué les contrôles des adoptions à domicile. À présent que j’ai un souci pour marcher, je me limite à ce que je sais encore faire: prendre le téléphone ou accueillir les clients.»
L’administration est aux mains de Gilles Deweer, petit-fils de Nadine Salembier: «Il m’a semblé naturel de poursuivre sa tâche. Je viens ici depuis l’enfance. Ce travail me prend environ une heure par jour. Je fais du secrétariat et de la comptabilité; de même que j’alimente le site internet et les réseaux sociaux. Les informations sur les chats et les chiens sont accessibles directement sur le net; ce qui fait que les personnes qui se déplacent sont vraiment intéressées par l’un ou l’autre animal.» Son oncle, Luc Deweer, reste actif dans la gestion.
À la direction du site, on retrouve Jean-Marie Cappon, 53 ans et 38 ans de présence à la SPA, d’abord comme bénévole, puis comme responsable: «En plus de moi-même, la SPA emploie aussi Claudine, qui travaille à mi-temps et deux articles 60. Cinq ou six bénévoles viennent donner un précieux coup de main. Chaque semaine, on nous signale deux à trois abandons de chiens et nous avons à peu près le même nombre d’adoptions. Pour les chats, c’est un peu différent, parce qu’on nous signale souvent des animaux «trouvés», alors qu’ils ne le sont pas vraiment. Pour le moment, nous avons des chatons qui partent en adoption; quand viendra l’hiver, le choix se portera sur des chats adultes.»
Toujours des projets d’amélioration
L’adoption et la pension constituent une grand part des bénéfices par la SPA, gérée en ASBL: «Nous recevons aussi des subsides de la Ville, poursuit Paula Puype. Nous avons aussi mis en place la possibilité de devenir membre sympathisant pour 10€ par an. Vous recevez alors le trimestriel de l’association et les infos via internet.»
Divers projets sont en préparation: «Nous tendons toujours vers un plus grand confort des animaux,précise Jean-Marie Cappon. Nous voulons installer un préau sur toutes les cages qui se trouvent à l’extérieur. Il y en a déjà sur une partie, mais pas sur toutes. Quand il pleut, le chien patauge dans la boue. Par la suite, nous aimerions enlever les sapins qui bordent le site. Ils sont malades et n’apportent pas une bonne protection. Notre souhait est de placer une clôture.» - L'Avenir

mardi 4 septembre 2018

Ploegsteert - Du pain sur la planche au home

Des bénévoles de la maison de repos du Sacré-Cœur ont proposé des rencontres entre générations autour du thème du pain, ainsi qu’une exposition.
Depuis 25 ans, l’association «Sacré quartier» initie des rencontres intergénérationnelles. Venant de l’Institut Saint-Henri et de l’Athénée royal de Ploegsteert, les 4e primaires rencontrent plusieurs fois sur l’année les résidents du home Sacré-Coeur. Les objectifs initiés par la Croix-Rouge en 1993 grâce à Simonne Lamote se poursuivent aujourd’hui grâce aux deux institutrices, Nadège Carton et Stéphanie Ooghe, dans la continuité du travail de Madeleine Deleu et Francis Joseph. Ces deux derniers restent impliqués dans l’association «Sacré quartier» dont les cinq rencontres annuelles se terminent par une exposition. «Ce projet de rencontres entre générations a perduré au fil des années, précise Francis Joseph, secrétaire. Il a suivi l’évolution afin de contribuer à la construction d’une société solidaire et conviviale. Cette initiative contribue à la qualité de vie des résidents de la maison de repos en soutenant des animations entre générations».
En 1993, le premier thème pour les animations était le pain. Pour marquer, cet anniversaire, la même thématique a été choisie pour 2017/2018. Au fil des mois, les rencontres (dédoublées pour chaque école) ont permis de participer à un petit-déjeuner sain (avec le docteur Caroline Woestyn), à rencontrer un meunier (André Decampenaere), des agriculteurs (Pascal et Carine Heyte), un boulanger (Walter Verbeke) ainsi que faire une excursion au musée du pain à Furnes. En ce week-end de ducasse, l’exposition «Au four et au moulin» a eu lieu dans l’espace rencontres du home. «Pour l’exposition, nous avons rassemblé de nombreux objets venant essentiellement de particuliers. Nous avons présenté un plan de reconstruction du home en 1922 ainsi que plusieurs albums souvenirs dont celui du fameux défilé de mode de 1999 », détaille la dynamique Madeleine Deleu. Des pièces étonnantes étaient présentées pour évoquer le travail de la terre, du boulanger avec son triporteur et son petit magasin, sans oublier la table du petit-déjeuner à l’ancienne et les photos des activités de l’année. Le samedi après-midi, le vernissage avec ses discours s’est terminé par des chansons de résidents et d’enfants et même par quelques pas de danse. Pour financer les diverses activités, l’exposition du week-end s’est couplée avec une cafétéria et des ventes de confitures et de gaufres.
  - L'Avenir