mercredi 26 septembre 2018

Comines -La Ligue du coin de terre cesse ses activités

Découragés, les membres du comité jettent l’éponge. Ils en ont assez de tirer le diable par la queue pour organiser leurs activités.
Dimanche après-midi, le comité de la Ligue du coin de terre organisait l’une de ses quatre conférences annuelles. Le thème: «les pollinisateurs», un sujet présenté de main de maître par Martin Windels.
Un oignon de 937 g récompensé
La rencontre a également été l’occasion de récompenser les lauréats du concours du plus gros oignon. Willy Lesthaeghe s’est distingué par un spécimen de 937 g. Les trois suivants: Walter Verbeke (289 g), Willy Demey (205 g) et Lydia Deprez (154 g). À noter que le président Gino Timperman, hors concours, a produit un oignon de 618 g. «Cette année sèche n’était pas propice aux gros légumes, commente l’expert en jardinage. Nous avons régulièrement des oignons de plus d’un kilo… Le plus lourd que nous ayons eu pesait 1 445 g, en 2006, cultivé par Lucien Haubourdin » Signalons encore que Willy Lesthaeghe en est à son huitième succès en quinze participations. Toutefois, l’après-midi a été marquée par l’annonce du président, Gino Timperman, qui a fait part de l’arrêt des activités de la Ligue du coin de terre. En mars dernier, le groupe comptait tout de même encore cent douze membres. Les trémolos dans la voix en disaient long sur son état d’esprit: «Je suis membre depuis trente ans, a expliqué l’Houthémois. Après quelques années, le président Michel Martin m’a inclus dans le comité en tant que trésorier. J’ai voulu apporter des nouvelles idées, notamment en organisant un souper.»
Plus de soutien de l’administration communale
Devenu président, il a constitué une équipe de choc avec William Ugille comme secrétaire et Stéphane Ugille, dans le rôle du commissaire. Les épouses ont donné un précieux coup de main. «Aujourd’hui, nous ne sommes plus soutenus par l’administration communale. Nous devons payer pour louer la salle de l’office du tourisme. Nous avons aussi des problèmes pour faire venir des conférenciers. Voilà pourquoi, découragés, nous avons décidé de tout arrêter, fin 2018. Nous organiserons encore notre souper le 27 octobre prochain et nous mettons les petits plats dans les grands pour qu’il soit réussi. Pour l’heure, personne ne veut reprendre le flambeau. Peut-être une relève s’annoncera-t-elle mais, dans l’état actuel des choses, en janvier 2019, il n’y aura plus de section cominoise à la lIgue du coin de terre.»
En 2019, l’entité comptera donc une seule section, celle de Ploegsteert, avec cent quarante membres dont quarante-cinq sont actifs  Marie-France PHILIPPO - L'Avenir

