samedi 31 mars 2018

Ligue du coin de terre Comines

Les jardiniers espèrent un soutien communal

 La Ligue du coin de terre, section cominoise, a organisé son apéro du printemps dans la cafétéria de l’Office du tourisme.

De quoi se réjouir du retour des beaux jours. «Nous comptons 112 membres, précise le secrétaire William Ugille. Nous organisons quatre conférences par an, le concours du plus gros oignon, un souper du changement d’heure et un voyage le jour de l’Ascension. Cette année, il aura lieu le 10 mai, dans la région de Boulogne et Dunkerque. Il reste encore des places.»
Quant au président Gino Timperman, il espère une bonne année culturale: «Le gel a été très bon pour le sol et très peu d’arbres étaient déjà en floraison. Nous espérons que le printemps se manifestera dans quelques jours, même s’il est encore un peu trop pour se précipiter au jardin. Nous sommes toujours trop pressés.»
Seul bémol: le fait que les responsables ne se sentent pas soutenus par les autorités communales: «On tire le diable par la queue parce que nous n’avons pas beaucoup de revenus et, depuis cette année, nous devons payer 25€ pour louer la salle de l’Office du tourisme, à chaque conférence. Déjà que la fédération ne veut plus payer les conférenciers. On va finir par devoir mettre de l’argent de notre poche,s’offusque Gino Timperman. Pour certaines associations rien n’est trop beau et nous, c’est comme si on n’existait pas. J’avoue que j’en ai ras le bol et qu’il ne faudrait pas grand-chose pour que j’arrête tout!»
  - L'Avenir

vendredi 30 mars 2018

Académie de musique, théâtre et danse de Comines-Mouscron


Le spectacle de la mi-mars a permis à plus de cent élèves de l’académie de musique, théâtre et danse de Mouscron – Comines de partager leur savoir-faire avec le public.
Les nombreux spectateurs de la MJC ont pu applaudir danseurs, musiciens, comédiens en herbe. Les aînés des classes de déclamation de Jean-François Saudoyez ont partagé des textes de Françoise Lison à Raymond Devos. Les pianistes et saxophonistes (professeurs: Thomas Stasyk, Thomas Dewattripont et Caroline Seynaeve) ont fait valoir leurs jeunes talents musicaux.
La septantaine de jeunes danseurs des classes de Catherine De Wilde a proposé une suite de chorégraphies sur le thème des couleurs: «United Colors of Dance». Notons la présence au milieu des petites ballerines de trois garçons (de 8 à 11 ans). Toute la palette des couleurs a été évoquée sur des musiques allant d’Offenbach aux Beatles. Sur la gamme colorée, divers types de danses ont été chorégraphiés comme la valse, le tango, le french cancan, etc.
E.D l'avenir


mardi 27 mars 2018

Gand -Wevelgem

Des fans de la première heure
Eddy Roelens et son épouse Simonne ont tenu à être présents au rassemblement en hommage à Frank VDB: «Je suis un supporter depuis la première heure, explique l’ancien facteur.
J’ai toujours été un passionné de cyclisme. Déjà à l’école, je ratais les cours pour voir les coureurs quand ils passaient dans la région.
Frank, c’était notre champion à nous. Il ne passait jamais à côté de quelqu’un sans lui dire bonjour, même s’il évitait les grandes conversations. Nous nous devions d’être ici en sa mémoire. Nous pouvons suivre la course sur écran géant, ensemble, même si le vent est très froid!»
M-Fr. Ph.
Samedi: pas moins de 4 750 cyclos!
Le rêve des cyclos est de parcourir une partie du tracé des classiques. Les rendez-vous quasi-hebdomadaires de l’Enixx Classics Tour permettent de sillonner la veille les routes empruntées par les coureurs.
Ce samedi, 4 750 cyclos se sont donné rendez-vous à Wevelgem pour des parcours de 60 km, 91 km, 136 km et 202 km.
Cinq ravitaillements étaient prévus dont un sur le parking du Centre d’interprétation. Huit membres du club cyclo de Warneton étaient présents de 8 à 18 h pour assurer le ravitaillement.
Parmi les participants, Christophe Verhaeghe, originaire d’Houthem, avait fait le déplacement de la région liégeoise: «Je roule sur le parcours de 136 km avec un ami. C’est la première fois que je fais cette épreuve. Le parcours est très vallonné avec le mont des Cats, le Mont Noir et le Kemmel. Je reviendrai en juin pour le Mémorial Frank Vandenbroucke.»
  
