mardi 4 décembre 2018

Exposition Urban Human à la MJC Comines

Pour le passage en 2019, le Centre culturel a mis sur pied une exposition sur la ville et ses habitants avec le Brussels Art Factory.
Après deux expositions tournées vers des artistes locaux, le Centre culturel propose de retrouver un collectif d’artistes bruxellois. Pendant deux mois, une demi-douzaine de plasticiens issus du Brussels Art Factory occupe les cimaises du Foyer de la MJC. Émilie Biguet, animatrice chargée des expositions, avait déjà invité ce collectif lors de «Serial Lovers, Serial Couleurs» dédié à la sérigraphie.
«Le Brussels Art Factory est un espace de création et de production artistique à Saint-Gilles, précise Émilie. Proche de la gare du Midi, ce lieu met à disposition des ateliers pour une vingtaine d’artistes d’origines diverses travaillant dans différents domaines, ainsi que des salles d’expositions.»
Après avoir visité les lieux, Émilie s’est rendu compte de la richesse des œuvres proposées. Pour une première collaboration, la thématique de la Ville et de ses habitants a été retenue pour l’expo Urban Human. La ville dans son aspect pluriel et humain est transposée dans une bonne cinquantaine de peintures, de photographies. «Le point commun entre tous ces artistes est leur intérêt, pour les gens, pour les passants, non pas proches, mais les anonymes que l’on croise sans regarder, au détour d’une rue, d’un métro, d’un bus, pris dans leurs pensées» ajoute Émilie.
Avec une photographe cominoise
Émilie Biguet a collaboré avec Marie Georis afin d’assurer le commissariat de l’exposition. Cette photographe cominoise d’origine coréenne est connue aussi sous le nom de Jung Ga Mee. Lors de plusieurs années passées en région bruxelloise, cette artiste un peu «touche à tout» a intégré le Brussels Art Factory en 2017.
«Nous y avons un studio photo avec quatre photographes de concepts différents et un vidéaste. Mais il y a aussi du stylisme, des arts numériques, du street art, la peinture, du design. Collectivement, c’est la troisième fois que nous sortons de nos murs. C’est ensemble, avec Émilie, que nous avons choisi les œuvres à exposer».
Marie Georis propose ses photographies: deux en sérigraphie sur des scènes quotidiennes dans le métro, deux autres dans un hôpital psychiatrique abandonné et deux bicolores.
L’expo est accessible jusqu’au 26 janvier. Marie et Émilie proposeront début 2019 des démarches de méditation avec des visites ainsi que des ateliers en scolaire.
056 56 15 15
 - L'Avenir

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