Comines - SPA: davantage de confort pour les animaux hébergés


La SPA organisait une première journée portes ouvertes. L’objectif: présenter le nouveau comité et montrer ses installations.
Ce dimanche, la SPA a ouvert ses portes. Bien que le choix du jour ne soit pas vraiment le meilleur sur le plan de la météo, bien des courageux ont bravé la pluie en venant supporter l’équipe.
«Ses portes ouvertes sont une première expérience. L’idée est de redynamiser la SPA, de la rendre plus visible», explique Paula Puype, la nouvelle présidente de l’ASBL, qui a pris la suite de Nadine Salembier, décédée le 22 février dernier.
«J’ai toujours adoré tous les animaux, pas seulement les chats et les chiens. Quand la SPA a été fondée par Madame Salembier, en 1979, je me suis proposée comme bénévole. J’y suis venue tous les jours, même après mon travail! Durant plus de 30 ans, j’ai effectué les contrôles des adoptions à domicile. À présent que j’ai un souci pour marcher, je me limite à ce que je sais encore faire: prendre le téléphone ou accueillir les clients.»
L’administration est aux mains de Gilles Deweer, petit-fils de Nadine Salembier: «Il m’a semblé naturel de poursuivre sa tâche. Je viens ici depuis l’enfance. Ce travail me prend environ une heure par jour. Je fais du secrétariat et de la comptabilité; de même que j’alimente le site internet et les réseaux sociaux. Les informations sur les chats et les chiens sont accessibles directement sur le net; ce qui fait que les personnes qui se déplacent sont vraiment intéressées par l’un ou l’autre animal.» Son oncle, Luc Deweer, reste actif dans la gestion.
À la direction du site, on retrouve Jean-Marie Cappon, 53 ans et 38 ans de présence à la SPA, d’abord comme bénévole, puis comme responsable: «En plus de moi-même, la SPA emploie aussi Claudine, qui travaille à mi-temps et deux articles 60. Cinq ou six bénévoles viennent donner un précieux coup de main. Chaque semaine, on nous signale deux à trois abandons de chiens et nous avons à peu près le même nombre d’adoptions. Pour les chats, c’est un peu différent, parce qu’on nous signale souvent des animaux «trouvés», alors qu’ils ne le sont pas vraiment. Pour le moment, nous avons des chatons qui partent en adoption; quand viendra l’hiver, le choix se portera sur des chats adultes.»
Toujours des projets d’amélioration
L’adoption et la pension constituent une grand part des bénéfices par la SPA, gérée en ASBL: «Nous recevons aussi des subsides de la Ville, poursuit Paula Puype. Nous avons aussi mis en place la possibilité de devenir membre sympathisant pour 10€ par an. Vous recevez alors le trimestriel de l’association et les infos via internet.»
Divers projets sont en préparation: «Nous tendons toujours vers un plus grand confort des animaux,précise Jean-Marie Cappon. Nous voulons installer un préau sur toutes les cages qui se trouvent à l’extérieur. Il y en a déjà sur une partie, mais pas sur toutes. Quand il pleut, le chien patauge dans la boue. Par la suite, nous aimerions enlever les sapins qui bordent le site. Ils sont malades et n’apportent pas une bonne protection. Notre souhait est de placer une clôture.» - L'Avenir

mardi 4 septembre 2018

Ploegsteert - Du pain sur la planche au home

Des bénévoles de la maison de repos du Sacré-Cœur ont proposé des rencontres entre générations autour du thème du pain, ainsi qu’une exposition.
Depuis 25 ans, l’association «Sacré quartier» initie des rencontres intergénérationnelles. Venant de l’Institut Saint-Henri et de l’Athénée royal de Ploegsteert, les 4e primaires rencontrent plusieurs fois sur l’année les résidents du home Sacré-Coeur. Les objectifs initiés par la Croix-Rouge en 1993 grâce à Simonne Lamote se poursuivent aujourd’hui grâce aux deux institutrices, Nadège Carton et Stéphanie Ooghe, dans la continuité du travail de Madeleine Deleu et Francis Joseph. Ces deux derniers restent impliqués dans l’association «Sacré quartier» dont les cinq rencontres annuelles se terminent par une exposition. «Ce projet de rencontres entre générations a perduré au fil des années, précise Francis Joseph, secrétaire. Il a suivi l’évolution afin de contribuer à la construction d’une société solidaire et conviviale. Cette initiative contribue à la qualité de vie des résidents de la maison de repos en soutenant des animations entre générations».
En 1993, le premier thème pour les animations était le pain. Pour marquer, cet anniversaire, la même thématique a été choisie pour 2017/2018. Au fil des mois, les rencontres (dédoublées pour chaque école) ont permis de participer à un petit-déjeuner sain (avec le docteur Caroline Woestyn), à rencontrer un meunier (André Decampenaere), des agriculteurs (Pascal et Carine Heyte), un boulanger (Walter Verbeke) ainsi que faire une excursion au musée du pain à Furnes. En ce week-end de ducasse, l’exposition «Au four et au moulin» a eu lieu dans l’espace rencontres du home. «Pour l’exposition, nous avons rassemblé de nombreux objets venant essentiellement de particuliers. Nous avons présenté un plan de reconstruction du home en 1922 ainsi que plusieurs albums souvenirs dont celui du fameux défilé de mode de 1999 », détaille la dynamique Madeleine Deleu. Des pièces étonnantes étaient présentées pour évoquer le travail de la terre, du boulanger avec son triporteur et son petit magasin, sans oublier la table du petit-déjeuner à l’ancienne et les photos des activités de l’année. Le samedi après-midi, le vernissage avec ses discours s’est terminé par des chansons de résidents et d’enfants et même par quelques pas de danse. Pour financer les diverses activités, l’exposition du week-end s’est couplée avec une cafétéria et des ventes de confitures et de gaufres.
  - L'Avenir

