mercredi 27 juin 2018

Comines - Michaël Demey, le nouveau directeur du collège de la Lys

Beau cadeau d’anniversaire pour ses 40 ans: le Mouscronnois Michaël Demey devient directeur de l’étape 2 et quitte l’Université de Mons.
À partir du 1er septembre, l’enseignement primaire, étape 2, du collège de la Lys (autrefois institut Notre-Dame) sera dirigé par le Mouscronnois Michaël Demey. L’étape 1, soit les maternelles et les deux premières années du primaire, reste du ressort de Muriel Kreus, en place depuis 2015. L’établissement a dépassé le cap des 500 élèves.
L’arrivée du Mouscronnois est liée au départ pour une retraite bien méritée de Gertrude Vandamme. Un beau défi pour celui qui fêtera ses 40 ans, le 26 septembre! Instituteur de formation, il a décroché un master en sciences de l’éducation en 2014.
«J’ai enseigné 15 ans, de la première à la sixième primaire, essentiellement à l’école communale de Mouscron. Une fois mon master en poche, je suis devenu directeur d’une école à Bruxelles, dans le quartier de la gare du Midi. J’y suis resté deux ans, mais les trajets me pesaient et j’ai pris un poste d’assistant de recherche à l’Université de Mons, dans le secteur de l’orthopédagogie clinique. En bref, il s’agit d’une science qui apprend aux personnes qui ont du mal à apprendre; cela va du TDAH aux maladies d’Alzheimer. Je donne également cours de psychopédagogie, en promotion sociale, à Mons.»
Un retour dans le concret
Quand il apprend que le poste se libère au collège de la Lys, il n’hésite pas une seconde à postuler, d’autant plus que la ville des Marmousets est loin d’être une terre inconnue à ses yeux. En effet, il a épousé une Cominoise, Evelyne Vandooren, et possède famille et amis dans l’entité où il vient très régulièrement.
«J’avais apprécié mes fonctions de direction à Bruxelles et, en tant que chercheur, la pratique du terrain se raréfie, en parallèle avec les relations humaines. On passe énormément de temps derrière l’ordinateur et on finit par s’éloigner des réalités quotidiennes. De surcroît, le projet du collège de la Lys, incluant un enseignement en immersion et un réel intérêt pour chaque enfant et, parfois, ses difficultés d’apprentissage, entre parfaitement dans mes cordes. D’évidence, l’école a toujours été très sensible à l’orthopédagogie et je pense pouvoir apporter ma pierre à l’édifice pour le bien de tous.»
Ce père de trois enfants n’a jamais pensé effectuer une autre profession que celle liée à l’enseignement: «J’ai toujours aimé le contact avec les jeunes. À Mouscron, très tôt, j’ai animé les plaines de jeux. J’ai toujours apprécié faire apprendre, faire découvrir, faire comprendre.»
Fort de son master en sciences de l’éducation, le futur directeur nourrit déjà quelques projets pour son école: «La première chose que j’ai réalisée, c’est de m’entretenir avec chaque membre du personnel durant une dizaine de minutes. J’ai des projets concrets, mais il est encore un peu tôt pour les dévoiler.»

