Frederik et Marjorie ont ouvert un second commerce. Le fruit d’une belle histoire professionnelle et personnelle…
Ce 21 juillet, au Bizet (rue d’Armentières 350), la boucherie Vincent a accueilli ses premiers clients. Frederik et Marjorie sont les initiateurs de cette aventure commerciale.
Frederik Vincent a suivi, pendant deux ans, l’école de boucherie à Anvers et s’est spécialisé ensuite en cours du soir dans le service traiteur à Ypres. Il a ainsi plus de 23 ans de pratique de ce métier, au départ avec ses parents, dans la boucherie Vincent située sur la place de Bas-Warneton. Depuis 2001, il en est le propriétaire.
Marjorie De Nolf, 38 ans, a suivi des cours de technique bureau à l’IND puis de comptabilité à la promotion sociale Saint-Henri. Pendant de nombreuses années, elle a travaillé en usine comme emballeuse. En août 2016, dans le but de changer de boulot, elle s’est présentée dans une agence d’intérim cominoise où Frederik Vincent venait juste de déposer une offre d’emploi pour son commerce de Bas-Warneton. Très rapidement, le contrat fut signé pour Marjorie qui n’avait jamais tenu de magasin. Cette nouvelle collaboration a été bien plus loin: il y a quelques mois, ils se sont mariés!
Et depuis juillet, une autre saga a commencé. «Nous nous sommes fixés comme défi de reprendre une boucherie au Bizet. Juste à la frontière, mon quartier d’origine, la boucherie tenue par Francis Verbeke jusqu’en 2014 a été reprise par des Français jusqu’à la mi-juin 2018. Nous repartons de zéro. En un mois, nous l’avons rafraîchie et nettoyée. Nous avons été bien accueillis par la population locale»,précise Marjorie.
Dans les deux implantations de la boucherie Vincent, l’offre est identique. Avec l’aide de trois personnes extérieures, les découpages et les préparations des viandes (bœuf, porc, agneau, veau, volaille) se fait à Bas-Warneton. À cela s’ajoute des produits saisonniers comme le boudin noir et les abats ainsi qu’une dizaine de plats préparés, sans oublier les diverses salades. «Les clients ne prennent plus le temps de mijoter des plats. Il leur faut des préparations rapides à la maison comme par exemple du gyros. En cette période estivale, le barbecue à la cote», ajoute Frederik.
C’est essentiellement Marjorie qui aura en charge la boucherie Vincent du Bizet. Dans les rues commerçantes très fréquentées, la clientèle pourra bénéficier d’un parking privé. «C’est un gros défi,ajoute la jeune bouchère. Les commerces qui ferment sont plus nombreux que ceux qui s’ouvrent. Notre avantage est de proposer des viandes fraîches préparées artisanalement.» Le magasin bizétois est ouvert du mardi au samedi de 9 h à 12 h 15 et de 14 h à 19 h ainsi que le dimanche matin de 9 h à 12 h. Édouard DEBELDER - L'Avenir
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mardi 21 août 2018
Le Bizet - Une boucherie à la frontière
mercredi 15 août 2018
Comines-Warneton: un chasseur trouve la mort
Ce mercredi 15 août, en fin d’après-midi, un homme est décédé d’un accident de chasse, à proximité de la Drève des Rabecques sur le territoire de Ploegsteert (Comines-Warneton).
En Wallonie, la date du 15 août est précisément le jour de la réouverture de la chasse aux canards. En compagnie d’amis, la victime allait débuter une nouvelle saison de chasse quand un tir l’a blessé mortellement.
Policiers et pompiers sont intervenus sur les lieux, de même que le parquet de Mons-Tournai. Ce dernier devrait communiquer davantage ce jeudi sur ce qui semble être un tir accidentel. M-F.Ph l'avenir
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mardi 14 août 2018
Comines - Aqua-Lys va bénéficier du «plan piscines» pour une modernisation à l’horizon 2020. Elle sera moins énergivore, moins chlorée et plus sécurisée.
