mardi 18 décembre 2018

Comines -"la Grande Librairie."

Le premier lundi de septembre, alors que le marché hebdomadaire réintégrait la place Sainte-Anne, un autre fait commercial sur le même lieu se faisait plus discret: l’ouverture de la Grande Librairie. Ce commerce s’est implanté entre un salon de thé et une pharmacie.
Une nouvelle page pour la Grande Librairie
Cet établissement se crée dans la lignée de la librairie Melpomène bien connue à Mouscron. En 1977, Jacques Bourgeois ouvre une librairie en plein centre de Mouscron (rue de la Station), à proximité des écoles secondaires. Cette librairie généraliste propose, en plus de manuels scolaires (environ 15% des ventes), aussi bien des best-sellers de grands éditeurs que des plus petites productions de maisons d’édition moins connues. Aujourd’hui, elle fait partie des librairies indépendantes labellisées par la Fédération Wallonie-Bruxelles suivant des critères très précis.
«Les Cominois regrettaient de ne pas avoir un tel magasin»
Maria Paviadakis-Alavoine, carolorégienne d’origine grecque, est une passionnée de livres par le biais de l’archéologie dont elle est notamment diplômée. En 2010, elle a ouvert au centre de Mouscron une librairie. En 2017, elle a eu l’opportunité de racheter la librairie Melpomène (livres des Histoires d’Hérodote dans la Grèce antique) et de l’agrandir. Mais pourquoi venir à Comines? «Des Cominois venaient au magasin de Mouscron pour acheter des manuels scolaires ou parascolaires. Ils se plaignaient de ne pas avoir un tel magasin à Comines. Diverses opportunités m’ont alors permis d’ouvrir un second magasin sur la place de Comines. C’est tout à fait dans la lignée du regain d’intérêt pour le livre papier.
Une particularité à Comines est que sur le trottoir sont disposés des livres de seconde main à des prix très démocratiques. Nous comptons nous tourner aussi vers auteurs locaux».
Avec quatre personnes au service de la clientèle, les magasins disposent d’une large gamme de livres allant du roman à la BD. En un jour, un livre commandé à Comines est disponible sur place. Les réseaux de commandes sont différents de ceux des librairies qui proposent de la presse écrite.
La Grande Libraire place Sainte -Anne, 7 à Comines – 056 48 94 36. Ouvert du mardi au samedi après-midi (13 h 30 à 18 h) ainsi que le lundi, mercredi, vendredi et samedi matin (10 h à 12 h 30)  - L'Avenir