mardi 19 juin 2018

Ploegsteert - Épicerie: Isabelle passe le flambeau

Épicerie: Isabelle passe le flambeau
Après 30 années passées derrière le comptoir, Isabelle réoriente sa carrière. Elle gardera d’excellents souvenirs des Ploegsteertois.
Le dimanche 24 juin, Isabelle Ryckebusch quittera le comptoir de son épicerie-boulangerie de la rue de Messines, la dernière à Ploegsteert. L’an dernier, quand elle a émis le souhait d’arrêter, l’inquiétude s’est emparée de ses clients: en ces temps incertains, allait-elle trouver un repreneur?
Originaire de Warneton, Isabelle a repris le magasin en avril 1988, ne comptant pas ses heures: «Le jour de fermeture a toujours été le mardi. Jusqu’à il y a une bonne dizaine d’années, j’ouvrais le dimanche toute la journée. Ensuite, uniquement le dimanche matin. J’avais besoin de souffler et de m’occuper davantage de mon fils de 14 ans. Quand j’aurai mis de l’ordre dans mes affaires, je compte retravailler comme salariée, avec l’objectif d’avoir une meilleure retraite.»
Elle est ravie d’avoir trouvé une repreneuse locale et de qualité en la personne d’Hélène Bertrand, qui habite dans la rue du Romarin: «Il a plusieurs années que l’on cherchait un commerce à reprendre, avec une préférence pour la France, explique celle qui travaillait comme secrétaire-comptable dans un garage. Quand nous avons entendu qu’Isabelle remettait son magasin, nous avons pesé le pour et le contre en famille et l’on a fait le grand saut! J’ai présenté ma démission à mon travail. Par contre, mon mari, Matthieu Braem, va poursuivre son travail d’éducateur au «Village». Avec le théâtre et bien d’autres activités, nous sommes assez connus à Ploegsteert; c’est un réel avantage par rapport à la clientèle. »
Dans la même lignée
Le couple a fait l’acquisition du bâtiment et y effectuera quelques travaux: «Le magasin devrait être fermé entre le 25 juin et le 5 juillet. Dans un premier temps, nous continuerons sur la lancée d’Isabelle: pain, fromage, charcuterie, épicerie, jeux, etc. Nous comptons ensuite étoffer avec le nettoyage à sec, la réception de colis, etc.»
Quant à la sympathique Isabelle, elle n’oubliera pas de si tôt ses trente années passées à Ploegsteert, alors qu’elle s’apprête à déménager vers Warneton: «J’ai de suite été adoptée; les Ploegsteertois sont vraiment ouverts aux autres, accueillants. Le village reste familial et il s’y passe toujours quelque chose. Certains bébés que j’ai connus en arrivant sont à présents parents! J’ai noué de vraies relations avec les clients et, dans ces derniers jours, j’en mesure toute la sympathie. J’ai vraiment vécu au rythme de la population, avec ses naissances, ses mariages et ses décès.»
La vie commerciale a aussi beaucoup changé: «Une épicerie-boulangerie locale fait aujourd’hui office de magasin de dépannage. Les grosses courses se font ailleurs. Mais la clientèle reste fidèle et de tous les âges, pour le pain, mais aussi pour du fromage ou de la charcuterie à la découpe. En ayant une large plage d’ouverture et de bons produits, il y a encore moyen de vivre dans le commerce local.»
  