Inaugurée en septembre 1976, la piscine de Comines souffre de maux liés à l’âge, d’autant plus qu’elle a été pensée à une époque où l’on ne se souciait pas beaucoup des économies d’énergie. D’abord communale, puis gérée en ASBL, elle a été reprise en 1981 dans l’intercommunale I.E.G.
Depuis dix ans, Benoît Brun en assure la gestion au quotidien: «Dès 2012/2013, nous avons monté un dossier en vue de la rénovation du système de ventilation, de l’éclairage et du faux-plafond. Le projet avançait lentement quand le gouvernement wallon a sorti un «plan piscines», avec subsides. L’un des critères pour intégrer ce plan était de travailler sur l’enveloppe énergivore du bâtiment. De surcroît, il nous fallait disposer de deux audits: l’un sur l’énergie et le second sur l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite. Tous deux ont été réalisés.»
En octobre 2016, un appel à projets est finalement lancé par la Région: «En Wallonie, il y a 126 piscines publiques dont 111 en activité. Pas moins de 53 dossiers ont été introduits et, finalement, 33 ont été retenus dans le plan piscines, dont Comines.»
Côté budget, ce plan pèse 110 millions€, dont une moitié sous forme de subside et une autre sur base d’un prêt sans intérêt, via le CRAC.
«Le montant total budgétisé des travaux pour «Aqua-Lys» s’élève à 1 515 869€, avec un subside promis de 557 081,86€, sans oublier le prêt sans intérêt.»
Les critères prédéfinis étaient la réduction de l’empreinte carbone, l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite, le développement d’aménagements favorisant l’apprentissage et la pratique sportive, la réduction de l’utilisation du chlore et la prévention des noyades. En date du 29 mai 2018, le directeur a reçu une lettre de la ministre Valérie De Bue, qui y signifiait son «accord de principe» pour l’intégration dans le «plan piscines».
Un service à la population qui a son coût
Pour ce qui est du timing, rien n’est encore défini: «Dans l’idéal, nous devrions réaliser des travaux de préparation en décembre 2018, lors de la période d’entretien. Ensuite, la rénovation proprement dite devrait être mise en œuvre en décembre 2019, avec un planning serré afin que la fermeture au public soit la plus réduite possible.»
Le nombre annuel d’entrées avoisine les 140 000: «Nous maintenons le tarif à 3€, au-dessus de 12 ans. Aqua-Lys est une piscine familiale et conviviale, mais quand même bien équipée puisque nous disposons d’un toboggan, d’une boule à vagues, d’animations, de jeux, etc.
En cette période où l’on vante tant les bienfaits du sport, une piscine est un service important à la population.»
Le déficit annuel affiche environ 450 000€: «Grâce à une gestion optimalisée, nous limitons les pertes. Ce montant correspond plus au moins aux salaires des treize membres du personnel. Avec les nouveaux aménagements, nous espérons diminuer les dépenses.»
Marie-France PHILIPPO - L'Avenir
La liste des travaux prévus est longue:
– amélioration de l’enveloppe avec remplacement des vitrages, briques de verre, portes extérieures et renforcement de l’isolation de la toiture.
– travaux d’accessibilité aux personnes à mobilité réduite et aux personnes atteintes de tout type de déficience: mise en conformité.
– réduction de l’utilisation du chlore avec la mise en service d’un système de désinfection par rayonnement ultraviolet pour le traitement de l’eau des bassins.
– amélioration des équipements de traitement d’air, remplacement des faux plafonds, occultation des puits de lumières, restauration des bétons et construction d’un local technique.
– distribution hydraulique: amélioration des équipements de la distribution hydraulique, avec installation de circulateurs et vannes trois voies.
– éclairage des bassins: relighting des bassins grâce à un éclairage économique de type LED.
– remplacement des caillebotis du grand bassin.
– prévention noyade avec l’installation d’un détecteur anti-noyade.
