mercredi 13 février 2019

58e édition du festival commercial de Comines et Warneton

Le hasard a bien fait les choses: Valérie voulait changer de voiture, mais ne pouvait le faire. Le festival récompense une fidèle cliente.
Lundi soir, la grande gagnante de la 58e édition du festival commercial est venue chercher le gros lot: une Citroën C3, lovée dans le showroom du garage Roussel, avenue de la Sideho.
Le secrétaire Vincent Delbecque a résumé en quelques chiffres le cru 2018: 53 commerçants, 20 sponsors et partenaires, 10 000 collectors recueillis et un nombre gagnant: le 34 684. «Cette belle opération de solidarité est possible grâce au comité et au garage Roussel qui nous vend une voiture à un prix compétitif. Depuis que nous avons instauré le système des collectors, ce sont toujours des habitants de l’entité qui ont gagné le gros lot; ce qui est une bonne publicité pour le commerce local.»
Cette 96e voiture ne fera pas exception puisque la gagnante réside à Houthem, rue d’Hollebeke et qu’elle était en quête d’une nouvelle voiture: « Je suis venue dans ce même garage l’année dernière en vue de remplacer ma vieille Ford. Finalement, faute de moyens, j’ai reporté l’achat», explique cette éducatrice dans un Établissement Publique de Santé Mentale, à Saint-André-lez-Lille.
«J’avais une dizaine de collectors parce que j’ai l’habitude de faire mes achats chez les commerçants locaux: cadeaux, chocolats, pains, viande, habits, etc. D’ailleurs, très régulièrement, j’ai gagné un bon d’achat et, cette année justement, j’étais déçue de n’avoir rien obtenu! Quand j’ai vu sur internet le résultat du tirage final, je n’en croyais pas mes yeux! J’ai dû regarder une centaine de fois! Je suis hypercontente et, en plus, la voiture est déjà immatriculée et, dès ce soir, je rentre chez moi avec le gros lot.»
Cette Lilloise d’origine habite à Houthem depuis 2000: «Je suis venue mettre mes chevaux en pension dans le coin et je suis tombée amoureuse de la Belgique et de sa convivialité. Je m’y suis installée et m’y suis fait des amis, notamment grâce à la pratique du badminton. Je ne suis pas près de repartir tant j’apprécie labonhomiela simplicité et l’entraide qui règnent ici.»
Et n’oublions pas que le festival a fait deux cents autres heureux: 100 personnes ont remporté un bon d’achat de 50€ et 100 autres de 100€.
Place à présent à la 59e édition: «Elle sera reconduite suivant la même formule, a précisé Vincent Delbecque. La voiture viendra du garage Duran. Par contre, nous réfléchissons déjà à des surprises pour la 60e édition.»  - L'Avenir


mardi 12 février 2019

Warneton - Margau, complice de moments privilégiés

Photographe et vidéaste diplômée, Margau Baroux veut mettre son talent au service des familles.
Faire de sa passion son métier constitue un bel idéal de vie. Voilà ce que tente de mettre en application la Warnetonnoise Margau Baroux (24 ans). «Dès mon plus jeune âge, j’ai été attirée par la photographie. Mes parents m’avaient offert un modèle en jouet et je n’arrêtais pas de tirer des photos. Ensuite, j’ai utilisé leur appareil! J’ai su très vite que je voulais en faire mon métier et j’ai terminé mes humanités à l’école des Beaux-Arts, à Tournai. Ensuite, j’ai poursuivi par un baccalauréat en photographie à l’ESA Saint-Luc Tournai.»
Depuis octobre, elle s’est installée comme photographe et vidéaste indépendante à titre complémentaire: «Après mes études, j’ai travaillé dans la restauration, tout en continuant à chercher dans mon domaine. Depuis peu, je suis photographe dans un magasin situé dans les Bastions, à Tournai.»
Ce qui lui plaît dans l’art photographique, c’est de capturer un instant particulier: «J’adore les photos de famille où l’on peut fixer un échange de regards entre deux personnes. Je suis complice de ces moments privilégiés qui resteront de beaux souvenirs.»
À l’étage de son domicile, elle a installé un studio: «Je me suis équipée en matériel: spot, accessoires bébé, robes de grossesse, etc. Les shooting photos de la grossesse et des nouveau-nés sont à la mode. C’est un domaine où je me sens comme un poisson dans l’eau: je prends mon temps, je discute avec les clients, je les mets à l’aise, j’essaie de cerner leurs souhaits.»
Un vrai travail artistique
Elle apprécie également d’immortaliser les grands événements, comme les communions ou les mariages: «Je les couvre soit comme photographe soit comme vidéaste. À chaque fois, j’essaie de faire un vrai travail artistique, quel que soit ce qui est demandé. En matière de vidéo, il y a un vrai travail de composition, qui prend énormément de temps. Par exemple, j’ai réalisé la vidéo de recrutement de la police de Comines-Warneton.»
Ce goût de l’art lui sert pour réaliser des clichés originaux: «Il faut savoir utiliser le côté technique pour que l’œuvre soit la plus exceptionnelle possible. Les logiciels de retouche bien utilisés sont d’une grande utilité! À Saint-Luc, mes professeurs me disaient que mes photos étaient mystérieuses, qu’elles laissaient place à l’imagination, à l’émotion.»
Pour l’heure, elle ne dispose pas de magasin: «Je garde les pieds sur terre: depuis l’avènement du numérique, le métier de photographe n’est plus ce qu’il était et il faut éviter les frais fixes. Néanmoins, je dispose gracieusement d’une vitrine à l’avenue du Fort à Comines afin d’exposer mes photos.»Marie-France PHILIPPO - L'Avenir
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