mardi 21 août 2018

Le Bizet - Une boucherie à la frontière

Une boucherie à la frontière, au Bizet
Frederik et Marjorie ont ouvert un second commerce. Le fruit d’une belle histoire professionnelle et personnelle…
Ce 21 juillet, au Bizet (rue d’Armentières 350), la boucherie Vincent a accueilli ses premiers clients. Frederik et Marjorie sont les initiateurs de cette aventure commerciale.
Frederik Vincent a suivi, pendant deux ans, l’école de boucherie à Anvers et s’est spécialisé ensuite en cours du soir dans le service traiteur à Ypres. Il a ainsi plus de 23 ans de pratique de ce métier, au départ avec ses parents, dans la boucherie Vincent située sur la place de Bas-Warneton. Depuis 2001, il en est le propriétaire.
Marjorie De Nolf, 38 ans, a suivi des cours de technique bureau à l’IND puis de comptabilité à la promotion sociale Saint-Henri. Pendant de nombreuses années, elle a travaillé en usine comme emballeuse. En août 2016, dans le but de changer de boulot, elle s’est présentée dans une agence d’intérim cominoise où Frederik Vincent venait juste de déposer une offre d’emploi pour son commerce de Bas-Warneton. Très rapidement, le contrat fut signé pour Marjorie qui n’avait jamais tenu de magasin. Cette nouvelle collaboration a été bien plus loin: il y a quelques mois, ils se sont mariés!
Et depuis juillet, une autre saga a commencé. «Nous nous sommes fixés comme défi de reprendre une boucherie au Bizet. Juste à la frontière, mon quartier d’origine, la boucherie tenue par Francis Verbeke jusqu’en 2014 a été reprise par des Français jusqu’à la mi-juin 2018. Nous repartons de zéro. En un mois, nous l’avons rafraîchie et nettoyée. Nous avons été bien accueillis par la population locale»,précise Marjorie.
Dans les deux implantations de la boucherie Vincent, l’offre est identique. Avec l’aide de trois personnes extérieures, les découpages et les préparations des viandes (bœuf, porc, agneau, veau, volaille) se fait à Bas-Warneton. À cela s’ajoute des produits saisonniers comme le boudin noir et les abats ainsi qu’une dizaine de plats préparés, sans oublier les diverses salades. «Les clients ne prennent plus le temps de mijoter des plats. Il leur faut des préparations rapides à la maison comme par exemple du gyros. En cette période estivale, le barbecue à la cote», ajoute Frederik.
C’est essentiellement Marjorie qui aura en charge la boucherie Vincent du Bizet. Dans les rues commerçantes très fréquentées, la clientèle pourra bénéficier d’un parking privé. «C’est un gros défi,ajoute la jeune bouchère. Les commerces qui ferment sont plus nombreux que ceux qui s’ouvrent. Notre avantage est de proposer des viandes fraîches préparées artisanalement.» Le magasin bizétois est ouvert du mardi au samedi de 9 h à 12 h 15 et de 14 h à 19 h ainsi que le dimanche matin de 9 h à 12 h.  Édouard DEBELDER - L'Avenir

mercredi 15 août 2018

Comines-Warneton: un chasseur trouve la mort

Comines-Warneton: un chasseur trouve la mort
Ce mercredi 15 août, en fin d’après-midi, un homme est décédé d’un accident de chasse, à proximité de la Drève des Rabecques sur le territoire de Ploegsteert (Comines-Warneton).
En Wallonie, la date du 15 août est précisément le jour de la réouverture de la chasse aux canards. En compagnie d’amis, la victime allait débuter une nouvelle saison de chasse quand un tir l’a blessé mortellement.
Policiers et pompiers sont intervenus sur les lieux, de même que le parquet de Mons-Tournai. Ce dernier devrait communiquer davantage ce jeudi sur ce qui semble être un tir accidentel. M-F.Ph l'avenir

mardi 14 août 2018

Comines - Aqua-Lys va bénéficier du «plan piscines» pour une modernisation à l’horizon 2020. Elle sera moins énergivore, moins chlorée et plus sécurisée.