Ces travaux devraient permettre un meilleur confort, mais aussi une diminution de l’empreinte carbone: «Nous grignotons sur les fluides: l’eau, le gaz et l’électricité. À chaque nageur qui entre, nous ajoutons 39 litres d’eau. Chaque année, nous en consommons 10 000 m³! Côté énergie, la facture est colossale, mais moins facile à établir puisque deux chaudières servent à alimenter la piscine, mais aussi les autres services de la MJC.»
Pour le moment, en prélude d’une importante rénovation qui devrait avoir lieu en 2019, la MJC a débuté des travaux de toiture: «Il est prévu de placer 434 panneaux photovoltaïques pour une puissance de 118 Kw. Si tous peuvent être posés, stabilité oblige, des calculs ont révélé que l’on pourrait produire quelque 88% de la consommation.»
M-F.Ph. - L'Avenir
jeudi 9 août 2018
Ploegsteert - La renaissance de «l’hostellerie»
L’établissement cher aux amateurs de cyclisme a changé d’exploitant. Les repreneurs sont des Ploegsteertois bien installés dans le métier.
Le 14 août, date du fameux barbecue sur la place de Ploegsteert, les nouveaux exploitants du «Café de la Grand-Place», alias l’hostellerie, vont en profiter pour ouvrir leurs portes.
«La répartition des chalets ayant déjà été réalisée, nous nous contenterons d’ouvrir le café-restaurant; ce qui nous permettra de participer à la fête», se réjouit Anne-Sophie Dessein.
Avec son mari, David Zagula, elle a choisi d’épingler un troisième restaurant à leur carte de visite: «Nous exploitons déjà “La Vieille Forge” à Bambecque et “Côte à côte”, dans la rue d’Armentières, au Bizet. À Ploegsteert, nous étions intéressés par la grande salle, par les toilettes au rez-de-chaussée, par l’absence de zone bleue et le parking sur la place. Au Bizet, il nous est difficile d’accueillir des groupes importants dans de bonnes conditions. En plus, cela nous permettra d’étendre notre offre aux repas d’enterrement, aux fêtes familiales et associatives.»
D’autant plus que, même si tous deux sont originaires de Fleurbaix, le couple habite à Ploegsteert, dans la rue Delpierre, depuis une quinzaine d’années.
«J’ai plusieurs membres de ma famille qui étaient dans la restauration dans le coin de Ploegsteert. C’est ce qui m’a poussé à m’établir par ici, explique David. Même si je ne suis pas cuisinier de formation, j’apprécie les relations que l’on peut tisser et la satisfaction que l’on peut offrir à nos clients dans ce genre de métier.»
Dans le style chaleureux de la taverne
Les trois restaurants du couple afficheront la même carte: grillades, carbonades flamandes, planches, potjevleesch, moules frites, etc. Le plat du jour est proposé à 11,90€. Côté décor, le style champêtre, avec des tissus et nappes à carreaux rouge et blanc, s’est aligné sur les deux autres restaurants: «Les clients doivent se sentir dans un cocon chaleureux, comme dans une taverne. Voilà pourquoi nous avons placé des jardinières et des objets sympas.»
Le restaurant sera fermé le mardi soir et le mercredi toute la journée. Il sera possible d’y boire un verre, sans manger: «S’il y a de la place, car l’établissement est avant tout un restaurant. J’aurais d’ailleurs aimé changer l’enseigne d’origine “Le Café de la Grand-Place”, mais je n’ai pas eu l’autorisation du propriétaire, la brasserie Vanuxeem. Cela n’a pas beaucoup d’importance parce qu’ici, tout le monde parle de l’hostellerie de la place!»
Un nom qui fleure bon l’épopée cycliste de l’enfant du pays, Frank Vandenbroucke. «Nous ne sommes pas fans de cyclisme mais, personnellement, j’étais venu plusieurs fois boire un verre, par curiosité pour la star locale. Je me souviens y avoir croisé Frank, confie David. Un peu de son âme plane en ces lieux et nous respecterons les amateurs de cyclisme qui pousseront la porte. D’ailleurs, sa maman, Chantal, a promis d’aménager un coin qui rappelle sa mémoire.» Marie-France PHILIPPO - L'Avenir
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