mardi 18 décembre 2018

Comines -"la Grande Librairie."

Le premier lundi de septembre, alors que le marché hebdomadaire réintégrait la place Sainte-Anne, un autre fait commercial sur le même lieu se faisait plus discret: l’ouverture de la Grande Librairie. Ce commerce s’est implanté entre un salon de thé et une pharmacie.
Une nouvelle page pour la Grande Librairie
Cet établissement se crée dans la lignée de la librairie Melpomène bien connue à Mouscron. En 1977, Jacques Bourgeois ouvre une librairie en plein centre de Mouscron (rue de la Station), à proximité des écoles secondaires. Cette librairie généraliste propose, en plus de manuels scolaires (environ 15% des ventes), aussi bien des best-sellers de grands éditeurs que des plus petites productions de maisons d’édition moins connues. Aujourd’hui, elle fait partie des librairies indépendantes labellisées par la Fédération Wallonie-Bruxelles suivant des critères très précis.
«Les Cominois regrettaient de ne pas avoir un tel magasin»
Maria Paviadakis-Alavoine, carolorégienne d’origine grecque, est une passionnée de livres par le biais de l’archéologie dont elle est notamment diplômée. En 2010, elle a ouvert au centre de Mouscron une librairie. En 2017, elle a eu l’opportunité de racheter la librairie Melpomène (livres des Histoires d’Hérodote dans la Grèce antique) et de l’agrandir. Mais pourquoi venir à Comines? «Des Cominois venaient au magasin de Mouscron pour acheter des manuels scolaires ou parascolaires. Ils se plaignaient de ne pas avoir un tel magasin à Comines. Diverses opportunités m’ont alors permis d’ouvrir un second magasin sur la place de Comines. C’est tout à fait dans la lignée du regain d’intérêt pour le livre papier.
Une particularité à Comines est que sur le trottoir sont disposés des livres de seconde main à des prix très démocratiques. Nous comptons nous tourner aussi vers auteurs locaux».
Avec quatre personnes au service de la clientèle, les magasins disposent d’une large gamme de livres allant du roman à la BD. En un jour, un livre commandé à Comines est disponible sur place. Les réseaux de commandes sont différents de ceux des librairies qui proposent de la presse écrite.
La Grande Libraire place Sainte -Anne, 7 à Comines – 056 48 94 36. Ouvert du mardi au samedi après-midi (13 h 30 à 18 h) ainsi que le lundi, mercredi, vendredi et samedi matin (10 h à 12 h 30)  - L'Avenir