Gand-Wevelgem: sous le signe du souvenir
Même si Wevelgem est à plus de 50 bornes, le passage par les sentiers de la guerre 14-18 a donné lieu à un beau spectacle sportif, très suivi.
Le week-end dernier, la terre à champions est redevenue la terre à cyclisme qu’elle était au temps où Frank Vandenbroucke, la pédale légère, étalait toute sa classe. En mélangeant le souvenir de la guerre 14-18 et la course cycliste, la 80e édition de Gand-Wevelgem a drainé bien du monde vers Ploegsteert. Les locaux, énormément de Flamands, mais aussi des Anglais.
370 repas sous la tente VIP!
À l’occasion de ce deuxième passage de Gand-Wevelgem dans les Plugstreets, deux points de rassemblement étaient définis. Un chapiteau VIP à proximité du site de la trêve de Noël où ont été servis 370 repas et le rassemblement pour les supporters de Frank qui a été un vrai succès.
La Ville n’avait pas fait les choses à moitié: salariés communaux ou d’ASBL associées et impressionnant dispositif policier ont géré la logistique et la sécurité. Pour un total de près de 200 personnes. En renfort, 9 policiers sont venus de Mons.
Les dames, les espoirs et finalement les pros sont passés par les sentiers Plugstreets; les U19 ont effectué un tout droit dans la rue de Messines, parce qu’ils ne peuvent rouler que sur des routes asphaltées.
Pas plus dangereux que Paris-Roubaix
Il est aux environs de 16 h 10 quand le «grand» spectacle débute par le passage des six échappés. Suivis, quelques minutes plus tard, par le peloton en chasse. Les Bora de Peter Sagan ne sont pas loin. Le champion slovaque attend son heure calmement.
Même si les passages des Plugstreets n’ont pas été déterminants pour la course, ils ont été le terreau d’un beau spectacle, sans qu’il y ait d’accidents, faisant taire certains consultants sportifs qui ont mis en évidence le caractère à risques.
«Ce n’est pas plus dangereux que Paris-Roubaix. D’ailleurs, s’il y avait des risques, l’organisation n’aurait pas rajouté trois courses supplémentaires, puisque l’année dernière seuls les pros étaient passés, commente-t-on du côté de l’école de cyclisme. Ce parcours a d’ailleurs été validé par les commissaires du championnat du Hainaut pour aspirants et minimes de 7 à 14 ans, qui aura lieu le premier week-end de juin et qui est organisé par le CCA.»
  
«De l’émotion et de la sympathie pour Frank»
Au nom des supporters de Frank Vandenbroucke, Jean-Michel Clatot avait organisé un rassemblement festif dans le secteur Hill 63.
Le service des Sports communal et le PCS ont proposé une petite restauration dans un chapiteau: «Nous profitons de l’écran géant installé par la commune. Sur la hauteur, le vent est froid, mais le point de vue est joli.
Ce midi, on a organisé un pique-nique avec les jeunes du CC Armentiérois et tout s’est bien passé. Grâce à nos bâches et à celles prêtées par la Belcanto Classic, nous avons pu décorer les lieux. On ressent beaucoup d’émotion et de sympathie pour Frank.»

samedi 24 mars 2018

La place de la femme en Afrique - Les Equipes populaires Comines-Warneton

La place de la femme en Afrique
Anne-Marie accompagnée de Bruno Di Pasquale (Entraide et Fraternité), Jean-Pierre Loof et Daniel Ramon (Équipes Populaires).
Pour se préparer à la fête de Pâques, les chrétiens d’Occident se tournent, notamment, vers des projets du Sud. L’ONG belge «Entraide et Fraternité» soutient de nombreuses réalisations dans les pays les plus défavorisés.
Cette année, le focus est mis sur la place de la femme (agricultrice) au Congo et au Burundi: «Elle sème le monde de demain!» Une demi-douzaine de témoins (dont un évêque du Burundi) sont venus partager leurs expériences.
Pour le Hainaut, Anne-Marie Chishugi, originaire du Sud-Kivu, était l’invitée. Avec la complicité des Équipes populaires de Comines, elle a fait halte ce mercredi 21 mars, au domaine paroissial du Bizet.
Une production agricole plus familiale
Après un repas sobre et une projection vidéo, cette technicienne en développement a témoigné devant une quarantaine de personnes. Engagée au Comité Anti-Bwaki en 2009, en qualité d’animatrice, elle s’occupe principalement des activités pour les femmes qui sont souvent exclues du pouvoir, du savoir et de l’avoir. «Nous nous mettons ensemble pour trouver des solutions plus durables à la malnutrition notamment par une production agricole plus familiale. Cela touche les domaines de l’agriculture, de l’élevage, de l’environnement, de l’économie locale, de l’infrastructure rurale (école, dispensaire, etc.) et de la mutuelle de solidarité.»
Pour sa première venue en Europe, cette habitante de Bukavu a mis en évidence le déséquilibre entre les hommes et les femmes. «Celles-ci se voyaient octroyer le travail des champs en plus des nombreuses charges familiales. Les femmes ont été trop longtemps oubliées. Aujourd’hui grâce à des formations diverses, la femme se sent plus fière, malgré le peu de confiance en la société civile corrompue et dispersée.»
Edouard Debelder





mercredi 21 mars 2018

Maison médicale Stéthoplus avenue des Châteaux, 109A à Comines. 056 48 93 57.