Aqua-Lys : le lifting n’est pas tombé à l’eau
Inaugurée en septembre 1976, la piscine de Comines souffre de maux liés à l’âge, d’autant plus qu’elle a été pensée à une époque où l’on ne se souciait pas beaucoup des économies d’énergie. D’abord communale, puis gérée en ASBL, elle a été reprise en 1981 dans l’intercommunale I.E.G.

Depuis dix ans, Benoît Brun en assure la gestion au quotidien: «Dès 2012/2013, nous avons monté un dossier en vue de la rénovation du système de ventilation, de l’éclairage et du faux-plafond. Le projet avançait lentement quand le gouvernement wallon a sorti un «plan piscines», avec subsides. L’un des critères pour intégrer ce plan était de travailler sur l’enveloppe énergivore du bâtiment. De surcroît, il nous fallait disposer de deux audits: l’un sur l’énergie et le second sur l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite. Tous deux ont été réalisés.»
En octobre 2016, un appel à projets est finalement lancé par la Région: «En Wallonie, il y a 126 piscines publiques dont 111 en activité. Pas moins de 53 dossiers ont été introduits et, finalement, 33 ont été retenus dans le plan piscines, dont Comines.»
Côté budget, ce plan pèse 110 millions€, dont une moitié sous forme de subside et une autre sur base d’un prêt sans intérêt, via le CRAC.
«Le montant total budgétisé des travaux pour «Aqua-Lys» s’élève à 1 515 869€, avec un subside promis de 557 081,86€, sans oublier le prêt sans intérêt.»
Les critères prédéfinis étaient la réduction de l’empreinte carbone, l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite, le développement d’aménagements favorisant l’apprentissage et la pratique sportive, la réduction de l’utilisation du chlore et la prévention des noyades. En date du 29 mai 2018, le directeur a reçu une lettre de la ministre Valérie De Bue, qui y signifiait son «accord de principe» pour l’intégration dans le «plan piscines».
Un service à la population qui a son coût
Pour ce qui est du timing, rien n’est encore défini: «Dans l’idéal, nous devrions réaliser des travaux de préparation en décembre 2018, lors de la période d’entretien. Ensuite, la rénovation proprement dite devrait être mise en œuvre en décembre 2019, avec un planning serré afin que la fermeture au public soit la plus réduite possible.»
Le nombre annuel d’entrées avoisine les 140 000: «Nous maintenons le tarif à 3€, au-dessus de 12 ans. Aqua-Lys est une piscine familiale et conviviale, mais quand même bien équipée puisque nous disposons d’un toboggan, d’une boule à vagues, d’animations, de jeux, etc.
En cette période où l’on vante tant les bienfaits du sport, une piscine est un service important à la population.»
Le déficit annuel affiche environ 450 000€: «Grâce à une gestion optimalisée, nous limitons les pertes. Ce montant correspond plus au moins aux salaires des treize membres du personnel. Avec les nouveaux aménagements, nous espérons diminuer les dépenses.»

 - L'Avenir
La liste des travaux prévus est longue:
– amélioration de l’enveloppe avec remplacement des vitrages, briques de verre, portes extérieures et renforcement de l’isolation de la toiture.
– travaux d’accessibilité aux personnes à mobilité réduite et aux personnes atteintes de tout type de déficience: mise en conformité.
– réduction de l’utilisation du chlore avec la mise en service d’un système de désinfection par rayonnement ultraviolet pour le traitement de l’eau des bassins.
– amélioration des équipements de traitement d’air, remplacement des faux plafonds, occultation des puits de lumières, restauration des bétons et construction d’un local technique.
– distribution hydraulique: amélioration des équipements de la distribution hydraulique, avec installation de circulateurs et vannes trois voies.
– éclairage des bassins: relighting des bassins grâce à un éclairage économique de type LED.
– remplacement des caillebotis du grand bassin.
– prévention noyade avec l’installation d’un détecteur anti-noyade.
Ces travaux devraient permettre un meilleur confort, mais aussi une diminution de l’empreinte carbone: «Nous grignotons sur les fluides: l’eau, le gaz et l’électricité. À chaque nageur qui entre, nous ajoutons 39 litres d’eau. Chaque année, nous en consommons 10 000 m³! Côté énergie, la facture est colossale, mais moins facile à établir puisque deux chaudières servent à alimenter la piscine, mais aussi les autres services de la MJC.»
Pour le moment, en prélude d’une importante rénovation qui devrait avoir lieu en 2019, la MJC a débuté des travaux de toiture: «Il est prévu de placer 434 panneaux photovoltaïques pour une puissance de 118 Kw. Si tous peuvent être posés, stabilité oblige, des calculs ont révélé que l’on pourrait produire quelque 88% de la consommation.»
  - L'Avenir