lundi 17 décembre 2018

Collège de la Lys: du terroir à l’assiette

Collège de la Lys: du terroir à l’assiette
À la deuxième édition, le salon du terroir a déjà trouvé ses marques. Points forts: les dégustations et les rencontres avec les professionnels.
Mercredi, de 14 h à 19 h 30, le deuxième salon du terroir s’est déroulé à l’école hôtelière du collège de la Lys, qui en est l’initiatrice. Intitulé «du terroir à l’assiette», ce rassemblement des forces vives régionales constitue la deuxième édition d’un beau moment de convivialité.
«L’an dernier, nous avions enregistré 500 entrées et nous en espérons davantage, précise Jean-Yves Callens, qui dirige la section hôtellerie-restauration. Nous sommes passés de 17 à 23 exposants, avec une plus grande diversité. Plusieurs restaurateurs sont présents et, la plupart, prennent nos élèves en stage. Certains producteurs sont présents, pour marquer le lien entre le terroir et l’assiette avec l’idée qu’il faut un savoir-faire pour faire une cuisine de qualité. Nos élèves sont en phase d’acquisition d’un métier et ce genre de salon les motive à apprendre, à progresser.»
L’école avait également invité les pensionnaires des homes de l’entité, de même que les bambins des crèches «Les Benjamins» et «Pomme d’api». «Ils sont arrivés en début d’après-midi. Tous ont reçu une crêpe et une boisson gratuite», poursuit le chef Callens.
En parcourant le salon, le visiteur a pu déguster de douces saveurs, tant liquides que solides, fort agréables aux papilles. À chaque fois, les produits régionaux ont été mis à l’honneur.
Le collège de la Lys était présent avec d’autres élèves: la section «bureau» s’est occupée de l’accueil, de même que d’un photomaton; la section «horticulture» proposait à la vente des compositions de Noël et la section des services aux personnes s’est chargée d’aider les pensionnaires du home.  M-F.Ph. - L'Avenir
«La fierté de produits contrôlés»
François et Jennifer Pétillon vendent la viande qu’ils produisent sur leur exploitation de la rue Sainte-Marie, à Ploegsteert.
Ils sont venus avec leurs deux fils pour présenter leurs produits: «Vendre directement aux consommateurs, c’est l’espoir de vivre correctement de son travail. Et la fierté d’offrir un produit que l’on a contrôlé de A à Z, explique François (36 ans). Pour l’instant, nous vendons en détail huit vaches Blanc Bleu Belge par an et une trentaine de cochons. À l’avenir, nous envisageons de transformer complètement ce que l’on élève.
Mais la progression se fera crescendo parce que la vente en détail représente beaucoup de travail et qu’elle nécessite l’aide de mon épouse. Or, elle veut conserver son emploi d’aide-soignante, de nuit, à Hazebrouck.»
Concrètement, les bêtes sont tuées et découpées dans un abattoir, à Dixmude. «Nous louons une salle de découpe et nous aidons à mettre la viande sous vide. Un travail qui nous prend la journée. Tout est placé dans notre remorque frigorifique et les clients viennent chercher leur commande un jour précis. Ils ont le choix entre quatre colis.»
Les bêtes sont quasi uniquement des vaches BBB: «Après trois veaux, elles sont engraissées. Le taux de viande abattue avoisine les 70%.
Passionné par la sélection génétique, je participe à des concours où je fais régulièrement des prix; ce qui me permet de vendre les taureaux pour la reproduction.»
Facebook: viande à la ferme «Élevage des deux bouleaux» – 0473 93 98 21  M-F. Ph. - L'Avenir
Fiers de la bière qu’ils ont concoctée, les membres du Lions Club Comines-Warneton ont proposé une petite dégustation de la Lions: «Nous avons pas mal tâtonné dans la recette, mais nous sommes arrivés à un produit qui plaît au plus grand nombre, précise Luc Detavernier.
Nous la faisons produire par brassin de 1200 litres chez Eutropius, à Menin. Elle titre à 8,5°; ce qui en fait une bière à déguster avec modération! Certains restaurateurs la proposent avec succès en bière du mois, comme le Revatom.» Bien évidemment, le service club ne cherche pas à s’enrichir: «Tous les bénéfices de la vente sont destinés à nos œuvres.  - L'Avenir

Elève en 5e technique hôtellerie, Wendy Gallois a remporté dernièrement le premier prix d’un concours de cuisine organisé par la société belge de la coeliaquie:
«C’est mon professeur, le chef Dimitri Desmons qui m’en a parlé. L’idée est de proposer une recette sans gluten. Après plusieurs essais, j’ai proposé la recette ‘ Mon jardin comestible’, qui a été primée.»
Parallèlement, un livre a été publié avec des recettes exclusivement sans gluten. Cerise sur le gâteau, l’opus est remarquablement illustré par la dessinatrice cominoise Myra Vienne, avec son personnage de «Mon amie Luce».
http://vivresansgluten.be/         - L'Avenir

jeudi 6 décembre 2018

L’académie de Boxe Thaï de Comines

Beaucoup l’ignorent, mais Comines possède un club de boxe thaïlandaise qui s’entraîne dans l’une des salles de sport de l’athénée royal, le lundi et le mercredi soir.
«Cette année, nous avons 42 membres, précise l’Houthémois Fernando Ania. Le club a été fondé par José Domingos, qui continue à s’en occuper, avec Jérémy Brion et moi-même. Nous ne faisons pas beaucoup de publicité, parce que nous avons suffisamment de monde pour nos infrastructures.
La boxe est devenue très tendance car elle s’accorde avec des techniques de fitness, de cross fit ou d’aéroboxe. C’est un sport très complet avec du cardio, du renforcement musculaire, tout en intégrant les techniques de la boxe thaï. Il est accessible aux hommes et aux femmes, à partir de 8 ans.»
En boxe thaïlandaise, on peut se servir des genoux, des coudes, des poings, des pieds et frapper sur tout le corps au contraire du full-contact où l’on ne peut donner des coups qu’au-dessus de la ceinture. L’objectif est, bien entendu, de se défendre!  
M-F.Ph l'avenir

