mardi 12 février 2019

Warneton - Margau, complice de moments privilégiés

Photographe et vidéaste diplômée, Margau Baroux veut mettre son talent au service des familles.
Faire de sa passion son métier constitue un bel idéal de vie. Voilà ce que tente de mettre en application la Warnetonnoise Margau Baroux (24 ans). «Dès mon plus jeune âge, j’ai été attirée par la photographie. Mes parents m’avaient offert un modèle en jouet et je n’arrêtais pas de tirer des photos. Ensuite, j’ai utilisé leur appareil! J’ai su très vite que je voulais en faire mon métier et j’ai terminé mes humanités à l’école des Beaux-Arts, à Tournai. Ensuite, j’ai poursuivi par un baccalauréat en photographie à l’ESA Saint-Luc Tournai.»
Depuis octobre, elle s’est installée comme photographe et vidéaste indépendante à titre complémentaire: «Après mes études, j’ai travaillé dans la restauration, tout en continuant à chercher dans mon domaine. Depuis peu, je suis photographe dans un magasin situé dans les Bastions, à Tournai.»
Ce qui lui plaît dans l’art photographique, c’est de capturer un instant particulier: «J’adore les photos de famille où l’on peut fixer un échange de regards entre deux personnes. Je suis complice de ces moments privilégiés qui resteront de beaux souvenirs.»
À l’étage de son domicile, elle a installé un studio: «Je me suis équipée en matériel: spot, accessoires bébé, robes de grossesse, etc. Les shooting photos de la grossesse et des nouveau-nés sont à la mode. C’est un domaine où je me sens comme un poisson dans l’eau: je prends mon temps, je discute avec les clients, je les mets à l’aise, j’essaie de cerner leurs souhaits.»
Un vrai travail artistique
Elle apprécie également d’immortaliser les grands événements, comme les communions ou les mariages: «Je les couvre soit comme photographe soit comme vidéaste. À chaque fois, j’essaie de faire un vrai travail artistique, quel que soit ce qui est demandé. En matière de vidéo, il y a un vrai travail de composition, qui prend énormément de temps. Par exemple, j’ai réalisé la vidéo de recrutement de la police de Comines-Warneton.»
Ce goût de l’art lui sert pour réaliser des clichés originaux: «Il faut savoir utiliser le côté technique pour que l’œuvre soit la plus exceptionnelle possible. Les logiciels de retouche bien utilisés sont d’une grande utilité! À Saint-Luc, mes professeurs me disaient que mes photos étaient mystérieuses, qu’elles laissaient place à l’imagination, à l’émotion.»
Pour l’heure, elle ne dispose pas de magasin: «Je garde les pieds sur terre: depuis l’avènement du numérique, le métier de photographe n’est plus ce qu’il était et il faut éviter les frais fixes. Néanmoins, je dispose gracieusement d’une vitrine à l’avenue du Fort à Comines afin d’exposer mes photos.»Marie-France PHILIPPO - L'Avenir
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