jeudi 9 août 2018

Ploegsteert - La renaissance de «l’hostellerie»

L’établissement cher aux amateurs de cyclisme a changé d’exploitant. Les repreneurs sont des Ploegsteertois bien installés dans le métier.
Le 14 août, date du fameux barbecue sur la place de Ploegsteert, les nouveaux exploitants du «Café de la Grand-Place», alias l’hostellerie, vont en profiter pour ouvrir leurs portes.
«La répartition des chalets ayant déjà été réalisée, nous nous contenterons d’ouvrir le café-restaurant; ce qui nous permettra de participer à la fête», se réjouit Anne-Sophie Dessein.
Avec son mari, David Zagula, elle a choisi d’épingler un troisième restaurant à leur carte de visite: «Nous exploitons déjà “La Vieille Forge” à Bambecque et “Côte à côte”, dans la rue d’Armentières, au Bizet. À Ploegsteert, nous étions intéressés par la grande salle, par les toilettes au rez-de-chaussée, par l’absence de zone bleue et le parking sur la place. Au Bizet, il nous est difficile d’accueillir des groupes importants dans de bonnes conditions. En plus, cela nous permettra d’étendre notre offre aux repas d’enterrement, aux fêtes familiales et associatives.»
D’autant plus que, même si tous deux sont originaires de Fleurbaix, le couple habite à Ploegsteert, dans la rue Delpierre, depuis une quinzaine d’années.
«J’ai plusieurs membres de ma famille qui étaient dans la restauration dans le coin de Ploegsteert. C’est ce qui m’a poussé à m’établir par ici, explique David. Même si je ne suis pas cuisinier de formation, j’apprécie les relations que l’on peut tisser et la satisfaction que l’on peut offrir à nos clients dans ce genre de métier.»
Dans le style chaleureux de la taverne
Les trois restaurants du couple afficheront la même carte: grillades, carbonades flamandes, planches, potjevleesch, moules frites, etc. Le plat du jour est proposé à 11,90€. Côté décor, le style champêtre, avec des tissus et nappes à carreaux rouge et blanc, s’est aligné sur les deux autres restaurants: «Les clients doivent se sentir dans un cocon chaleureux, comme dans une taverne. Voilà pourquoi nous avons placé des jardinières et des objets sympas.»
Le restaurant sera fermé le mardi soir et le mercredi toute la journée. Il sera possible d’y boire un verre, sans manger: «S’il y a de la place, car l’établissement est avant tout un restaurant. J’aurais d’ailleurs aimé changer l’enseigne d’origine “Le Café de la Grand-Place”, mais je n’ai pas eu l’autorisation du propriétaire, la brasserie Vanuxeem. Cela n’a pas beaucoup d’importance parce qu’ici, tout le monde parle de l’hostellerie de la place!»
Un nom qui fleure bon l’épopée cycliste de l’enfant du pays, Frank Vandenbroucke. «Nous ne sommes pas fans de cyclisme mais, personnellement, j’étais venu plusieurs fois boire un verre, par curiosité pour la star locale. Je me souviens y avoir croisé Frank, confie David. Un peu de son âme plane en ces lieux et nous respecterons les amateurs de cyclisme qui pousseront la porte. D’ailleurs, sa maman, Chantal, a promis d’aménager un coin qui rappelle sa mémoire.»  - L'Avenir