mardi 4 décembre 2018

Shotokan Karaté Club Comines


Créé en 1981, le club cominois peine à trouver des membres et des entraîneurs. Il a trouvé la solution: s’intégrer dans une plateforme flamande.
Mercredi soir, dans l’une des salles de sport de l’athénée royal, il régnait un vent de renouveau sur le Karaté Club Cominois. En effet, ce dernier s’est associé à une plateforme flamande qui regroupe d’autres clubs comme ceux d’Ypres, Langemarcq, Zonnebeke, Saint-Nicolas, etc. «Soit environ 400 membres, précise Philippe Fauvart, responsable du club cominois. Nous ne comptons plus que quatorze membres, soit trop peu pour engendrer du dynamisme. Nous avons connu des soucis en interne et une certaine démotivation quand nous n’avons pas pu rejoindre le dojo qui a été créé dans la salle des Marmousets. Nous avions demandé un créneau horaire pour profiter des installations, mais les autorités communales ont tout accordé au club de judo et de ju-jitsu. Quant à nous, nous devons rester modestement dans une salle assez vétuste. D’ailleurs, de gros travaux de rénovation sont prévus d’ici quelques mois et nous ignorons où nous poursuivrons nos entraînements.»
En s’intégrant dans cette plateforme, le club rejoint une structure composée de huit groupes: «Le principe permet des entraînements de masse grâce à une tournante de lieux; ce dont nous allons profiter une fois par mois, à Comines. Nos membres iront à Ypres ou ailleurs pour profiter d’autres séances, toujours avec des entraîneurs de qualité.»

Des séances en japonais
Pour avoir suivi l’entraînement, la langue ne semble pas un problème puisque les termes utilisés sont japonais: «Nous sommes des adeptes du shotokan, le karaté le plus ancien, le plus traditionnel, qui implique ni combat ni contact avec les autres. C’est une véritable école de vie où chacun peut travailler à son niveau, en fonction de son âge ou de sa condition physique. Ce soir, dans une même séance, nous avons une fille de 6 ans et un monsieur de 80 ans.»
Depuis 45 ans, cet habitant de Bas-Warneton pratique le karaté: «C’est un sport complet, qui permet un bon entretien du corps, en souplesse. On y apprend aussi le respect de l’autre. Durant 1 h 30, il faut rester concentré et appliquer les bonnes techniques. L’impact est réel sur les adultes, mais aussi sur les enfants, pour gérer le stress et apprendre à se maîtriser, à gérer ses émotions.»
Les entraînements ont lieu tous les lundis et mercredis, de 19 à 20 h 30. D’autres séances sont prévues le vendredi soir et le dimanche matin. Avis aux amateurs…
fauvartphilippe@hotmail.com
M-F.Ph l'avenir


Exposition Urban Human à la MJC Comines

Pour le passage en 2019, le Centre culturel a mis sur pied une exposition sur la ville et ses habitants avec le Brussels Art Factory.
Après deux expositions tournées vers des artistes locaux, le Centre culturel propose de retrouver un collectif d’artistes bruxellois. Pendant deux mois, une demi-douzaine de plasticiens issus du Brussels Art Factory occupe les cimaises du Foyer de la MJC. Émilie Biguet, animatrice chargée des expositions, avait déjà invité ce collectif lors de «Serial Lovers, Serial Couleurs» dédié à la sérigraphie.
«Le Brussels Art Factory est un espace de création et de production artistique à Saint-Gilles, précise Émilie. Proche de la gare du Midi, ce lieu met à disposition des ateliers pour une vingtaine d’artistes d’origines diverses travaillant dans différents domaines, ainsi que des salles d’expositions.»
Après avoir visité les lieux, Émilie s’est rendu compte de la richesse des œuvres proposées. Pour une première collaboration, la thématique de la Ville et de ses habitants a été retenue pour l’expo Urban Human. La ville dans son aspect pluriel et humain est transposée dans une bonne cinquantaine de peintures, de photographies. «Le point commun entre tous ces artistes est leur intérêt, pour les gens, pour les passants, non pas proches, mais les anonymes que l’on croise sans regarder, au détour d’une rue, d’un métro, d’un bus, pris dans leurs pensées» ajoute Émilie.
Avec une photographe cominoise
Émilie Biguet a collaboré avec Marie Georis afin d’assurer le commissariat de l’exposition. Cette photographe cominoise d’origine coréenne est connue aussi sous le nom de Jung Ga Mee. Lors de plusieurs années passées en région bruxelloise, cette artiste un peu «touche à tout» a intégré le Brussels Art Factory en 2017.
«Nous y avons un studio photo avec quatre photographes de concepts différents et un vidéaste. Mais il y a aussi du stylisme, des arts numériques, du street art, la peinture, du design. Collectivement, c’est la troisième fois que nous sortons de nos murs. C’est ensemble, avec Émilie, que nous avons choisi les œuvres à exposer».
Marie Georis propose ses photographies: deux en sérigraphie sur des scènes quotidiennes dans le métro, deux autres dans un hôpital psychiatrique abandonné et deux bicolores.
L’expo est accessible jusqu’au 26 janvier. Marie et Émilie proposeront début 2019 des démarches de méditation avec des visites ainsi que des ateliers en scolaire.
056 56 15 15
 - L'Avenir

