Depuis 2015, le collège de la Lys organise un cross solidaire au profit du CNCD 11.11.11. Cette ONG belge regroupe une septantaine d’associations soutenant des projets de solidarité au sud de la planète. Les organisateurs, le centre culturel, la maison des jeunes Carpe Diem et le groupe local du CNCD, souhaitaient ouvrir ce challenge à d’autres écoles cominoises. Ce mercredi matin, les secondaires de l’institut Saint-Henri, du collège de la Lys et de l’athénée Fernand Jacquemin ainsi que des classes de 6e primaires ont foulé le macadam du centre de Comines sur 3,2 km, sans aucun esprit de classement ou de compétition. C’est la première fois que tous les élèves du secondaire de l’entité mouillent ensemble le maillot pour la bonne cause. Chaque élève a donné un euro pour le CNCD. La Ville double la récolte ainsi que Wallonie-Bruxelles International.
Bousculer les préjugés
Parallèlement à la course, plus de 1700 jeunes ont participé à des animations sur les migrations (thème de la campagne actuelle du CNCD 11.11.11) pour bousculer leurs préjugés et développer leur esprit critique.
Au stade de la MJC, nous avons rencontré une directrice, un professeur et un trio d’élèves. Sylvie Demeersseman est la directrice de Saint-Henri: «C’est la première fois que l’entièreté des écoles s’est mise ensemble pour une cause solidaire. Grâce aux animations en classe, les jeunes ont été touchés par les problématiques du Sud. C’est une super initiative». Jérôme Gobert est professeur de français au cycle supérieur de l’Athénée: «J’ai couru avec mes élèves. C’était très bien organisé. Les professeurs d’éducation physique ont soigné l’endurance des élèves. Les animations les ont stimulés».
Pour plus de justice et de solidarité
Baptiste Casier, Louis Hugue et Romain Cochez du collège de la Lys, eux, viennent de terminer leur course: «C’est incroyable. Tout d’abord au niveau des intervenants en classe qui nous ont fait comprendre les différentes sortes de migrations. Aujourd’hui, c’était un beau parcours même s’il y avait pas mal de marcheurs. En rue, les spectateurs nous encourageaient».
À l’arrivée, les élèves du cycle supérieur ont pris le temps de visiter le village associatif comprenant une dizaine d’associations et d’ONG qui promeuvent plus de justice et de solidarité dans le monde. La matinée s’est terminée au son de l’Afrique avec le groupe bruxellois de djembés Sysmo. Édouard DEBELDER - L'Avenir
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