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Rory, 8 ans, est atteinte d’une anomalie qui affecte l’intestin. Elle poursuit sa scolarité grâce à «TakeOff», que sa maman veut aider.
Elle s’appelle Rory, habite à Houthem et est âgée de huit ans. Il y a quatre ans, on lui a diagnostiqué la maladie de Hirschsprung, une anomalie de fonctionnement de la partie terminale de l’intestin se traduisant par une constipation ou une occlusion intestinale.
En conséquence, elle souffre de constipation continue et doit subir un traitement journalier sous formes d’ondes électriques chaque jour durant deux heures. Quand elle aura atteint l’âge de 14 ans, une opération est possible.
Sa maman, Nancy Bruneel, s’est mise en quête d’une association pour trouver de l’aide. Il y a deux ans, elle s’est ainsi rapprochée de «TakeOff». Cette association lui permet de suivre des cours, tout en réalisant quelques sorties sympathiques comme assister à un match des «diables rouges» et rencontrer les joueurs. Un autre beau moment l’attend le 17 avril puisqu’une autre association «Mistral Gagnant» lui offre un séjour à Disneyland Paris.
«TakeOff», comment ça marche?
Dès le signalement d’un enfant malade, l’ASBL prend contact avec les trois acteurs du projet: parents, école et hôpital. Que l’enfant soit chez lui ou à l’hôpital, TakeOff l’équipe d’un ordinateur portable avec webcam. TakeOff installe aussi dans sa classe un ordinateur couplé à une caméra, qui lui permet d’entrer en connexion avec ses amis et professeurs. «TakeOff» se charge de tout l’aspect technique (prêt du matériel, installation de la ligne internet, formation des intervenants, assistance, etc.)
Tout ceci a bien sûr un coût, dont la maman de Rory est bien consciente. Voilà pourquoi elle souhaite remercier l’ASBL: elle s’est engagée comme bénévole et organise diverses manifestations.
Le 22 mars, un flashmob sera organisé à Comines, dès 10 h 15. Départ de la gare de Comines en direction de la place. Une participation de 2€ est demandée et elle comporte l’inscription, un t-shirt, une boisson et un sandwich aux participants. Pour vous inscrire, rien de plus simple, vous versez 2€ sur le compte de l’association en indiquant votre nom et la taille du t-shirt en communication. Date limite: le 10 mars.
Dans le même temps, Nancy organise une vente de biscuits et elle sera présente lors de diverses activités locales. Un repas est également prévu le 3 avril, à l’institut Saint-Henri.
rory.takeoff@gmail.com Facebook Rory Takeoff
Marie-France PHILIPPO - L'Avenir
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dimanche 23 février 2020
Un flashmob pour aider l’ASBL «TakeOff»
lundi 13 janvier 2020
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La SPRL Recuplast est occupée à démonter le bâtiment qu’elle a acquis.
Dans la rue du Textile, la SPRL Recuplast envisage également de s’agrandir. Elle a acheté le bâtiment adjacent à son site et est occupée de le démonter.
«Nous n’avons pas suffisamment de place de stockage», explique l’administrateur, Dries Sagaert.
Depuis 1990, Recuplast recycle les matières plastiques. L’entreprise s’est installée dans le zoning cominois en 2005 et occupe trois personnes. Elle achète des déchets de plastique, des pièces d’injection, des films, etc. afin de les transformer en granulés réutilisables. Ces derniers sont utilisés dans la fabrication de pots de fleurs, d’articles de loisirs, de tubes, de sacs, etc.
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Comines - Menina: déjà 6 400 cuisines vendues
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La rue du Textile telle qu’elle se présente actuellement.
De l’autre côté de la rue, la SPRL Menina, qui s’est installée à Comines en 1994, va déménager dans la chaussée de Wervicq.
Elle aménagera officiellement au 1er février dans les anciens locaux du magasin d’électroménager et chauffage Plantefève.
Depuis 39 ans, le gérant, Daniel Deschepper, vend des cuisines. La société a été fondée à Menin, en 1967, et elle a déménagé sur les terres hennuyères pour disposer de davantage de surface: «Nous voulions aussi attirer les clients français, qui apprécient le savoir-faire belge en matière de cuisine. En Belgique et en France, depuis 26 ans que nous sommes à Comines, nous avons installé quelque 6 400 cuisines.»