jeudi 22 novembre 2018

Médiathèque. Succès des jeux de société

Depuis une dizaine d’années, les animatrices du Centre de Lecture publique invitent, en novembre, les enfants et les adultes à découvrir des jeux de société. «Nous vous expliquons. Vous vous amusez»: tel est leur slogan!
Entre amis ou en famille, une centaine de joueurs ont rejoint la bibliothèque en ce dimanche après-midi. Sept des animateurs du CLP local ont suggéré, chacun, six jeux par tranches d’âges et cela commence dès deux ans. «Nous proposons des jeux de société qui sortent de l’ordinaire, précise Sylvie Verbeeke. Nous nous fournissons dans des petits magasins très spécialisés aussi bien en Belgique que dans le nord de la France. Nous achetons une centaine de jeux par an pour la ludothèque cominoise.»
Aux différentes tables, nous découvrons des jeux coopératifs (comme «La fée aux fleurs» pour les petits), des jeux de stratégie («Les trois brigands»), des quiz de culture générale («TTMC»), des jeux tactiques (comme «Wonder zoo»), des jeux de déduction («Check list»), etc.
Ces jeux sont là pour être testés en vue d’un achat personnel ou d’une location future à la ludothèque ouverte le mercredi et vendredi de 13 h à 19 h et le samedi de 9 h à 13 h. «Depuis quelques années, il y a un engouement pour les jeux de société aussi bien en famille avec les enfants que pour une soirée jeux entre ados ou adultes. C’est le fait de quitter les écrans de PC ou autres pour retourner vers un lien social de proximité», ajoute Sylvie Verbeeke.
Ce dimanche après-midi était vraiment passionnant et enthousiasmant; même que certains petits enfants n’ont pu retenir leurs larmes parce qu’il était l’heure de quitter les tables de jeux… N’est-ce pas une belle récompense pour les organisatrices?
056 55 49 58 ou www.biblio-cw.be
 - L'Avenir