lundi 18 juin 2018

Comines- La Russie au-delà du ballon rond

























La Russie au-delà du ballon rond
Slava, d’origine russe, et Antoine nous font découvrir un peu de la Russie.
Slava Ignatova vit à Comines mais est née à St-Pétersbourg. En ce début de Coupe du monde, elle nous parle de son pays d’origine.
Parmi la bonne demi-douzaine de Russes habitant à Comines, Slava Ignatova, originaire de Saint-Pétersbourg, partage sa vie depuis 2011 avec Antoine Tcherbak, venu lui de beaucoum moins loin, du Pas-de-Calais en l’occurrence. Le couple tient la crêperie «Fleur de Lys» depuis 2011 et tout récemment la maison de tourtes russes Koulebiakine.
Slava a habité à Saint-Pétersbourg jusqu’à ses 24 ans. Elle a décroché des diplômes de bio-ingénieur et de marketing. Ensuite, elle part un an à Moscou pour un poste à haute responsabilité dans l’industrie pharmaceutique, avant d’arriver en 2011 à Comines. «Ce qui me manque ici, c’est l’âme russe mystérieuse mais aussi ma famille et mes amis. Mais, j’ai trouvé mes marques ici. C’est magnifique! Chaque année, nous retournons voir ma famille à Saint-Pétersbourg», explique la jeune Russe. Slava parle français couramment grâce aux contacts avec les clients mais elle a suivi des cours de promotion sociale à Saint-Henri.
Kaliningrad comme Comines!
Pour la coupe du monde de football, notre interlocutrice russe nous confie: «Je ne suis pas fan de foot. Mais, pour des grands événements, cela me passionne. Je ne sais pas à qui donner mon cœur de supporter. La Coupe du monde change la vie des habitants au niveau de la circulation et des moyens de transport. De nombreux volontaires sont préposés aux matches. La Russie est très ouverte pour son accueil. Ma maman du 17e étage d’une nouvelle tour à Saint-Pétersbourg a vu construire le nouveau stade. En Russie, quand on fait les choses, on les fait en grand!»
Sept matches se disputeront dans la ville des tsars dont une demi-finale et le match pour la 3e place. Le premier match des Belges se déroule dans la ville olympique (hiver 2014) de Sotchi : «C’est une ville au bord de la Mer noire entourée de montagnes. C’est une ville ancienne restaurée récemment. Nous allons la visiter lors d’un prochain voyage.»
Kaliningrad est une ville particulière où vont se dérouler quelques matches dn premier tour: «J’aime bien comparer cette ville à Comines, ajoute Slava. C’est une ville russe enclavée qui se trouve en Europe séparée de la Russie. Pour y arriver, il faut passer plusieurs frontières.»
De Saint-Pétersbourg à Moscou
Le trajet peut se faire en avion, en train rapide, en bateau de croisière ou encore de nuit avec un luxueux train-hôtel. Il a surtout des différences culturelles entre les deux villes: «Saint-Pétersbourg est une ville impériale de la Russie des tsars avec des musées, des théâtres. Cette ville a une âme et est cool. Moscou est plus lié au passé soviétique et au présent commercial avec de nombreux commerces de luxe. Cette capitale est stressante, axée sur le business» déclare Antoine. Slava ajoute «Les années 90 étaient assez dures pour la Russie. Mes parents devaient faire de longues files pour avoir du savon, du sucre, des céréales. Le changement a été brutal vers l’an 2000. Il y a eu de nombreuses rénovations dans les édifices. Maintenant, il y a une certaine opulence et même un certain luxe.»
La tourte russe pour supporters

La tourte russe pour supporters

Le koulibiac de la Russie aristocratique du XIXe siècle est une tourte fermée faite d’une pâte briochée. À l’intérieur, il y a au minimum deux farces.
«À la cour des tsars, il y en avait avec douze farces. Il faut que chaque farce soit enroulée d’une fine crêpe au parmesan. Pour la Coupe du monde, nous avons développé deux formats supporters, typiquement russes. Le premier sera au bacon, pommes de terre à l’ail et des poivrons cuits au four. Le second sera aux blettes, au fromage frais et aux œufs durs», précise ce jeune couple franco-russe. Lors du match Angleterre-Belgique retransmis au marché couvert de Comines (jeudi 28 juin), Antoine et Slava auront la singularité de proposer des plats et des bières russes.
koulebiakine 056 48 61 58 www.facebook.com/creperie.comines
E.D

mercredi 13 juin 2018

Fondation à vocation sociale pour les habitants de Comines-Warneton.

Une fondation altruiste en hommage
Cécile, Frédéric et Régis Hallez entourent leur mère Lydia.
En juin 2017, alors qu’il devient président du CPAS de Comines-Warneton, Frédéric Hallez prend l’engagement de créer une fondation avec une partie de l’argent de ses mandats publics.
Une initiative, à laquelle il a associé sa famille proche, et qu’il a présentée samedi dernier au restaurant «La Howarderie».
«Nous nous sommes définis deux objectifs: d’abord, soutenir la recherche contre le cancer et les familles touchées par la maladie; ensuite, lutter contre la pauvreté.»
Le 3 avril dernier, la «Fondation Yves Hallez» est portée sur les fonts baptismaux. Une dénomination qui résonne comme un bel hommage à un père décédé en mars 2014, d’un cancer du poumon, à l’âge de 58 ans.
«Lors de la maladie, nous nous sommes aperçus qu’il n’était pas évident d’obtenir des informations médicales ou sociales, d’autant que, lorsque le diagnostic tombe, on est complètement désemparé,explique Régis Hallez, le frère aîné, qui dirige un labo de recherche en microbiologie moléculaire à l’Université de Namur. Partant de ce constat, nous souhaitons créer un site web avec des liens. Nous pensons soutenir financièrement des projets existants.»
Quant à la sœur Cécile, elle est diététicienne en oncologie pour les hôpitaux Chirec; ce qui va sans aucun doute contribuer à alimenter le site web.
«Je suis émue, mais aussi très fière que nos enfants viennent en aide aux autres quand frappe le cancer, mais aussi pour aider les plus pauvres.», se réjouit la maman, Lydia Despeghel.
La fondation est d’utilité publique, de type privée. Quand l’arrêté royal sera paru, les dons seront déductibles des impôts.
 

