Dédiée au commerce équitable, l’Ethic’s run a ravi les participants, qui ont découvert des coins champêtres des vallées de la Douve et de la Lys.
Dimanche dernier, la Maison des jeunes Carpe Diem a organisé un «Ethic’s run», qui a réuni 140 participants. S’il s’agit de la quatrième édition, cette dernière était un peu particulière, comme l’explique l’organisateur Florian Becquart, puisqu’elle s’est intégrée dans le cadre de la Semaine du commerce équitable: «L’an dernier, à Houthem, il y a eu 85 participants. Nous sommes donc ravis de cette belle augmentation!»
Au départ, par groupe, les participants se sont échauffés sur le quai Verboeckhoven sur les tempos de Greg. Ensuite, direction les bords de Lys, les prairies de la vallée de la Douve, le sentier du bois Dumortier, etc. pour 6 kilomètres d’un très beau parcours boisé.
Plusieurs épreuves ont ponctué cette course d’obstacles: passage sur des ballots de paille ou dans une tente enfumée, dans des filets, des cordes, etc. Une belle respiration sous une météo ensoleillée.
«Chaque participant a reçu une banane, symbole du commerce équitable. Durant tout le parcours, les participants devaient la tenir en main, comme un relais entre le producteur et le consommateur. À l’arrivée, nous avons aussi proposé un ravitaillement en produits équitables.»
Le prix de la participation était fixé à 10€: «Nous avons reçu des subsides via la Semaine du commerce équitable, une initiative de la coopération belge au développement. Si nous avons des bénéfices, nous allons les réinjecter pour la cinquième édition.»
35 chaque semaine
Cette thématique de l’équitable est chère au cœur des animateurs de Carpe Diem, dixit Cédric Van Achter: «Nous proposons un cola fabriqué en Belgique, des bières brassées dans de petites brasseries belges, etc. Pas question de consommer des produits venant de multinationales chez Carpe Diem! Nous nous essayons aussi à cultiver un potager, à faire cuisiner les jeunes, à les inciter au zéro déchet.»
En ce début d’année scolaire, quelque 35 adolescents poussent chaque semaine les portes de la maison de jeunes: «L’an dernier, nous sommes montés jusqu’à 50! Il y a un renouvellement constant des effectifs, des activités proposées, des projets, etc. Cela bouge et c’est très bien ainsi.» Marie-France PHILIPPO - L'Avenir
La dernière épreuve était le passage de la piscine dont l’installation est la spécialité de la Fédération des Jeunes Agriculteurs.
Il fallait passer sous un filet tendu au-dessus de la piscine, sur le quai Verboeckhoven.
«Nous avons voulu être partenaires de cette course car le commerce équitable entre dans nos préoccupations, précise Anthony Debailleul, président des jeunes agriculteurs de la section locale.
Nous préconisons la filière directe entre le producteur et le consommateur. D’ailleurs, nous offrons des morceaux de viande d’une génisse qui a été élevée chez mes parents, à Ploegsteert.»