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Comines - Carwash Oceanic
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Antoine Lamoo Pierre Deprez et Domt,inique Turcq ont lavé des milliers de voitures. Dorénavant, ils ne laveront plus que la leur!
En service depuis 33 ans, le carwash Oceanic a fermé ses portes, son site ayant été acheté par AD Megatec. La rue changera de configuration.
Dans la rue du Textile, le 30 décembre, la SPRL Oceanic Carwash a lavé ses dernières voitures. Une cessation d’activités qui n’est pas du tout liée à une faillite économique; bien au contraire, puisque les affaires tournaient très bien. En fait, le site intéressait vivement la société adjacente, AD Megatec, qui envisage d’importantes extensions, des deux côtés de la voirie.
D’ailleurs, en novembre 2019, nous avions rencontré le patron, Alex Verledens, par ailleurs fondateur de l’entreprise de fenêtres et portes en PVC. Ce citoyen d’Izegem nous avait fait part de ses projets: l’acquisition du carwash Oceanic, du hangar de la société Berle, des cuisines Menina et de la prairie entre les deux, également propriété des cuisinistes. Tous les bâtiments seront rasés afin de permettre à l’entreprise de poursuivre son essor et de s’adapter aux besoins du marché.
Pour info, en 2018, AD Megatec a fabriqué 55 200 fenêtres pour quelque 350 clients. Elle emploie 103 personnes et, dans son secteur, elle est la troisième société en Belgique. Et bientôt la première…
En 2020, de nouveaux bureaux et un entrepôt fleuriront sur le site du carwash. De l’autre côté, en 2021, un vaste bâtiment sortira de terre pour y produire des fenêtres et des portes en aluminium; une toute nouvelle spécialité que l’entreprise, qui se limite actuellement au PVC, va développer pour répondre à la demande.
Un carwash depuis 1986
«Après 17 ans de service, j’ai saisi l’opportunité de vendre ma société, explique Pierre Deprez, propriétaire du carwash. Une occasion, on la saisit ou on la laisse passer! À l’âge de 20 ans, en 2003, je l’avais rachetée à un oncle, Frédéric Logie, qui avait créé l’entreprise en 1986. Pendant toutes ces années, j’espère que mon équipe et moi-même, nous avons rendu nos clients heureux. Ce métier m’a apporté beaucoup et je suis un peu embêté d’abandonner ceux et celles que j’ai côtoyés durant tant d’années!»
Certains diront: encore un commerce de moins sur l’entité! «Restons positifs, je laisse une belle place à quiconque voudrait se lancer dans le secteur du lavage de voitures sur Comines. Si j’ai pu développer mon affaire, d’autres le peuvent aussi. Le tout est de faire preuve de motivation. Il y a d’ailleurs déjà de superbes solutions carwash sur l’entité: l’installation du Bizet et le particulier Steeve Blois vous recevront avec plaisir. Sans compter Lavadom, LM center, etc. De mon côté, je remercie de tout cœur ma clientèle pour toutes ces années.»
La société occupait deux employés: le Bizétois Antoine Lamoot, qui y a travaillé 24 ans, et le Cominois Dominique Turcq. «Le fait qu’ils ont été intégrés au personnel de la société AD Megatec a fait partie de la négociation», conclut Pierre Deprez.
Marie-France PHILIPPO - L'Avenir
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jeudi 2 janvier 2020
Le Bizet - Style-Décor
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Josine Bryonest tombée dans le commerce quand elle était petite. Après 20 ans dans le secteur bancaire, elle est revenue à ses premières amours.
En 2014, Josine Bryon a repris le magasin de meubles de ses parents, «Style-Décor», rue du Touquet. «Après un graduat en marketing à l’Ephec et un diplôme d’ingénieur commercial aux Fucam, j’ai travaillé dans le secteur de la banque et des assurances. Je me suis lassée d’un monde devenu impersonnel. Aussi lorsque mes parents ont cherché un repreneur, j’ai sauté sur l’occasion. Il faut dire que comme l’habitation est à l’étage, dès mes 12 ans, je servais les clients!»
