À la deuxième édition, le salon du terroir a déjà trouvé ses marques. Points forts: les dégustations et les rencontres avec les professionnels.
Mercredi, de 14 h à 19 h 30, le deuxième salon du terroir s’est déroulé à l’école hôtelière du collège de la Lys, qui en est l’initiatrice. Intitulé «du terroir à l’assiette», ce rassemblement des forces vives régionales constitue la deuxième édition d’un beau moment de convivialité.
«L’an dernier, nous avions enregistré 500 entrées et nous en espérons davantage, précise Jean-Yves Callens, qui dirige la section hôtellerie-restauration. Nous sommes passés de 17 à 23 exposants, avec une plus grande diversité. Plusieurs restaurateurs sont présents et, la plupart, prennent nos élèves en stage. Certains producteurs sont présents, pour marquer le lien entre le terroir et l’assiette avec l’idée qu’il faut un savoir-faire pour faire une cuisine de qualité. Nos élèves sont en phase d’acquisition d’un métier et ce genre de salon les motive à apprendre, à progresser.»
L’école avait également invité les pensionnaires des homes de l’entité, de même que les bambins des crèches «Les Benjamins» et «Pomme d’api». «Ils sont arrivés en début d’après-midi. Tous ont reçu une crêpe et une boisson gratuite», poursuit le chef Callens.
En parcourant le salon, le visiteur a pu déguster de douces saveurs, tant liquides que solides, fort agréables aux papilles. À chaque fois, les produits régionaux ont été mis à l’honneur.
Le collège de la Lys était présent avec d’autres élèves: la section «bureau» s’est occupée de l’accueil, de même que d’un photomaton; la section «horticulture» proposait à la vente des compositions de Noël et la section des services aux personnes s’est chargée d’aider les pensionnaires du home. M-F.Ph. - L'Avenir
François et Jennifer Pétillon vendent la viande qu’ils produisent sur leur exploitation de la rue Sainte-Marie, à Ploegsteert.
Ils sont venus avec leurs deux fils pour présenter leurs produits: «Vendre directement aux consommateurs, c’est l’espoir de vivre correctement de son travail. Et la fierté d’offrir un produit que l’on a contrôlé de A à Z, explique François (36 ans). Pour l’instant, nous vendons en détail huit vaches Blanc Bleu Belge par an et une trentaine de cochons. À l’avenir, nous envisageons de transformer complètement ce que l’on élève.
Mais la progression se fera crescendo parce que la vente en détail représente beaucoup de travail et qu’elle nécessite l’aide de mon épouse. Or, elle veut conserver son emploi d’aide-soignante, de nuit, à Hazebrouck.»
Concrètement, les bêtes sont tuées et découpées dans un abattoir, à Dixmude. «Nous louons une salle de découpe et nous aidons à mettre la viande sous vide. Un travail qui nous prend la journée. Tout est placé dans notre remorque frigorifique et les clients viennent chercher leur commande un jour précis. Ils ont le choix entre quatre colis.»
Les bêtes sont quasi uniquement des vaches BBB: «Après trois veaux, elles sont engraissées. Le taux de viande abattue avoisine les 70%.
Passionné par la sélection génétique, je participe à des concours où je fais régulièrement des prix; ce qui me permet de vendre les taureaux pour la reproduction.»
Facebook: viande à la ferme «Élevage des deux bouleaux» – 0473 93 98 21 M-F. Ph. - L'Avenir
Fiers de la bière qu’ils ont concoctée, les membres du Lions Club Comines-Warneton ont proposé une petite dégustation de la Lions: «Nous avons pas mal tâtonné dans la recette, mais nous sommes arrivés à un produit qui plaît au plus grand nombre, précise Luc Detavernier.
Nous la faisons produire par brassin de 1200 litres chez Eutropius, à Menin. Elle titre à 8,5°; ce qui en fait une bière à déguster avec modération! Certains restaurateurs la proposent avec succès en bière du mois, comme le Revatom.» Bien évidemment, le service club ne cherche pas à s’enrichir: «Tous les bénéfices de la vente sont destinés à nos œuvres. M-F.Ph. - L'Avenir
Elève en 5e technique hôtellerie, Wendy Gallois a remporté dernièrement le premier prix d’un concours de cuisine organisé par la société belge de la coeliaquie:
«C’est mon professeur, le chef Dimitri Desmons qui m’en a parlé. L’idée est de proposer une recette sans gluten. Après plusieurs essais, j’ai proposé la recette ‘ Mon jardin comestible’, qui a été primée.»
Parallèlement, un livre a été publié avec des recettes exclusivement sans gluten. Cerise sur le gâteau, l’opus est remarquablement illustré par la dessinatrice cominoise Myra Vienne, avec son personnage de «Mon amie Luce».
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lundi 17 décembre 2018
Collège de la Lys: du terroir à l’assiette
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