L’équipe est constituée de quatre médecins (les docteurs Guy Pollet, Serge Messiaen, Francis Breyne et Hélène Maes), quatre assistants médecins en formation (Béatrice Crowet, Morgane Delanghe et Apolline Guilmain); deux kinésithérapeutes (Noémie Cappon et Stanislas Thiery); deux infirmières-assistantes (Angélique Cardon et Nadine Titeca); deux psychologues (Nathanaëlle Khalifa et Sylvie Vandelannoitte); une logopède (Sophie Vandewynckel); une assistante sociale (Sophie Leroy) et une diététicienne (Agathe Devroede).

vendredi 9 mars 2018

Ploegsteert - Un resto pour le plaisir des petits et grands

Un resto pour le plaisir des petits et grands
Lætitia et Enzo ont uni leurs expériences pour assouvir un rêve: exploiter un restaurant dédié aux familles.
Concept novateur pensé en détail, le restaurant tea-room a déjà trouvé son public. Terrasse et châteaux gonflables viendront avec le soleil.
Depuis janvier, un établissement culinaire d’un genre particulier s’est ouvert rue d’Armentières, au nom évocateur: «L’aire de famille». «Nous sommes très attachés aux valeurs familiales, explique Lætitia Slembrouck, Bizétoise d’origine. Mon compagnon Enzo et moi-même, nous voulions proposer un concept novateur, qui allie la bonne cuisine et le bonheur des enfants et de leurs parents. La plupart du temps, ces derniers doivent choisir entre un «vrai» restaurant; ce qui les oblige à laisser les enfants à la maison ou l’un ou l’autre fast-food assez éloigné de la gastronomie. Nous connaissons bien le problème puisque, à nous deux, nous avons quatre enfants!»
Originaire de la région lilloise, mais installé à Comines depuis 15 ans, Enzo Machnitzke connaît le secteur Horeca pour exploiter la «Friterie de la Gare» à Comines.
«L’idée est de proposer une carte assez complète, entre les endives au maroilles et les scampis. Certaines recettes sont issues d’une longue tradition familiale, comme les carbonnades flamandes, que je réalise comme le faisait ma grand-mère, poursuit l’exploitante des lieux. Ce qui ne nous empêche pas de proposer une multitude de glaces et de crêpes. Tous les plats sont faits maison!»
Un ancien hangar industriel
Situé entre l’Aldi et le bowling Tennessee, le bâtiment était jusqu’il y a peu un hangar industriel où l’on vendait des chalets. «Nous cherchions un endroit à proximité de la France et facile d’accès. Notre premier choix s’était porté sur un restaurant au centre du Bizet, mais nous avions peur de la zone bleue. Ici, nous sommes sur un endroit de passage, même s’il a fallu faire énormément de travaux. Nous avons acheté le site et y avons investi jusqu’à nos derniers centimes, en ne lésinant pas sur la qualité. L’aménagement a été pensé jusqu’à dans les moindres détails et les travaux ont duré plus de six mois. Nous avons mis un point d’honneur à travailler avec des entreprises locales.»
Pour l’heure, le restaurant compte 70 couverts, mais dès les beaux jours, il sera agrandi par une terrasse d’une centaine de places. «Pour l’espace jeux, nous avons choisi une grande structure où les enfants peuvent s’ébattre librement, mais nous avons ajouté des activités virtuelles. À l’extérieur, nous avons prévu des châteaux gonflables. L’accès aux jeux est tout à fait gratuit, mais nous comptons sur le fair-play de nos clients afin qu’ils consomment un minimum.»
D’autant plus que les jeux demandent un entretien rigoureux: «Chaque semaine, la structure complète doit être désinfectée, poursuit Enzo. Des heures de travail.»
Les débuts sont encourageants: «Nous ouvrons le mercredi après-midi, le vendredi soir, le samedi de 11 h 30 à 23 h et le dimanche de 11 h 30 à 18 h, ainsi qu’à la demande pour les groupes. À plusieurs reprises, nous avons affiché complet et les retours sont très positifs. Et notre agenda s’est rempli de mariages, communions, baptêmes, etc.»
Rue d’Armentières, 178b à Ploegsteert – 0479 41 17 19
  - L'Avenir