samedi 17 novembre 2018

Warneton - «Les soldats de plomb» sous la plume de Bernard Baudour

Bernard Baudour vient de publier un nouveau roman policier avec les aventures d’Édouard Desbois. L’auteur se veut aussi coach en autoédition!
Lors de cet automne 2018, Bernard Baudour a fait naître sa troisième production littéraire. Après «Robbie Smith» (2015) et «L’Écervelé» (2017), cet auteur de Warneton nous propose «Les Soldats de Plomb». Ce roman d’aventures fait partie d’une trilogie autour de son personnage de fiction: Édouard Desbois. Dans le premier épisode «L’Écervelé», Édouard est abattu d’une balle dans la tête, mais ne meurt pas! Après s’être remis de cet accident, il est encore régulièrement confronté à des visions étranges… «Dans ce nouvel ouvrage, Édouard reçoit une lettre mystérieuse, précise l’auteur. C’est une sorte d’énigme difficile à décrypter qui l’invite à rechercher des soldats de plomb.»
Bernard Baudour passe beaucoup de temps à se documenter historiquement, géographiquement et scientifiquement. Dans ce dernier roman qui démarre plus rapidement, il fait passer son personnage dans les Honnelles, en région montoise, d’où sont aussi originaires les grands-parents de l’auteur. Ceux-ci ont fait de la résistance pendant la Seconde Guerre mondiale. «Les anecdotes qu’ils m’ont racontées, je les intègre dans le roman en les mélangeant aux soldats de plomb avec lesquels je jouais lorsque j’étais enfant. J’y aborde ainsi la Résistance, la région des Honnelles et même le poète Émile Verhaeren. L’écriture permet de créer des histoires qui nous plongent dans les souvenirs. J’essaie de surprendre mon lecteur même si en écrivant un roman quelque peu policier, il faut respecter des structures… Mais, à côté de cela, il faut aussi se laisser aller pour écrire en étant emporté par ses personnages dont certains, nouveaux, se retrouvent dans des endroits inédits. L’auteur crée un autre monde et cela fait du bien car l’univers réel n’est pas toujours agréable…» Pour vivre l’inattendu à chaque page, vous pouvez faire confiance à l’auteur qui a une imagination plus que débordante!
Aider les écrivains en herbe
Depuis peu, Bernard Baudour s’est aussi lancé dans le coaching d’écrivains néophytes. «J’avais envie de travailler dans l’édition et d’aider des nouveaux auteurs, explique-t-il. J’ai eu la chance de rencontrer la structure Azimut qui est une coopérative d’activités dans tous les domaines de l’entreprenariat Azimut accompagne les projets et permet de les tester, sans prendre trop de risques.»
En ayant un manuscrit planqué au fond du tiroir ou dans un dossier sur le disque dur de l’ordinateur, l’auteur de Warneton peut vous accompagner jusqu’à la mise en vente de votre création littéraire. «Peu d’auteurs parviennent à être publiés dans une maison d’édition classique, relève l’auteur. Une solution avec des coûts relativement faibles peut être l’autoédition (ou l’édition à compte d’auteurs) et dans ce cadre-là, les écrivains peuvent avoir besoin de mon coaching…Le livre est quelque chose de prestigieux qui séduit. En opposition au virtuel, le livre reprend de l’importance: c’est un magnifique objet» conclut Bernard Baudour.      - L'Avenir

mercredi 14 novembre 2018

Ploegsteert - Des produits en vrac chez Hélène

Des produits en vrac chez Hélène
Hélène Bertrand veut développer son épicerie-boulangerie avec des produits en vrac. Elle lance une première expérience pour tester les clients.
En juillet, Hélène Bertrand reprenait l’épicerie-boulangerie de la rue de Messines, la dernière de Ploegsteert. En effet, après 30 années de bons et loyaux services, Isabelle Ryckebusch avait décidé de rendre son tablier. «Chez Isabelle» est devenu «Chez Hélène».
Quatre mois plus tard, la nouvelle exploitante est ravie de son chiffre d’affaires, tout en souhaitant avancer. «Je continue sur la lancée d’Isabelle: pain, fromage, charcuterie, épicerie, jeux, etc., mais il ne faut pas rester sur ses acquis. Je suis à l’écoute des demandes des clients.»
C’est ainsi que son magasin est devenu point de dépôt pour les colis UPS et pour le nettoyage à sec, de même qu’elle propose des boissons chaudes.
Depuis peu, elle s’est mise aux aliments et produits en vrac: «Le zéro déchet est dans l’air du temps. Voilà pourquoi je me suis associée à Elise, une dame de Bailleul, qui propose, via des commandes sur internet, de livrer dans des points relais. Il y a de tout: de la farine, des biscuits apéritifs, du choco, de la confiture, des savons, des produits d’entretien, etc. Soit on achète une consigne soit on vient avec son propre bocal. C’est de la marchandise souvent bio et venant de producteurs locaux. Tous les vendredis, elle apporte les commandes à Ploegsteert. À l’avenir, je compte installer un rayon avec des produits en vrac, mais j’attends de voir les besoins des clients. J’ai déjà commencé en achetant des fûts de 10 litres de porto rouge et blanc. J’offre la bouteille et les clients achètent le contenu.»
Pour commander: envracetmoi.fr
 - L'Avenir