lundi 17 décembre 2018

Collège de la Lys: du terroir à l’assiette

Collège de la Lys: du terroir à l’assiette
À la deuxième édition, le salon du terroir a déjà trouvé ses marques. Points forts: les dégustations et les rencontres avec les professionnels.
Mercredi, de 14 h à 19 h 30, le deuxième salon du terroir s’est déroulé à l’école hôtelière du collège de la Lys, qui en est l’initiatrice. Intitulé «du terroir à l’assiette», ce rassemblement des forces vives régionales constitue la deuxième édition d’un beau moment de convivialité.
«L’an dernier, nous avions enregistré 500 entrées et nous en espérons davantage, précise Jean-Yves Callens, qui dirige la section hôtellerie-restauration. Nous sommes passés de 17 à 23 exposants, avec une plus grande diversité. Plusieurs restaurateurs sont présents et, la plupart, prennent nos élèves en stage. Certains producteurs sont présents, pour marquer le lien entre le terroir et l’assiette avec l’idée qu’il faut un savoir-faire pour faire une cuisine de qualité. Nos élèves sont en phase d’acquisition d’un métier et ce genre de salon les motive à apprendre, à progresser.»
L’école avait également invité les pensionnaires des homes de l’entité, de même que les bambins des crèches «Les Benjamins» et «Pomme d’api». «Ils sont arrivés en début d’après-midi. Tous ont reçu une crêpe et une boisson gratuite», poursuit le chef Callens.
En parcourant le salon, le visiteur a pu déguster de douces saveurs, tant liquides que solides, fort agréables aux papilles. À chaque fois, les produits régionaux ont été mis à l’honneur.
Le collège de la Lys était présent avec d’autres élèves: la section «bureau» s’est occupée de l’accueil, de même que d’un photomaton; la section «horticulture» proposait à la vente des compositions de Noël et la section des services aux personnes s’est chargée d’aider les pensionnaires du home.  M-F.Ph. - L'Avenir
«La fierté de produits contrôlés»
François et Jennifer Pétillon vendent la viande qu’ils produisent sur leur exploitation de la rue Sainte-Marie, à Ploegsteert.
Ils sont venus avec leurs deux fils pour présenter leurs produits: «Vendre directement aux consommateurs, c’est l’espoir de vivre correctement de son travail. Et la fierté d’offrir un produit que l’on a contrôlé de A à Z, explique François (36 ans). Pour l’instant, nous vendons en détail huit vaches Blanc Bleu Belge par an et une trentaine de cochons. À l’avenir, nous envisageons de transformer complètement ce que l’on élève.
Mais la progression se fera crescendo parce que la vente en détail représente beaucoup de travail et qu’elle nécessite l’aide de mon épouse. Or, elle veut conserver son emploi d’aide-soignante, de nuit, à Hazebrouck.»
Concrètement, les bêtes sont tuées et découpées dans un abattoir, à Dixmude. «Nous louons une salle de découpe et nous aidons à mettre la viande sous vide. Un travail qui nous prend la journée. Tout est placé dans notre remorque frigorifique et les clients viennent chercher leur commande un jour précis. Ils ont le choix entre quatre colis.»
Les bêtes sont quasi uniquement des vaches BBB: «Après trois veaux, elles sont engraissées. Le taux de viande abattue avoisine les 70%.
Passionné par la sélection génétique, je participe à des concours où je fais régulièrement des prix; ce qui me permet de vendre les taureaux pour la reproduction.»
Facebook: viande à la ferme «Élevage des deux bouleaux» – 0473 93 98 21  M-F. Ph. - L'Avenir
Fiers de la bière qu’ils ont concoctée, les membres du Lions Club Comines-Warneton ont proposé une petite dégustation de la Lions: «Nous avons pas mal tâtonné dans la recette, mais nous sommes arrivés à un produit qui plaît au plus grand nombre, précise Luc Detavernier.
Nous la faisons produire par brassin de 1200 litres chez Eutropius, à Menin. Elle titre à 8,5°; ce qui en fait une bière à déguster avec modération! Certains restaurateurs la proposent avec succès en bière du mois, comme le Revatom.» Bien évidemment, le service club ne cherche pas à s’enrichir: «Tous les bénéfices de la vente sont destinés à nos œuvres.  - L'Avenir

Elève en 5e technique hôtellerie, Wendy Gallois a remporté dernièrement le premier prix d’un concours de cuisine organisé par la société belge de la coeliaquie:
«C’est mon professeur, le chef Dimitri Desmons qui m’en a parlé. L’idée est de proposer une recette sans gluten. Après plusieurs essais, j’ai proposé la recette ‘ Mon jardin comestible’, qui a été primée.»
Parallèlement, un livre a été publié avec des recettes exclusivement sans gluten. Cerise sur le gâteau, l’opus est remarquablement illustré par la dessinatrice cominoise Myra Vienne, avec son personnage de «Mon amie Luce».
http://vivresansgluten.be/         - L'Avenir

jeudi 6 décembre 2018

L’académie de Boxe Thaï de Comines

Beaucoup l’ignorent, mais Comines possède un club de boxe thaïlandaise qui s’entraîne dans l’une des salles de sport de l’athénée royal, le lundi et le mercredi soir.
«Cette année, nous avons 42 membres, précise l’Houthémois Fernando Ania. Le club a été fondé par José Domingos, qui continue à s’en occuper, avec Jérémy Brion et moi-même. Nous ne faisons pas beaucoup de publicité, parce que nous avons suffisamment de monde pour nos infrastructures.
La boxe est devenue très tendance car elle s’accorde avec des techniques de fitness, de cross fit ou d’aéroboxe. C’est un sport très complet avec du cardio, du renforcement musculaire, tout en intégrant les techniques de la boxe thaï. Il est accessible aux hommes et aux femmes, à partir de 8 ans.»
En boxe thaïlandaise, on peut se servir des genoux, des coudes, des poings, des pieds et frapper sur tout le corps au contraire du full-contact où l’on ne peut donner des coups qu’au-dessus de la ceinture. L’objectif est, bien entendu, de se défendre!  
M-F.Ph l'avenir