mardi 6 mars 2018

Royal Club Philatélique de Comines

Depuis 2010, le club philatélique de Comines a reçu le qualificatif de «royal». Au début de la décennie, le comité a proposé, comme dans beaucoup d’autres clubs, d’organiser une bourse de collections. Ce samedi se tenait la neuvième édition. Pendant sept ans, cette rencontre de collectionneurs a eu lieu à la salle des Marmousets. Depuis que celle-ci est devenue un dojo pour différents sports de combat, la bourse se tient dans le spacieux hall des sports du collège de la Lys (implantation de la rue Romaine). Les collections ont elles aussi évolué.
La philatélie reste bien présente, mais un certain intérêt se porte sur d’autres collections comme les cartes postales, les disques vinyles, les capsules de bouchons de champagne et surtout les pièces de 2€ commémoratives (propres à un pays, ou à un thème spécifique comme le traité de Rome, les Nations Unies ou les Jeux Olympiques). Pointons une collection rarissime, et surtout ancienne, celle constituée de partitions musicales et des livrets de pièces de théâtre, présente pour la première fois dans la bourse cominoise. «Les collections, et en particulier celles des timbres, ne sont pas un placement financier. Il faut collectionner par plaisir et, cela, à fonds perdu», nous précise Jean-Claude Ceyx, président de l’entente philatélique du Hainaut occidental.
Parmi la bonne quinzaine d’exposants (plusieurs ne sont pas venus à cause des conditions météorologiques du samedi matin), nous retrouvons la moitié de Cominois. Certains exposent d’ailleurs uniquement à cette bourse de collections. Depuis 1962, Jo Lahousse, un multicollectionneurs fait partie du club cominois «Depuis l’apparition de la télévision dans les familles et surtout d’internet, l’intérêt pour toutes les collections a fortement diminué. Dans ma collection de timbres, je me consacre surtout aux pays comme la France et la Belgique.»
Raymond Warlop est un membre actif au comité depuis 25 ans: «Avec le président Henri Lefevere, nous sommes inscrits aussi au club d’Ypres. Nous y apportons des nouveautés. Nous allons aussi visiter d’autres bourses. Avec le résultat de trouver à Comines des collectionneurs qui viennent de différents lieux de Belgique et de France.»
Henri Lefevere, le président du club philatélique Comines dresse le bilan: «Au niveau des membres du club, nous gardons une stabilité avec une quarantaine de membres, mais plus aucun jeune. Pour la bourse, nous n’avons pas eu de chance avec le verglas et la neige mais nous sommes malgré tout satisfaits. Notre objectif est d’essayer de remplir la salle avec une diversité de collections. Pour l’an prochain, nous préparons la 10e édition de la bourse et 60 ans du club»
Infos sur le club, 056 194 127.
Parmi les exposants, nous avons eu la chance de rencontrer le Tournaisien Jean-Claude Ceyx, président de l’entente philatélique du Hainaut occidental.
Ce collectionneur propose du matériel (albums, catalogues) à des prix intéressants pour les 33 clubs affiliés. «Les bénéfices servent à financer des expositions de timbres dans les différents clubs. Les prochaines auront lieu à Ath en septembre et à la fin de l’année à Soignies.» Jean-Claude Ceyx est aussi président du club de Brunehaut. Malgré son enthousiasme, il dresse un bilan quelque peu négatif «La philatélie se porte mal. Il n’y a plus de jeunes, qui sont focalisés sur les tablettes. Les membres sont en diminution partout».
Malgré tout, ce collectionneur nous parle avec passion des timbres et des philatélistes. Les plus anciens continuent à assembler des timbres par pays. Les moins âgés portent un regard sur les collections thématiques. Celles-ci impliquent beaucoup plus de recherches car il n’y a que des catalogues par pays. Parmi les thèmes les plus originaux figurent les hérissons, les cétacés, la princesse Diana… «Pour mes collections thématiques, je rassemble des timbres sur la BD, Noël et l’imprimerie. Étant un ancien travailleur de Casterman, j’ai voulu monter une collection sur la communication de l’homme par la reproduction imprimée. J’ai imaginé une évolution historique en partant des peintures rupestres en passant par les moines copistes, les enluminures, les documents de Gutenberg, les machines à imprimer, etc. J’ai rassemblé quelques centaines de timbres sur l’imprimerie au sens large.»  
  - L'Avenir