Présent dans le zoning depuis 2003, LM Center poursuit sa progression à Ypres, avec l’ouverture d’une seconde implantation.
Michael Laleman vient d’ouvrir un second garage à Ypres, où il offre les mêmes services que son implantation cominoise située dans la rue des Marmousets. «C’est le hasard qui a bien fait les choses. Dans un nouveau parc industriel, Oostkaaipark, j’ai acheté le hangar n° 23 dans le but de le louer. Toutefois, un ami, Wim Cardoen, qui a été chef d’atelier dans un garage durant 25 ans, était désireux d’ouvrir une affaire à son compte. Nous nous sommes donc associés. L’idée est de proposer la même chose qu’à Comines, c’est-à-dire la réparation toutes marques, une centrale de pneus, la vente de véhicules, etc. Nous ne sommes liés à aucune marque, mais nous sommes spécialisés en Audi, Volkswagen, Seat et Skoda.»
Et le voilà donc à la tête de deux garages. Originaire de Comines Ten-Brielen, Michaël Laleman (45 ans) a décroché un A2 en électromécanique au Collège Technique Saint-Joseph. «Par la suite, j’ai fait un graduat en automobile, aux cours du soir, à Courtrai. Je me suis installé à Wervicq, puis j’ai eu envie d’ouvrir une centrale de pneus; ce qui n’existait pas sur l’entité cominoise. Nous avons bâti dans le zoning en 2003. Les activités se sont étendues à la mécanique, aux entretiens, aux dépannages, à la vente d’accessoires, etc. Aujourd’hui, j’ai un fichier de 15 000 clients!»
LM Center fait partie d’un réseau de centrales de pneus agréées pour le leasing: «En plus d’avoir les meilleurs prix grâce à de grosses commandes, nous avons des marchés avec beaucoup de sociétés privées, mais aussi avec La Poste (les implantations de Comines, Wervicq, Geluwe et Menin), la Croix Jaune et Blanche (Comines et Mouscron), etc. Avec cinq membres du personnel, dès qu’une voiture se présente, il nous est possible de changer les pneus rapidement.»
Un monde en constante évolution
Répondre aux besoins de la clientèle et s’adapter aux nouveautés sont indispensables: «Les normes et les technologies changent en permanence. Il faut s’obliger à suivre des formations et à acheter du matériel performant, par exemple dans ce qui est détection des pannes électriques. Et puis il y a toutes ces normes contre la pollution, qui ont des conséquences sur le marché. De nos jours, un véhicule diesel d’un certain âge est très difficilement vendable. Même pour l’exportation, avec les taxes et le fait que tous les pays deviennent soucieux de l’environnement, ce n’est plus comme avant!»
Et, selon lui, cela va encore changer: «À cause des particules fines, les autorités ne veulent plus de diesel. Est-ce le bon choix quand on sait que les voitures essence consomment, en moyenne, 20% de plus que les diesel? Le groupe VW finalise des moteurs diesel qui consommeront deux fois moins que les moteurs à essence et produiront 40% de particules en moins. Quant aux voitures électriques, elles restent trop chères pour la population moyenne. Et sont-elles vraiment écologiques? Les autorités devraient davantage développer le covoiturage et la voiture partagée.» Marie-France PHILIPPO - L'Avenir
http://www.lmcenter.be/ |
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