mardi 12 juin 2018

Com-in The-move spectacle 2018 « Top 30 »


Pour fêter sa décennie, la troupe «Com’in the Move» se devait d’être au top! Défi réussi avec son spectacle «top 30», un florilège de danses modernes.
Le week-end dernier, la scène de la salle de la MJC s’est transformée en une véritable piste de danse, à l’image de l’ambiance de discothèque avec ses lumières cadencées, ses musiques très rythmées, ses mouvements effrénés et ses vidéos aux effets spéciaux. Pour son dixième anniversaire, Com’in the move a présenté un spectacle sous la forme d’une émission télévisée «Top 30».

Pendant trois heures, plus de 250 danseuses et une demi-douzaine de très jeunes garçons ont égrainé le décompte des 30 tubes sélectionnés! Ils y ont aussi inclus dix danses «coup de cœur» reprises des spectacles de la décennie de la compagnie. Au total des deux représentations de ce samedi et de dimanche – ‘sold out’très rapidement -, plus de 1200 spectateurs ont applaudi la bonne trentaine de chorégraphies, mais surtout leurs danseurs et danseuses!
La singularité de Com’in the Move est d’inviter sur la scène à la fois des très jeunes enfants, à partir de 3 ans mais aussi des danseuses «d’âge mûr»…
Nous avons rencontré quelques-unes d’entre elles. À commencer par la fondatrice de la compagnie Dorothée Claes. «Ayant participé à des groupes de danses modernes dans le Brabant wallon, j’ai voulu en créer un en arrivant à Comines, en 2005, rappelle-t-elle. Avec Amandine Albaut et quelques musiciens, nous avons ainsi fondé Com’in the Move, autour de la musique et la danse. Avec les années, il ne reste plus que l’aspect de la danse.
Aujourd’hui, nous avons quatorze cours différents, pour tous les âges, et encadrés par vingt-deux professeurs. Tous les membres y viennent pour s’amuser et pour prendre plaisir à présenter ce spectacle de fin d’année. Comme nous limitons les groupes à une vingtaine de participants et que nous sommes victimes de notre succès, nous avons des listes d’attente.» Les professeurs se produisent lors d’événements locaux, comme la fête des Louches ou encore le spectacle nocturne de la fête du Moulin en septembre dernier.
Cynthia Lahousse fait de la danse depuis ses 8 ans et s’occupe du groupe des plus petits, âgés de 3 à 4 ans. «Avec une formation d’institutrice maternelle, j’ai le cours des plus petits où ils apprennent quelques pas de danse mais font aussi des jeux. Ils aiment les musiques très rythmées où ils peuvent bouger beaucoup! J’aime aussi suivre le cours des danseuses adultes confirmées…»
Jessica Maes est présente depuis le début du groupe, en 2008. «Je suis arrivée lorsque j’avais 6 ans, en suivant mes copines. Nous avons réalisé de belles chorégraphies, tout cela dans une ambiance sympa!»Jennifer Vannin et ses amies font partie du groupe danseuses adultes avancées: «Dans Com’in the Move, il y a un esprit très familial avec des danses très diversifiées et contemporaines. Ce qui est bien, c’est que nous pouvons donner notre avis sur les chorégraphies. Par la danse, nous avons créé des liens d’amitiés!» Pauline Zègres est la coach des danseuses adultes confirmées: «Dès mes 4 ans, j’ai pratiqué la danse dans différents groupes. Lors de la création du groupe, nous étions trois professeurs; aujourd’hui, nous dépassons la vingtaine… L’important est de s’amuser et de prendre du plaisir en étant sur scène. Depuis cinq ans, nous avons proposé une troisième représentation car des parents ne trouvaient pas de place pour venir voir leurs enfants…»E.D  Des photos ici