Créé
en 1981, le club cominois peine à trouver des membres et des
entraîneurs. Il a trouvé la solution: s’intégrer dans une
plateforme flamande.
Mercredi
soir, dans l’une des salles de sport de l’athénée royal, il
régnait un vent de renouveau sur le Karaté Club Cominois. En effet,
ce dernier s’est associé à une plateforme flamande qui regroupe
d’autres clubs comme ceux d’Ypres, Langemarcq, Zonnebeke,
Saint-Nicolas, etc. «Soit environ 400 membres, précise
Philippe Fauvart, responsable du club cominois. Nous ne comptons
plus que quatorze membres, soit trop peu pour engendrer du dynamisme.
Nous avons connu des soucis en interne et une certaine démotivation
quand nous n’avons pas pu rejoindre le dojo qui a été créé dans
la salle des Marmousets. Nous avions demandé un créneau horaire
pour profiter des installations, mais les autorités communales ont
tout accordé au club de judo et de ju-jitsu. Quant à nous, nous
devons rester modestement dans une salle assez vétuste. D’ailleurs,
de gros travaux de rénovation sont prévus d’ici quelques mois et
nous ignorons où nous poursuivrons nos entraînements.»
En
s’intégrant dans cette plateforme, le club rejoint une structure
composée de huit groupes: «Le principe permet des
entraînements de masse grâce à une tournante de lieux; ce dont
nous allons profiter une fois par mois, à Comines. Nos membres iront
à Ypres ou ailleurs pour profiter d’autres séances, toujours avec
des entraîneurs de qualité.»
Des
séances en japonais
Pour
avoir suivi l’entraînement, la langue ne semble pas un problème
puisque les termes utilisés sont japonais: «Nous sommes des
adeptes du shotokan, le karaté le plus ancien, le plus traditionnel,
qui implique ni combat ni contact avec les autres. C’est une
véritable école de vie où chacun peut travailler à son niveau, en
fonction de son âge ou de sa condition physique. Ce soir, dans une
même séance, nous avons une fille de 6 ans et un monsieur de 80
ans.»
Depuis
45 ans, cet habitant de Bas-Warneton pratique le karaté: «C’est
un sport complet, qui permet un bon entretien du corps, en souplesse.
On y apprend aussi le respect de l’autre. Durant 1 h 30, il faut
rester concentré et appliquer les bonnes techniques. L’impact est
réel sur les adultes, mais aussi sur les enfants, pour gérer le
stress et apprendre à se maîtriser, à gérer ses émotions.»
Les
entraînements ont lieu tous les lundis et mercredis, de 19 à 20 h
30. D’autres séances sont prévues le vendredi soir et le dimanche
matin. Avis aux amateurs…
fauvartphilippe@hotmail.com
M-F.Ph l'avenir
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