lundi 5 novembre 2018

Comines - Une seconde implantation pour LM Center 

Michaël a ouvert un deuxième garage
Présent dans le zoning depuis 2003, LM Center poursuit sa progression à Ypres, avec l’ouverture d’une seconde implantation.
Michael Laleman vient d’ouvrir un second garage à Ypres, où il offre les mêmes services que son implantation cominoise située dans la rue des Marmousets. «C’est le hasard qui a bien fait les choses. Dans un nouveau parc industriel, Oostkaaipark, j’ai acheté le hangar n° 23 dans le but de le louer. Toutefois, un ami, Wim Cardoen, qui a été chef d’atelier dans un garage durant 25 ans, était désireux d’ouvrir une affaire à son compte. Nous nous sommes donc associés. L’idée est de proposer la même chose qu’à Comines, c’est-à-dire la réparation toutes marques, une centrale de pneus, la vente de véhicules, etc. Nous ne sommes liés à aucune marque, mais nous sommes spécialisés en Audi, Volkswagen, Seat et Skoda.»
Et le voilà donc à la tête de deux garages. Originaire de Comines Ten-Brielen, Michaël Laleman (45 ans) a décroché un A2 en électromécanique au Collège Technique Saint-Joseph. «Par la suite, j’ai fait un graduat en automobile, aux cours du soir, à Courtrai. Je me suis installé à Wervicq, puis j’ai eu envie d’ouvrir une centrale de pneus; ce qui n’existait pas sur l’entité cominoise. Nous avons bâti dans le zoning en 2003. Les activités se sont étendues à la mécanique, aux entretiens, aux dépannages, à la vente d’accessoires, etc. Aujourd’hui, j’ai un fichier de 15 000 clients!»
LM Center fait partie d’un réseau de centrales de pneus agréées pour le leasing: «En plus d’avoir les meilleurs prix grâce à de grosses commandes, nous avons des marchés avec beaucoup de sociétés privées, mais aussi avec La Poste (les implantations de Comines, Wervicq, Geluwe et Menin), la Croix Jaune et Blanche (Comines et Mouscron), etc. Avec cinq membres du personnel, dès qu’une voiture se présente, il nous est possible de changer les pneus rapidement.»
Un monde en constante évolution
Répondre aux besoins de la clientèle et s’adapter aux nouveautés sont indispensables: «Les normes et les technologies changent en permanence. Il faut s’obliger à suivre des formations et à acheter du matériel performant, par exemple dans ce qui est détection des pannes électriques. Et puis il y a toutes ces normes contre la pollution, qui ont des conséquences sur le marché. De nos jours, un véhicule diesel d’un certain âge est très difficilement vendable. Même pour l’exportation, avec les taxes et le fait que tous les pays deviennent soucieux de l’environnement, ce n’est plus comme avant!»
Et, selon lui, cela va encore changer: «À cause des particules fines, les autorités ne veulent plus de diesel. Est-ce le bon choix quand on sait que les voitures essence consomment, en moyenne, 20% de plus que les diesel? Le groupe VW finalise des moteurs diesel qui consommeront deux fois moins que les moteurs à essence et produiront 40% de particules en moins. Quant aux voitures électriques, elles restent trop chères pour la population moyenne. Et sont-elles vraiment écologiques? Les autorités devraient davantage développer le covoiturage et la voiture partagée.» Marie-France PHILIPPO - L'Avenir
http://www.lmcenter.be/


Comines- La Maison Dekimpe


«La vie est riche de plein de choses» Six personnes travaillent chez Dekimpe pour assurer environ 400 décès par an: une sacrée organisation!

