La SPA organisait une première journée portes ouvertes. L’objectif: présenter le nouveau comité et montrer ses installations.
Ce dimanche, la SPA a ouvert ses portes. Bien que le choix du jour ne soit pas vraiment le meilleur sur le plan de la météo, bien des courageux ont bravé la pluie en venant supporter l’équipe.
«Ses portes ouvertes sont une première expérience. L’idée est de redynamiser la SPA, de la rendre plus visible», explique Paula Puype, la nouvelle présidente de l’ASBL, qui a pris la suite de Nadine Salembier, décédée le 22 février dernier.
«J’ai toujours adoré tous les animaux, pas seulement les chats et les chiens. Quand la SPA a été fondée par Madame Salembier, en 1979, je me suis proposée comme bénévole. J’y suis venue tous les jours, même après mon travail! Durant plus de 30 ans, j’ai effectué les contrôles des adoptions à domicile. À présent que j’ai un souci pour marcher, je me limite à ce que je sais encore faire: prendre le téléphone ou accueillir les clients.»
L’administration est aux mains de Gilles Deweer, petit-fils de Nadine Salembier: «Il m’a semblé naturel de poursuivre sa tâche. Je viens ici depuis l’enfance. Ce travail me prend environ une heure par jour. Je fais du secrétariat et de la comptabilité; de même que j’alimente le site internet et les réseaux sociaux. Les informations sur les chats et les chiens sont accessibles directement sur le net; ce qui fait que les personnes qui se déplacent sont vraiment intéressées par l’un ou l’autre animal.» Son oncle, Luc Deweer, reste actif dans la gestion.
À la direction du site, on retrouve Jean-Marie Cappon, 53 ans et 38 ans de présence à la SPA, d’abord comme bénévole, puis comme responsable: «En plus de moi-même, la SPA emploie aussi Claudine, qui travaille à mi-temps et deux articles 60. Cinq ou six bénévoles viennent donner un précieux coup de main. Chaque semaine, on nous signale deux à trois abandons de chiens et nous avons à peu près le même nombre d’adoptions. Pour les chats, c’est un peu différent, parce qu’on nous signale souvent des animaux «trouvés», alors qu’ils ne le sont pas vraiment. Pour le moment, nous avons des chatons qui partent en adoption; quand viendra l’hiver, le choix se portera sur des chats adultes.»
Toujours des projets d’amélioration
L’adoption et la pension constituent une grand part des bénéfices par la SPA, gérée en ASBL: «Nous recevons aussi des subsides de la Ville, poursuit Paula Puype. Nous avons aussi mis en place la possibilité de devenir membre sympathisant pour 10€ par an. Vous recevez alors le trimestriel de l’association et les infos via internet.»
Divers projets sont en préparation: «Nous tendons toujours vers un plus grand confort des animaux,précise Jean-Marie Cappon. Nous voulons installer un préau sur toutes les cages qui se trouvent à l’extérieur. Il y en a déjà sur une partie, mais pas sur toutes. Quand il pleut, le chien patauge dans la boue. Par la suite, nous aimerions enlever les sapins qui bordent le site. Ils sont malades et n’apportent pas une bonne protection. Notre souhait est de placer une clôture.»Marie-France PHILIPPO - L'Avenir
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