Son père, ébéniste, a bâti le magasin en 1970 et l’a agrandi en 1984. «Dès que j’ai repris, j’ai créé un site internet et modernisé la décoration. En mai 2017, Michaël Vandevoorde a été engagé pour la vente, la gestion du site et la livraison des meubles. En plus, nous travaillons avec un apprenti.» Résultat: le chiffre d’affaires suit une courbe exponentielle: «L’an passé, j’ai acheté le magasin Bout d’chou, de l’autre côté de la rue. Pour l’instant, les 240 m2 servent de stockage. J’aimerais agrandir le showroom, mais où placer le stock?»
Des conseils personnalisés
Les clients sont à 80% issus de France: «De la région lilloise, mais aussi de Paris, Boulogne, etc. Ils nous arrivent grâce au bouche-à-oreille et au site internet. Toutefois, l’affluence des Belges est en nette augmentation; la reconnaissance dans sa région fait toujours plaisir.»
D’évidence, dans le secteur, les magasins familiaux se font rares: «Et pourtant, j’affiche des tarifs bien plus avantageux que les grandes surfaces. Pourquoi? Parce que les bâtiments sont amortis et que nous avons peu de personnel. De surcroît, le client se sent entendu et respecté parce que nous travaillons directement en notre nom. À titre personnel, je prends plaisir à consacrer des heures à dénicher le bonheur de mes clients. Il m’arrive de me déplacer à domicile pour voir la configuration des lieux!»
Quelque 90% des meubles sont belges: «C’est une de nos forces: si nécessaire, nous allons chercher nous-mêmes la marchandise. Nous vendons du haut et du moyen de gamme, mais pas question de proposer du bon marché. Parce que l’on assure le service après-vente et qu’on aurait trop de souci. Un exemple: pour les canapés, nous ne vendons pas si la densité n’atteint pas les 43 kg/m. Sous cette norme, on sait très bien qu’en quelques années, le canapé sera usé! Ceux que l’on propose, nous les garantissons 30 ans.»
Josine Bryon se veut aussi très à l’écoute des nouveautés. En parcourant le showroom, elle nous montre de surprenantes tables en céramique à rallonges incorporées, des meubles à gadgets électriques, des luminaires design et le fameux boxspring: «Il s’agit d’un lit surélevé, très facile d’utilisation. Nous en vendons énormément, de même que des matelas de qualité.»
L’an prochain, le magasin fêtera son demi-siècle: «La façade sera refaite pour l’occasion. Et j’ai d’autres projets! Mes deux filles portent de l’intérêt au commerce; voilà qui me motive»!
Marie-France PHILIPPO - L'Avenir
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jeudi 14 novembre 2019
Violences conjugales
La campagne «Je t’aime, je t’abîme» commence par un «Chuuut» cachant les violences conjugales et autres.
Depuis quelques semaines, des photos de Cominois apparaissent sur les réseaux sociaux de manière singulière. Les 21 clichés en noir et blanc montrent des visages avec le doigt devant la bouche pour faire «chuuut». Les associations de la plate-forme d’éducation permanente (PCS-EP) ont choisi, pour cette saison culturelle, la thématique des violences conjugales.
Cette campagne porte le nom «J’aime, je t’abîme». Les photos «chuuut» sont une des premières actions.
185 PV de violences conjugales
Marie-Aude Breyne animatrice au Centre culturel est la coordinatrice de ce projet: «Chuuut est le besoin conscient ou inconscient de taire les violences subies. Taire parce que c’est tabou, honteux, intime, personnel ou taire tout simplement parce que l’on trouve cela normal, banal, quotidien, etc. Nous sommes tous concernés, peu importe l’âge, la profession, le sexe, le milieu social. En 2018, la police cominoise a rédigé 185 PV de violences conjugales.»
«Chuuut!» se décline en deux phases. Les photos d’une vingtaine de Cominois connus se retrouvent sur les réseaux sociaux. Et depuis quelques jours, la seconde étape consiste en l’affichage de mises en scène avec les mêmes personnes.