La Maison Dekimpe emploie six personnes: Emmanuel et son épouse Ludivine Jorissen, Sophie Leclercq et Céderic Dieryck, de même que Johan et Lien à l’implantation de Wervicq. Treize vacataires apportent leur aide.
«À Comines, nous couvrons entre 220 et 250 décès par an, dont environ 50 en collaboration avec des pompes funèbres françaises. À Wervicq, nous tournons autour de 160 décès. Avec quelque 400 décès par an, une sacrée organisation est exigée!»
Comme son père Raymond, Emmanuel a suivi plusieurs formations en thanatopraxie. «Aujourd’hui, on préfère le terme de thanatologue plutôt qu’embaumeur. C’est un domaine en évolution et il faut s’en cesse se former.»
C’est ainsi qu’en août il a passé trois semaines au Canada, à Mont-Joli: «Il s’agissait d’un stage lié à une formation sur la reconstruction. Les Canadiens, comme d’autres pays anglo-saxons, sont à la pointe en ce qui concerne les techniques de conservation. Premièrement, ils doivent conserver les corps plus longtemps parce qu’ils n’inhument pas l’hiver à cause du sol gelé et que la population s’expatrie énormément. Donc, il n’est pas rare qu’entre le décès et l’enterrement, trois semaines soient passées.
Deuxièmement, chez eux, la tradition implique de redonner le visage de la jeunesse au défunt alors que chez nous, on accepte les effets de l’âge. Les techniques sont appropriées à leurs besoins, avec des injections sous-cutanées et des concentrations de formaldéhydes plus élevées.»
«La mort fait partie de la vie»
Le fait de côtoyer des défunts au quotidien n’entame pas le moral de ce bon vivant: «La mort fait partie de la vie. Pendant le temps qu’il nous est donné sur terre, la vie est riche de plein de choses dont il faut profiter à fond. Cela m’énerve quand je vois certains qui se pourrissent la vie avec des bêtises.»
Pour des cérémonies dans l’intimité
Les pompes funèbres Dekimpe ont aménagé une salle de culte pour un hommage empreint de sérénité, en phase avec les familles.
Depuis septembre, les pompes funèbres Dekimpe mettent à la disposition des familles qui le souhaitent une salle de culte, située à l’angle de la rue de Warneton et de l’avenue du Canal. «Nous avions régulièrement des demandes pour des cérémonies dans l’intimité, précise Emmanuel Dekimpe (42 ans), cinquième génération et patron de l’entreprise depuis 2016. Il nous arrivait d’utiliser la chapelle aménagée dans notre funérarium, mais elle n’accueille que quatre ou cinq personnes. Or, il est clair que l’évolution sociologique tend vers une intimité avec la famille élargie. Pourquoi? Éviter l’église, ne pas subir le côté «show» d’un enterrement, choisir librement les musiques, créer la convivialité, etc. Chacun a ses raisons et ce n’est pas à nous de juger.»

L’ancien garage aménagé
C’est ainsi que plusieurs cérémonies se sont déroulées à la salle des Marmousets: «Elle nous convenait assez bien, mais elle a été aménagée en dojo pour un club sportif. La ville nous a alors orientés vers la salle du Poulailler, à Bas-Warneton. Vu son état, il était hors de question d’y aller.
Notre première idée a été de construire une salle sur un terrain que nous possédons en face du cimetière, mais l’investissement est trop élevé pour l’usage. Nous avons alors décidé d’aménager l’ancien garage Ceschin que nous avions acheté pour faire des appartements. Nous en avons fait un endroit sobre, mais confortable au niveau de l’éclairage, de la sonorisation, des tons, etc. Avec un écran pour diffuser les photos du défunt ou les textes lus. Cinquante chaises ont été disposées, on peut encore accepter que quelques personnes restent debout à l’arrière, mais pas davantage.

Les prêtres ne souhaitent pas venir; ce que je comprends parfaitement puisque la maison des Chrétiens, c’est l’église. Dès lors, c’est notre équipe qui rencontre les familles et prépare les textes; ce qui représente des heures de travail.»
«Ce n’est pas pour cela que l’on meurt prématurément!»
Le «succès» est au rendez-vous: «Notre devise a toujours été d’être à l’écoute des besoins des familles. Déjà, en 1984, mon père a été pionnier dans la création d’un funérarium. L’évolution entraîne de nouvelles exigences. Il faut pouvoir les entendre et y répondre. C’est en cela que je trouve que j’exerce un très beau métier où l’on peut saisir l’intimité dans les moments où l’être humain est le plus vrai.
Dans notre société matérialiste et individualiste, la mort nous impose des sentiments primitifs, purs. Notre rôle est de réussir au mieux ce dernier hommage à quelqu’un qui a représenté énormément de choses pour ceux qui restent. Et qui leur permettra d’entamer cet indispensable cheminement du deuil.»
En ce sens, la préparation de ses propres obsèques est à encourager: «La mort est un passage obligé. Quand on a décidé ce que l’on voulait pour soi, l’affaire est réglée et la famille est déchargée du poids de l’organisation, source potentielle de conflits, et peut se concentrer sur le deuil. Et ce n’est pas pour cela que l’on meurt prématurément!» Marie-France PHILIPPO - L'Avenir