Beau cadeau d’anniversaire pour ses 40 ans: le Mouscronnois Michaël Demey devient directeur de l’étape 2 et quitte l’Université de Mons.
À partir du 1er septembre, l’enseignement primaire, étape 2, du collège de la Lys (autrefois institut Notre-Dame) sera dirigé par le Mouscronnois Michaël Demey. L’étape 1, soit les maternelles et les deux premières années du primaire, reste du ressort de Muriel Kreus, en place depuis 2015. L’établissement a dépassé le cap des 500 élèves.
L’arrivée du Mouscronnois est liée au départ pour une retraite bien méritée de Gertrude Vandamme. Un beau défi pour celui qui fêtera ses 40 ans, le 26 septembre! Instituteur de formation, il a décroché un master en sciences de l’éducation en 2014.
«J’ai enseigné 15 ans, de la première à la sixième primaire, essentiellement à l’école communale de Mouscron. Une fois mon master en poche, je suis devenu directeur d’une école à Bruxelles, dans le quartier de la gare du Midi. J’y suis resté deux ans, mais les trajets me pesaient et j’ai pris un poste d’assistant de recherche à l’Université de Mons, dans le secteur de l’orthopédagogie clinique. En bref, il s’agit d’une science qui apprend aux personnes qui ont du mal à apprendre; cela va du TDAH aux maladies d’Alzheimer. Je donne également cours de psychopédagogie, en promotion sociale, à Mons.»
Un retour dans le concret
Quand il apprend que le poste se libère au collège de la Lys, il n’hésite pas une seconde à postuler, d’autant plus que la ville des Marmousets est loin d’être une terre inconnue à ses yeux. En effet, il a épousé une Cominoise, Evelyne Vandooren, et possède famille et amis dans l’entité où il vient très régulièrement.
«J’avais apprécié mes fonctions de direction à Bruxelles et, en tant que chercheur, la pratique du terrain se raréfie, en parallèle avec les relations humaines. On passe énormément de temps derrière l’ordinateur et on finit par s’éloigner des réalités quotidiennes. De surcroît, le projet du collège de la Lys, incluant un enseignement en immersion et un réel intérêt pour chaque enfant et, parfois, ses difficultés d’apprentissage, entre parfaitement dans mes cordes. D’évidence, l’école a toujours été très sensible à l’orthopédagogie et je pense pouvoir apporter ma pierre à l’édifice pour le bien de tous.»
Ce père de trois enfants n’a jamais pensé effectuer une autre profession que celle liée à l’enseignement: «J’ai toujours aimé le contact avec les jeunes. À Mouscron, très tôt, j’ai animé les plaines de jeux. J’ai toujours apprécié faire apprendre, faire découvrir, faire comprendre.»
Fort de son master en sciences de l’éducation, le futur directeur nourrit déjà quelques projets pour son école: «La première chose que j’ai réalisée, c’est de m’entretenir avec chaque membre du personnel durant une dizaine de minutes. J’ai des projets concrets, mais il est encore un peu tôt pour les dévoiler.»