Des bâches évoquent, en différents lieux de l’entité, des types de violences: administratives, financières, physiques, psychologiques, sexuelles.
«Un des objectifs de la campagne est de montrer toute la complexité du sujet, poursuit Marie-Aude. Le but n’est certainement pas de choquer mais surtout d’inviter à la réflexion. C’est aussi mettre en lumière ce phénomène tabou.. surtout permettre à chacun de se questionner sur son rapport aux violences conjugales et autres».
«Ces relations qui font mal»
Plusieurs photographes et maquilleuses bénévoles se sont mobilisés pour cette cause. La campagne sera aussi marquée par une conférence/débat: «Ces relations qui font mal, parlons-en!» Le jeudi 24 octobre à 20 h, à la MJC, la Plate-forme Education Permanente de la Ville de Comines-Warneton accueillera Éric Delhaye, Procureur du Roi de l’arrondissement judiciaire Mons-Tournai, spécialisé dans ce domaine, ainsi que Véronica Saldi travaillant à la Maison d’accueil solidarité femme de la Louvière. Suite à la conférence, un cas fictif sera analysé par des spécialistes locaux.
La Plate-forme Education permanente a organisé une première soirée autour du thème de la violence intraconjugale.
«Travailler en réseau»
Le mot d’accueil prononcé par Caroline Provoost de l’Assistance policière aux victimes situe d’emblée le propos: «Nous avons tous droit au respect dans nos relations».
Éric Delhaye, procureur du roi de l’arrondissement judiciaire Mons-Tournai, division Tournai, a apporté la vision de la justice: «La nécessité est de travailler en réseau pour les violences intrafamiliales qui ne sont pas que physiques. La réaction est difficile pour la justice qui doit établir la réalité des faits à partir des procès-verbaux de la police. Nous avons à nous interroger sur le sens à donner à l’intervention judicaire ».
Véronica Saldi travaille à «Solidarité Femme» de la Louvière, qui accueille des femmes victimes de violences et aux Pôles ressources, dispositif wallon de lutte contre les violences entre partenaires. Elle situe d’abord le lieu d'«écoute des violences familiales» (0800 300 30) qui a reçu 4802 appels en 2017 (94% de femmes).
«Nous adoptons quatre clefs de lecture pour distinguer les violences intraconjugales et les conflits: les intentions des agresseurs, les explications données par l’agresseur, l’impact sur la victime et surtout la répartition et la diversification des agressions».
Le programme à venir
Durant la partie réservée au débat, la bourgmestre Alice Leeuwerck a mis en évidence «le sentiment de réconfort qui vient de cette diversité de points d’écoute avec différentes structures que l’on peut aborder localement. Le travail en réseau pourrait donner une complexité des interventions».
Durant les mois à venir, le programme concocté par la Plate-forme Education permanente de la Ville est riche et varié. Une partie sera centrée sur les acteurs de terrain sous forme de formations. Pour un public plus large, il y aura la pièce de théâtre «Cinglée» (23 nov.), l’opération Ruban blanc (25 nov.), une rencontre avec Julie Bodelot (19 février), un film intitulé «Jusqu’à la garde» (15 avril), le concours de poésie (4 juin) et l’expo «Chuut».
Édouard DEBELDER - L'Avenirlundi 5 août 2019
Michaël Leroy- vétérinaire
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Après 20 ans de pratique, Michaël Leroy ouvre son propre cabinet par choix familial et parce qu’il aime le contact avec les familles.
Depuis quelques semaines, Michaël Leroy a installé son cabinet vétérinaire au 358 de la chaussée de Warneton, à Bas-Warneton. À 44 ans, il entend mettre son expérience au service de sa région natale.
Diplôme d’humanité en poche, celui qui est originaire d’Houthem n’hésite pas longtemps quant au choix d’une profession: «Le frère de ma mère est vétérinaire en Normandie. J’y allais souvent pendant les vacances et, en l’accompagnant, il a suscité une vocation.»