mardi 4 décembre 2018

Shotokan Karaté Club Comines


Créé en 1981, le club cominois peine à trouver des membres et des entraîneurs. Il a trouvé la solution: s’intégrer dans une plateforme flamande.
Mercredi soir, dans l’une des salles de sport de l’athénée royal, il régnait un vent de renouveau sur le Karaté Club Cominois. En effet, ce dernier s’est associé à une plateforme flamande qui regroupe d’autres clubs comme ceux d’Ypres, Langemarcq, Zonnebeke, Saint-Nicolas, etc. «Soit environ 400 membres, précise Philippe Fauvart, responsable du club cominois. Nous ne comptons plus que quatorze membres, soit trop peu pour engendrer du dynamisme. Nous avons connu des soucis en interne et une certaine démotivation quand nous n’avons pas pu rejoindre le dojo qui a été créé dans la salle des Marmousets. Nous avions demandé un créneau horaire pour profiter des installations, mais les autorités communales ont tout accordé au club de judo et de ju-jitsu. Quant à nous, nous devons rester modestement dans une salle assez vétuste. D’ailleurs, de gros travaux de rénovation sont prévus d’ici quelques mois et nous ignorons où nous poursuivrons nos entraînements.»
En s’intégrant dans cette plateforme, le club rejoint une structure composée de huit groupes: «Le principe permet des entraînements de masse grâce à une tournante de lieux; ce dont nous allons profiter une fois par mois, à Comines. Nos membres iront à Ypres ou ailleurs pour profiter d’autres séances, toujours avec des entraîneurs de qualité.»

Des séances en japonais
Pour avoir suivi l’entraînement, la langue ne semble pas un problème puisque les termes utilisés sont japonais: «Nous sommes des adeptes du shotokan, le karaté le plus ancien, le plus traditionnel, qui implique ni combat ni contact avec les autres. C’est une véritable école de vie où chacun peut travailler à son niveau, en fonction de son âge ou de sa condition physique. Ce soir, dans une même séance, nous avons une fille de 6 ans et un monsieur de 80 ans.»
Depuis 45 ans, cet habitant de Bas-Warneton pratique le karaté: «C’est un sport complet, qui permet un bon entretien du corps, en souplesse. On y apprend aussi le respect de l’autre. Durant 1 h 30, il faut rester concentré et appliquer les bonnes techniques. L’impact est réel sur les adultes, mais aussi sur les enfants, pour gérer le stress et apprendre à se maîtriser, à gérer ses émotions.»
Les entraînements ont lieu tous les lundis et mercredis, de 19 à 20 h 30. D’autres séances sont prévues le vendredi soir et le dimanche matin. Avis aux amateurs…
fauvartphilippe@hotmail.com
M-F.Ph l'avenir


Exposition Urban Human à la MJC Comines

Pour le passage en 2019, le Centre culturel a mis sur pied une exposition sur la ville et ses habitants avec le Brussels Art Factory.
Après deux expositions tournées vers des artistes locaux, le Centre culturel propose de retrouver un collectif d’artistes bruxellois. Pendant deux mois, une demi-douzaine de plasticiens issus du Brussels Art Factory occupe les cimaises du Foyer de la MJC. Émilie Biguet, animatrice chargée des expositions, avait déjà invité ce collectif lors de «Serial Lovers, Serial Couleurs» dédié à la sérigraphie.
«Le Brussels Art Factory est un espace de création et de production artistique à Saint-Gilles, précise Émilie. Proche de la gare du Midi, ce lieu met à disposition des ateliers pour une vingtaine d’artistes d’origines diverses travaillant dans différents domaines, ainsi que des salles d’expositions.»
Après avoir visité les lieux, Émilie s’est rendu compte de la richesse des œuvres proposées. Pour une première collaboration, la thématique de la Ville et de ses habitants a été retenue pour l’expo Urban Human. La ville dans son aspect pluriel et humain est transposée dans une bonne cinquantaine de peintures, de photographies. «Le point commun entre tous ces artistes est leur intérêt, pour les gens, pour les passants, non pas proches, mais les anonymes que l’on croise sans regarder, au détour d’une rue, d’un métro, d’un bus, pris dans leurs pensées» ajoute Émilie.
Avec une photographe cominoise
Émilie Biguet a collaboré avec Marie Georis afin d’assurer le commissariat de l’exposition. Cette photographe cominoise d’origine coréenne est connue aussi sous le nom de Jung Ga Mee. Lors de plusieurs années passées en région bruxelloise, cette artiste un peu «touche à tout» a intégré le Brussels Art Factory en 2017.
«Nous y avons un studio photo avec quatre photographes de concepts différents et un vidéaste. Mais il y a aussi du stylisme, des arts numériques, du street art, la peinture, du design. Collectivement, c’est la troisième fois que nous sortons de nos murs. C’est ensemble, avec Émilie, que nous avons choisi les œuvres à exposer».
Marie Georis propose ses photographies: deux en sérigraphie sur des scènes quotidiennes dans le métro, deux autres dans un hôpital psychiatrique abandonné et deux bicolores.
L’expo est accessible jusqu’au 26 janvier. Marie et Émilie proposeront début 2019 des démarches de méditation avec des visites ainsi que des ateliers en scolaire.
056 56 15 15
 - L'Avenir