Après des candidatures à Namur, il décroche le précieux sésame à Liège, en 1999: «Ensuite, je suis resté au sein de l’université en commençant un doctorat sur les résistances aux virus pathogènes chez les bovins.
Ces recherches m’ont beaucoup intéressé mais il me manquait le contact avec la pratique vétérinaire. Quand j’ai eu mon doctorat, je suis revenu dans ma région d’origine.»
Une liberté de choix
Il travaille au sein de cliniques vétérinaires en France, d’abord pour les gros animaux, puis pour les petits. Ces dernières années, il avait intégré un cabinet à Templemars, au sud de Lille.
Toutefois, une rencontre bouleverse sa vie, celle de Sandra, devenue son épouse: «En 2016, nous avons acheté la maison à Bas-Warneton. Nous avons deux filles de 20 et 4 mois, sans oublier le fils de Sandra. Je voulais profiter davantage de la famille et voir grandir les enfants. J’ai aussi un désir d’indépendance, d’une liberté de choix.»
Orthopédie et ophtalmologie
La famille adapte la villa en y ajoutant ce que l’on peut qualifier de mini-clinique vétérinaire, vu les compétences du praticien: «Je me suis spécialisé en orthopédie et en ophtalmologie, notamment lors de formations à Toulouse. Je pratique le placement de broche ou de plaque en cas de patte cassée, par exemple. Les yeux des chats et des chiens peuvent être l’objet de multiples soucis: ulcère, enroulement de paupières, coup de griffes dans la cornée, etc. Il faut suturer.»
Autant d’opérations qui exigent du matériel en radiographie, en monitoring, etc. «L’investissement est assez lourd, mais il faut ce qu’il faut. Mon désir est de rendre un maximum de services aux gens, dans la mesure du possible. Sinon, le propriétaire de l’animal doit se rendre dans un centre à Lille, Courtrai ou Gand. Et je suis de toute façon moins cher que les grosses structures.
Les vétérinaires de la région m’envoient déjà des patients. Pour le suivi post-opératoire, comme j’habite sur place, je surveille facilement l’animal.»
Pour ces opérations souvent complexes, il s’est trouvé une aide précieuse en la personne de son épouse. «J’avais essayé des études de vétérinaire, avant de me réorienter, explique celle qui travaille en tant qu’infirmière anesthésiste au bloc opératoire au centre Oscar Lambret, à Lille. Une expérience qui me permet de donner un coup de main, d’autant que je suis actuellement en congé parental.»
Ceci dit, Michaël Leroy est aussi un vétérinaire comme les autres: maladies, stérilisation, vente de médicaments réglementés, etc.
0471 77 72 01
En 20 ans de pratique, Michaël Leroy a vu le métier changer: «Les techniques vétérinaires évoluent en parallèle de la médecine humaine, avec le même développement des technologies et du numérique.
D’ailleurs, petite anecdote, en cadeau pour l’ouverture de mon cabinet, Sandra a reçu un monitoring déclassé du centre Oscar Lambret. Nous avons juste changé les capteurs pour l’adapter à l’animal et il fonctionne très bien!»
Autre évolution: les spécialisations sont de plus en plus affinées. «Quand j’ai fait mon stage en cardiologie à Lille, le professeur s’était formé lui-même en adaptant les techniques issues de la médecine humaine, par tâtonnement. C’était l’époque des pionniers. Aujourd’hui, tout cela est beaucoup plus structuré, plus organisé.»
«Il est un être vivant»
La relation à l’animal a aussi changé, s’apparentant parfois à de l’hyperattachement: «Les animaux rendent l’amour qu’on leur donne. Dans un monde stressant comme le nôtre, lorsque l’on rentre chez soi, l’animal apaise et rassure.
La notion de respect de la vie animale est apparue: il est un être vivant qui mérite de la considération et possède des droits. Parfois, je ne cache pas que je trouve qu’il y a de l’exagération, mais je peux comprendre.»
Le métier exige une adaptation aux clients: «Je me rends à domicile, chez les personnes âgées ou handicapées. Cela prend du temps, mais j’aime bien ce contact humain; c’est ce qui m’a manqué pendant mes précédentes expériences.»
M-F.Ph. - L'Avenir
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